Une série spy avec Lacan !

Sotie le 7 juin au prix incroyable de 0,89EUR
Sotie le 7 juin au prix incroyable de 0,89EUR Disponible dès maintenant

En France, pays de la « cartésie », on ne fait jamais les choses comme tout le monde. Tout est matière à exception, la psychanalyse n’y a pas échappé !

J’ai découvert Jacques Lacan grâce à mon psychanalyste et j’avoue que j’aime le personnage et ses théories psychanalytiques. La psychanalyse n’est pas une science, encore moins une religion. Il ne s’agit donc pas d’y croire, encore moins de prouver son fondement. Il s’agit de s’y aventurer et de croire (un peu quand même !) qu’il y a possibilité pour chaque individu de s’améliorer.

À Paris, je rencontre peu de gens qui ont fait ou font une psychanalyse ou suivent toute forme de thérapie analytique. Si je compare avec New York, je pourrais dire que dans cette ville, je ne connais pas une seule personne qui n’ait pas son psychanalyste attitré.

Pourtant, il y a des curieuses et des curieux, qui aimeraient savoir ce qu’il se passe derrière la porte d’un cabinet de psy, sans pour autant avoir envie d’entamer une psychanalyse. Alors voilà, j’ai inventé les personnages de Judith et d’Hervé Mangin, psychanalyste formé à l’école de Lacan, pour vous introduire avec discrétion dans l’intimité d’une séance.

C’est ainsi que m’est venue l’idée d’écrire Lacan et la boîte de mouchoirs.

Sotie le 7 juin au prix incroyable de 0,89EUR
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Une occasion rêvée, chers curieuses et curieux, de suivre une psychanalyse de chez vous ! Entrez sans être vus, prenez un fauteuil le 7 et 8 juin, achetez et lisez Lacan et la boîte de mouchoirs pour la somme de 0,89 EUR. La séance est bon marché ! 😉

Humour, dérision et psychologie humaine assurés.

Je ne l’ai pas prémédité, mais à entendre les premiers retours des bloggers cette semaine et l’intérêt prononcé que suscite le titre sur les réseaux sociaux, j’annonce avec cette première nouvelle une série avec Lacan. Je publierai une « séance » par mois.

Ne ratez pas la promotion de ce weekend à 0,89 EUR partout en Europe et à 0.99 $ aux États-Unis.

Profitez-en. Parlez-en autour de vous et partagez votre lecture sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille est précieux pour l’auteur indépendant que je suis.

Je vous souhaite un excellente semaine. Rendez-vous le 7 juin.

Sortie vendredi 7 juin @0,89EUR
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GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian
GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 4 juin 2013.

Auteurs, réveillez-vous ! Des solutions avant que ReLIRE ne vous dépouille

Chris Simon est l’auteure de quatre livres numériques dont trois auto-publiés. 

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Auteurs réveillez-vous ! 

Ouvrez les yeux sur le numérique et devenez Indés pour sauver vos biens !

Relisez :

Réfractaires, oui, mais pas vaincus ! car l’histoire permet des vues plus larges sur les événements.

Et signez la pétition contre la loi ici : LIRE or not ReLIRE

 

Livre numérique dans une liseuse
Livre numérique dans une liseuse

C’est dingue, aberrant et une violation de la loi de la part de l’état Français. Une loi votée le 21 mars 2013 et  intitulée ReLIRE (Registre des livres indisponibles en réédition électronique), très bien expliquée dans le billet de S.I.Lex. Ce Registre est une liste de 60 000 livres indisponibles (avec des erreurs) et oblige les auteurs de ces indisponibles à se manifester dans les six mois c’est-à-dire avant le 21 septembre 2013, faute de quoi leurs livres indisponibles seront exploités d’office par un tiers. Le registre est géré par la BNF.

Si vous connaissez des auteurs, des ayants droits, même d’un seul livre, faites circuler l’information en les renvoyant sur les sites de références en fin de ce billet.

Il est impératif que les auteurs soient informés, se mobilisent et trouvent des solutions individuelles et collectives. Il y en a. Lisez l’excellent billet de François Bon et rejoignez le site de lesindisponibles.fr, une coopérative qui se propose de numériser les indisponibles sur la demande des auteurs pour que ceux-ci gardent la gestion de leurs oeuvres et reçoivent donc la rémunération qui découlerait d’une exploitation numérique. En effet, d’après le Registre l’auteur a jusqu’au 21 septembre 2013 pour prouver qu’il est l’auteur du(des) titre(s) qu’il réclame et deux ans pour l’exploiter, spécifie ce même Registre, faute de quoi les oeuvres réclamées retomberaient automatiquement dans ReLire.

La légende de Little Eagle
La légende de Little Eagle

La vraie solution contre une telle spoliation est de prendre en charge l’exploitation de vos oeuvres indisponibles. Des auteurs se sont déjà lancés tels que Florian Rochat, Serge Brussolo ou Gilbert Gallerne qui déclare dans un entretien sur Ecran Total :

Il va falloir faire un tri dans tout cela, et je pense que cela passera par une prise de conscience des auteurs reconnus qui disposent de titres oubliés. Je pense notamment à tous ces auteurs du Fleuve Noir, à tous ces gens qui fournissaient les collections policières ou de science-fiction dans les années 1970 à 1990 et dont la plupart des ouvrages sont aujourd’hui introuvables. On commence à voir cela aux États-Unis, et dans une moindre mesure en France, où l’on a encore quelques années de retard, mais cela va venir. Que des gens comme Brussolo commencent à y venir est un très bon signe.

Gilbert Gallerne réedite ses indisponibles sur Kindle
Gilbert Gallerne réedite ses indisponibles sur Kindle

Faites comme ces auteurs. Défendez vos droits en mettant les mains dans le cambouis et ne laissez pas une loi vous voler des années de travail et de dévouement. Vous pouvez les rejoindre en exploitant vous-mêmes vos oeuvres sur les plateformes numériques comme Amazon, Kobo et iBookStore, ou contacter la coopérative lesindisponibles.fr,  rejoindre Le droit du serf, collectif de réflexion et d’action qui propose de lutter contre cette loi et trouver de l’aide pour l’auto-publication auprès de ce blog.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter. Si vous connaissez d’autres organismes en mesure d’aider les auteurs d’oeuvres indisponibles, intervenez dans les commentaires.

Auteurs réveillez-vous ! 

Signez la pétition contre la loi ici : ReLIRE or not ReLIRE

Pour mieux comprendre cette loi et comment la contrer lisez :

S.I.Lex : De la loi sur les indisponibles au registre ReLIRE : la blessure, l’insulte et la réaction en marche

IDBOOX : Découvrir ReLire ou mourir ?

Actualitté/Billet de François Bon : Auteurs, contre l’État voleur, réclamez vos droits !

Le droit du serf sur La loi sur les indisponibles : Entretien avec Yal Ayerdhal

Page officielle du registre ReLIRE pour rechercher vos titres.

GOINGmobo, the magazine of the Mobile Bohemian

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 26 mars 2013.

Entretiens croisés entre Chris Simon et Laurent Bettoni_6. Nouveau statut pour l’écrivain ?

Cette rubrique est née d’une idée de Laurent Bettoni. Il m’a proposé ces entretiens croisés entre son blog Écran total et le mien. J’ai accepté aussitôt.

Nous produisons tous les deux des ebooks. Et si ma carrière d’éditée a pris son envol en numérique, j’ai publié longtemps sur la toile et en revues papier. De même que Laurent a publié chez des éditeurs avant de se lancer dans l’aventure de l’auto-publication numérique.

© @Louise_imagine & ©Laurent Bettoni
© @Louise_imagine & ©Laurent Bettoni

Nous échangerons autour de six questions. Chaque question sera publiée en alternance sur mon blog et sur celui de Laurent Bettoni Écran total. « Croisé » signifie que nous avons établi un véritable cross-over entre nos deux blogs ; les questions 1, 3 et 5 seront traitées sur Le baiser de la mouche, les questions 2, 4 et 6 sur Écran total.

Au-delà du plaisir que nous prenons tous deux à échanger et à partager sur le thème du livre et de l’autoédition numériques – un vrai plaisir littéraire – nous espérons susciter des réactions, des réflexions, des débats. Un engouement, qui sait…

Sans cloisonnement sans préjugé faisons place à la 6e et dernière question :

Lire la Question 6  surEcran Total

Lire les Q1, Q2, Q3, Q4, Q5

Bibliographies

Des ebooks de 0,00 à 4,00 Euros
Des ebooks de 0,00 à 4,00 Euros

Chris Simon :

Laurent Bettoni :

GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

 

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos © Louise_Imagine, © LaurentBettoni

1ère mise en ligne et dernière modification le 6 janvier 2013

Inventer une infrastructure pour le livre numérique en 2013

Volet 4

Bilan 2012 : manque d’infrastructure pour faire émerger les ebooks de qualité

Livre numérique dans une liseuse
Livre numérique dans une liseuse

Suite à un article de l’auteure anglaise Suw Charman-Anderson parut dans Forbes Magazine, j’ai soudain compris que ma rubrique Pourquoi en numérique ? était une réponse (à très petite échelle et petits moyens) au manque cruel de structures et de venues pour la diffusion et la promotion des contenus numériques (notamment le récent marché des ebooks). En effet, chaque pays possède des infrastructures qui permettent aux livres et aux auteurs d’émerger du chaos et de la diversité d’un marché du livre donné. En France, il sort chaque automne plus de 600 livres (événement appelé la rentrée littéraire, événement qui fascine et amuse tout à la fois les critiques littéraires des quotidiens urbains et magazines littéraires aux États-Unis). L’article de Suw Charman-Anderson relate la publication d’une excellente critique dans le New York Times par le critique  littéraire Michiko Kakutani d’un livre auto-publié “The Revolution Was Televised” d’Alan Sepinwall et développe l’idée que le phénomène reste rare dû en partie au système du milieu littéraire américain. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, l’éditeur de même que les agents littéraires font office de filtre pour les critiques littéraires, car ce sont eux qui préconisent la lecture des nouveautés aux critiques en qui ils font confiance. Il y a trop de livres pour le nombre de critiques et donc l’écrémage en amont est essentiel. Qu’en est-il dans le numérique ?

Ebook auto-édité et dans les 10 meilleurs livres 2012 (NYTimes)
Ebook auto-édité et dans les 10 meilleurs livres 2012 (NYTimes)

Il n’y a pas d’écrémage. Un critique ne se sent pas à l’aise à être en contact direct avec un auteur. C’est compréhensible. Des intermédiaires sont donc nécessaires. Or dans le numérique, tout étant nouveau, il n’y a ni intermédiaire, ni infrastructure. Comment des journalistes habitués à recevoir des maisons d’éditions, des attachés de presse, des rédacteurs en chef les livres à lire et recommandables pourraient soudainement se jeter corps et âmes dans la jungle d’une industrie naissante : le numérique ? Bien souvent ils n’ont jamais entendu parler de la maison d’édition ou de l’auteur qui proposent un nouveau livre.

En France ou le système même de la société  est plus hiérarchique qu’aux États-Unis, les critiques littéraires sont souvent des directeurs littéraires de maisons d’éditions (lire le billet édifiant de Laurent Margantin, Le système Gallimard : Un palmarès des critiques littéraires au service d’un éditeur), et les libraires, qui  existent encore viennent ajouter un écrémage supplémentaire. Au final un nombre très limité de livres atteint une visibilité.

De plus, la plupart des blogueuses/blogueurs littéraires se contentent de lire exclusivement les livres papier des plus grosses maisons d’éditions. Une poignée de ces blogues s’aventure hors des sentiers battus et dans cette poignée deux ou trois accepteront de lire un livre numérique.

La plupart des clubs de lecture se contentent aussi de distribuer et faire lire les livres des grandes maisons d’éditions dont les plus grosses ventes sont des livres papiers, pas des livres numériques.

De fait, les maisons d’éditions numériques les « pure players » comme les auto-édités se retrouvent à faire de l’auto-promotion à travers leurs blogues, dailynews en ligne et newsletters… L’auto-promotion est donc inévitable tant qu’il n’y aura pas les infrastructures nécessaires à la promotion de ce nouveau marché qu’est le livre numérique. En attendant de nombreux livres ne sont pas lus, pas remarqués et c’est regrettable car ils représentent une énorme somme de travail et de créativité de la part des auteurs et des « Pure players ».

Art
Art

Depuis Marcel Duchamp les artistes savent qu’ils peuvent faire de l’art avec tout matériaux. Les auteurs, eux, se servent toujours des mots, uniques matériaux d’écriture. Ce qui a changé grâce au numérique depuis quelques années, c’est qu’ils peuvent écrire ces mots partout.

Paris 9e
Paris 9e

Des murs des villes au papier des cahiers, les mots sont venus sur les écrans des villes, des habitats, sur les blogues, les sites, les ebooks… Les mots voyagent transitent, passent d’un support à l’autre, d’un lecteur à l’autre à la vitesse du numérique et non plus à la vitesse de l’imprimerie.

Le temps réel n’est pas le temps de l’imprimerie.

La légende de Little Eagle
La légende de Little Eagle

Pour un nouveau monde, créons une nouvelle infrastructure, ensemble réfléchissons à des nouveaux modes de communication. Après tout, nous sommes auteurs, c’est-à-dire des créateurs.

Dès 2013, Le baiser de la mouche proposera une nouvelle rubrique : Entretiens croisés, en cours d’élaboration avec l’auteur Laurent Bettoni. Nous publierons bientôt le premier entretien à la fois sur son blogue Écran Total et sur le mien.

Solution pour 2013 : Auteurs et “Pure Players”créez ou/et continuez de créer vos propres outils de communication.

Quatrième volet d’un état des lieux et analyse de la situation et de la condition de l’auteur, de ses difficultés et de son devenir. Lire le volet 1, volet 2, volet 3

Tuyaux pour les auto-publiés et les éditeurs “pure-players” dans les billets Pourquoi en numérique ? Vous trouverez des ressources pour créer et promouvoir vos ebooks.

GOINGmobo, the magazine of the Mobile Bohemian

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 27 décembre 2012.

Êtes-vous un(e) Mobo ?

Mobo ? ??

J’ai découvert ce mot dans le magazine américain “Goingmobo”, qui m’a été envoyé via Twitter par son créateur, Jenz Johnson, se définissant lui-même comme un auteur mobo.

Fanny, cinépile et Facebookienne mobo

J’ai appris dans ce magazine que mobo vient de la contraction de “mobile bohemian”, une personne qui utilise son téléphone portable (comme le  iPhone) dans un nombre varié de circonstances et à des fins multiples et diverses. Un mobo se rend à un entretien d’embauche ou une soirée avec l’aide de Google map, il décide de dîner avec des amis au restaurant à la dernière minute, d’un clic passe en revue les commentaires d’ex-clients des restaurants du quartier dans lequel il se trouve et, avec ses amis décide en quelques minutes du restaurant. Il n’est pas nécessairement jeune, même s’il est porté sur les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il peut être une femme ou un homme, appartient à des couches sociales diverses. Il n’est pas attaché à un bureau ou des horaires 9h-17h, il est mobile, agit et interagit sans frontières, échange informations, idées, adresses, films, musiques, prose et poésie… Avec des individus du monde entier, se connecte sur le monde et crée du lien social, des blogs, des magazines, des entreprises tout ça de son téléphone portable ou tablette.


L’éditeur numérique Québécois, Jean-François Gayrard, mobo @ Numériklivres

Le mobo ne souffre pas de téléphoniiiiite aigüe. Vous ne l’entendez pas dans le bus ou le métro ou à la boulangerie blablater à hauts décibels. Il est discret, efficace, rapide, soucieux de ne pas perdre son temps et par conséquent respectueux de celui des autres. Il maîtrise l’outil et en tire le meilleur parti pour enrichir sa vie professionnelle, sociale, culturelle et amicale. Le mobo lit en numérique et écrit en numérique, il partage l’info, ses coups de coeur et ses bonnes adresses. Le mobo développe des compétences technologiques, de nouvelles pratiques et invente un art de vivre : l’hyper social.  Le « bohémian » dans mobo se réfère au bohème : individu qui adoptait au 19e siècle en France à la fois un style de vie qui rejetait la domination bourgeoise et sa rationalité dans le cadre de la société industrielle au profit de la recherche d’un idéal artistique.

Quels sont les atouts et qualités d’un mobo d’après Jenz Johnson ?

– À l’aise avec la technologie

– Travaille dans des domaines d’activités dans lesquelles la vie sociale et culturelle est centrale

– Multi-tâches

– Curieux et instinctif

– Collabore et se connecte aux autres de partout où il se trouve

L’auteur et éditeur mobo,  François Bon, lors d’une conférence

Le mobo se connecte de différentes manières : en mettant à jour son statut ou son blog régulièrement, en commentant le statut ou le blog d’un autre, en lisant les infos, en recherchant un film, en téléchargeant un livre, en complétant une info sur Wikipédia par exemple, en répondant à la question d’un internaute sur les forums auxquels il appartient, en postant une photo… Le mobo navigue vite, répond vite à ses courriels parce que le monde dans lequel il évolue est par définition un espace qui réduit le temps et la distance. Ces activités multiples lui permettent d’acquérir des qualités, des compétences, mais aussi d’avoir de nombreux avantages dans la société, toujours d’après Jenz Johnson :

– Suivre au jour le jour l’actualité, la météo et tous sujets qui l’intéressent

– Rester en contact direct avec amis, amant(e)s, femmes, maris, enfants, partenaires et associés

– Découvrir de nouveaux livres, films, restaurants, quartiers, musées et autres lieux culturels…

– Trouver son chemin dans n’importe quelle circonstance, qu’il voyage en transports publics ou privés

– Transporter sa bibliothèque (livres, musiques), écouter  sa musique, ses radios à tout moment grâce aux écouteurs.

– Magasiner et comparer les prix avant de faire un achat.

– Correspondre d’où il se trouve et à tout moment avec les membres d’un de ses groupes ou forums favoris

Lucia, escrimeuse professionnelle mobo

Le mobo jouit d’une liberté de choix et d’une autonomie physique et géographique qui étaient impensables il y a quelques années. L’individu se nomadise, développe des compétences sociales, acquiert des avantages et un accès illimité à la société humaine, rien qu’avec son portable. Mais le mobo va plus loin, il transfère et transpose ses compétences dans son environnement immédiat, car il n’est pas un autiste, il partage et interagit aussi avec les gens autour de lui, certains diront, il le fait même mieux grâce aux pratiques et savoirs qu’il expérimente et développe sur son smartphone.

Alors, vous vous êtes reconnu !? Exprimez-le  sur cette page et partagez.

Lire aussi sur le même sujet :  Ma bohème. The modern Bohemian in Paris

Texte © Chris Simon – Photos © Brahim Metiba,  JF Gayrard et FBon

(Remerciements aux personnes m’ayant envoyé et permis d’utiliser leurs photos)

Pour lire l’excellent magazine Goingmobo (en anglais uniquement pour l’instant) c’est ICI

Jenz Johnson est l’auteur de deux livres : Giga Bites: Hacker Cookbook et Road to Reboot, en vente sur amazon. com papier ou numérique.