C’est dingue, aberrant et une violation de la loi de la part de l’état Français. Une loi votée le 21 mars 2013 et intitulée ReLIRE (Registre des livres indisponibles en réédition électronique), très bien expliquée dans le billet de S.I.Lex. Ce Registre est une liste de 60 000 livres indisponibles (avec des erreurs) et oblige les auteurs de ces indisponibles à se manifester dans les six mois c’est-à-dire avant le 21 septembre 2013, faute de quoi leurs livres indisponibles seront exploités d’office par un tiers. Le registre est géré par la BNF.
Si vous connaissez des auteurs, des ayants droits, même d’un seul livre, faites circuler l’information en les renvoyant sur les sites de références en fin de ce billet.
Il est impératif que les auteurs soient informés, se mobilisent et trouvent des solutions individuelles et collectives. Il y en a. Lisez l’excellent billet de François Bon et rejoignez le site de lesindisponibles.fr, une coopérative qui se propose de numériser les indisponibles sur la demande des auteurs pour que ceux-ci gardent la gestion de leurs oeuvres et reçoivent donc la rémunération qui découlerait d’une exploitation numérique. En effet, d’après le Registre l’auteur a jusqu’au 21 septembre 2013 pour prouver qu’il est l’auteur du(des) titre(s) qu’il réclame et deux ans pour l’exploiter, spécifie ce même Registre, faute de quoi les oeuvres réclamées retomberaient automatiquement dans ReLire.
La vraie solution contre une telle spoliation est de prendre en charge l’exploitation de vos oeuvres indisponibles. Des auteurs se sont déjà lancés tels que Florian Rochat, Serge Brussolo ou Gilbert Gallerne qui déclare dans un entretien sur Ecran Total :
Il va falloir faire un tri dans tout cela, et je pense que cela passera par une prise de conscience des auteurs reconnus qui disposent de titres oubliés. Je pense notamment à tous ces auteurs du Fleuve Noir, à tous ces gens qui fournissaient les collections policières ou de science-fiction dans les années 1970 à 1990 et dont la plupart des ouvrages sont aujourd’hui introuvables. On commence à voir cela aux États-Unis, et dans une moindre mesure en France, où l’on a encore quelques années de retard, mais cela va venir. Que des gens comme Brussolo commencent à y venir est un très bon signe.
Gilbert Gallerne réedite ses indisponibles sur Kindle
Faites comme ces auteurs. Défendez vos droits en mettant les mains dans le cambouis et ne laissez pas une loi vous voler des années de travail et de dévouement. Vous pouvez les rejoindre en exploitant vous-mêmes vos oeuvres sur les plateformes numériques comme Amazon, Kobo et iBookStore, ou contacter la coopérative lesindisponibles.fr, rejoindre Le droit du serf, collectif de réflexion et d’action qui propose de lutter contre cette loi et trouver de l’aide pour l’auto-publication auprès de ce blog.
Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter. Si vous connaissez d’autres organismes en mesure d’aider les auteurs d’oeuvres indisponibles, intervenez dans les commentaires.
Je suis tombée sur le blog de Sylvie Lavoie, Je lis en numérique et j’adore, au fil de mes balades sur la toile, naviguant d’un lien l’autre, d’un réseau social l’autre. Le nom m’a de suite interpellé. J’en aime la simplicité et l’excès de la fin.
Je suis toujours à la recherche de nouvelles blogueuses/blogueurs qui lisent en numérique, d’une part pour leur proposer mes ebooks, d’autre part pour les inviter dans cette rubrique, créée pour accueillir toutes celles et tous ceux qui participent à la numérisation littéraire des esprits. 😉
J’aurais pu rencontrer Sylvie d’une autre manière, car je me suis rendue-compte, après coup, que nous appartenions au même club de lecture numérique ! Club qui lui a donné envie de créer ce blog. Sylvie dirige aussi une librairie virtuelle d’ebooks illustrés pour enfants.
Mystérieuse et franche, simple et byzantine, timide et passionnée, responsable et fantaisiste, Sylvie Lavoie est un personnage curieux et une personne curieuse. Elle ajoute donc à ses nombreuses activités, Je lis en numérique et j’adore, dans lequel elle partage, depuis mars 2011, ses lectures d’adulte, avec un grand appétit et plein d’enthousiasme. Ses goûts littéraires me semblent assez variés. Déjà partenaire avec Onlit, et StoryLab, elle aime la litttérature enfantine (en tant qu’auteure aussi) et la littérature générale. Sylvie s’intéresse particulièrement à la mise en perspective de la lecture et la pédagogie et de la technologie et la littérature :
Éducatrice en petite enfance, praticienne en santé naturelle et ayant toujours écrit ; du simple journal intime à la création de sites web, de livres pratiques sur les plantes médicinales, de livres pour enfants. Toujours à l’affût des nouvelles technologies qu’elle découvre, elle expérimente toutes les possibilités pour transmettre son expérience au service des créateurs du monde littéraire.
C’est ainsi qu’elle arrive au monde numérique.
Blog de lectures
Sylvie Lavoie répond à cinq questions
1.
Comment es-tu arrivée dans le numérique ?
J’y ai fait mon entrée sur deux paliers soit en tant que lectrice et en tant qu’auteure jeunesse.
Mon arrivée dans le numérique en tant que lectrice :
La première fois que j’ai lu un livre numérique, c’est en expérimentant un e-lecteur sur mon agenda électronique. J’ai tout de suite trouvé des avantages du livre papier malgré des restrictions sur cet appareil. L’écran n’était pas très large mais lorsqu’on lit, nous n’avons pas besoin de voir la page entière. Une fois cette habitude acquise, j’aimais bien faire descendre les pages avec mon pouce. De plus, je pouvais adapter les polices d’écriture pour plus de confort de lecture en rapport avec ma vue.
Puis, je me suis procurée une tablette numérique que j’ai expérimentée pour la lecture et comme je voulais lire à l’extérieur, je suis passée à une liseuse à encre électronique qui s’ajuste à la lumière du jour.
Mon arrivée dans le numérique en tant qu’auteure jeunesse :
Depuis quelques années, j’écris des histoires pour la petite enfance. Je m’associe avec des illustrateurs pour réaliser des manuscrits illustrés. J’ai participé également à des projets comme Tandem jeunesse. Chaque projet finalisé, nous nous dirigeons vers les maisons d’édition en leur soumettant notre manuscrit. Malheureusement, cette démarche ne porte pas les fruits espérés. L’attente et la compétition me découragent.
C’est alors que je songe à proposer nos livres sous forme numérique en créant une librairie virtuelle pour enfants. Ce projet m’oblige à étudier les meilleurs formats pour visionner des illustrations numériques afin de les adapter aux différents supports multimédia. Je découvre une autre branche de la littérature jeunesse contemporaine.
Liseuses
2.
Pourquoi en numérique ?
Avec la liseuse, j’ai trouvé mon support idéal de lecture. J’ai recommencé à lire mes classiques, disponibles gratuitement partout sur le web. Je me suis abonnée à une bibliothèque virtuelle où de chez-moi j’emprunte mes » e-books » régulièrement. Ouvrir ma liseuse c’est comme ouvrir une porte sur le Monde avec tous les livres à ma disposition. Quoiqu’il m’arrive encore de lire des » livres papiers », je n’éprouve plus de différences proprement dites avec ma lecture virtuelle. Une fois installée dans l’histoire, on oublie le support qui nous le livre. Ceci dit, j’apprécie davantage le confort de ma liseuse. Elle est si légère dans mes mains.
3.
Lis-tu un genre particulier ?
Dans mon aventure avec les livres numériques, je suis privilégiée grâce aux contacts établis par le biais de mon blog. Des lectures en commun, des » challenges » et des propositions de maisons d’éditions m’amènent à lire des genres différents. J’aime les découvrir ainsi que leurs auteurs.
On assiste avec le monde de l’édition numérique à plus de liberté pour les auteurs à publier leurs oeuvres. Il y en a vraiment pour tous les goûts et c’est à nous de chercher dans le vaste choix proposé sur le web.
Liseuse Kindle
4.
Qui sont tes clients ?
J’écris mes chroniques littéraires pour le plaisir. J’ai débuté mon blog avec cette idée en tête et c’est dans cet esprit qu’il se développe de jour en jour. S’y est greffé de belles rencontres et des propositions de partenariat avec des maisons d’édition numérique qui en échange d’une critique me font parvenir un livre. Il arrive aussi que des auteurs m’en fasse la demande ainsi que des visiteurs qui parfois me suggèrent des titres.
5.
Quels sont tes souhaits sur l’évolution, le développement de l’édition numérique ?
Je souhaite que les livres numériques pour enfants soient mieux exploités par les parents et les intervenants de l’enfance. Que les créateurs jeunesse trouvent leur place dans ce marché et diminuent leurs réticences à franchir le pas. Ayant expérimenté maintes fois le visionnement d’e-books auprès des enfants, que ce soit sur un ordinateur ou une tablette électronique, je peux vous affirmer que la même magie d’entendre et de voir une histoire est toujours la même pour eux. De plus, les livres électroniques sont moins coûteux que les livres papier d’où la facilité à se créer une belle bibliothèque jeunesse touchant des thèmes pédagogiques des différents stades de développement de l’enfant.
Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.
Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteurlà
J’accueille aujourd’hui, Sabine Lauret, propriétaire du Blog Ma Bibliothèque bleue et première blogueuse littéraire dans Pourquoi en numérique ? J’ai croisé Sabine pour la première fois en 2011 dans un groupe de lecture : le club des lecteurs numériques.
Quand je cherchais à faire lire mon premier ebook en mai 2011, c’est tout naturellement que je l’ai sollicitée, elle était une des rares blogueuses littéraires à lire en numérique et n’avait aucun à priori sur l’auto-édition. Elle reste aujourd’hui rare dans la blogosphère à privilégier la pratique de la lecture numérique. Pour cette raison, je tenais à ce qu’elle soit la première blogueuse de la rubrique.
Sabine Lauret lectrice et blogueuse
Indépendante, curieuse et grande lectrice, Sabine lit entre 80 et 120 livres par an et se définit comme une bouquinovore. Elle a acheté sa première liseuse en 2008. Elle voit le numérique comme une fabuleuse alternative au papier. Elle y trouve de nombreux avantages et aime défendre ce support qui trouve ses détracteurs au sein de non-utilisateurs convaincus « mais pas très convaincants » souligne-t-elle. Depuis un an, elle organise multiples rencontres autour de lectures avec des auteurs de Provence, où elle vit, en collaboration avec les acteurs économiques de la région. Voici comment elle se présente :
Amoureuse des livres depuis mon plus jeune âge et malgré des études littéraires, je travaille aujourd’hui dans la logistique. Je vis ma passion au travers d’un blog, créé en 2004 dans le seul but de découvrir les possibilités du web et partager mes lectures avec mes copines aux quatre coins de la France. Aujourd’hui, c’est en moyenne 300 pages de Ma Bibliothèque Bleue qui sont consultées quotidiennement. Des partenariats avec des éditeurs et des auteurs auto-édités se sont mis en place au fil du temps.
Sabine Lauret répond aux cinq questions + une
1.
Pourquoi le numérique ?
Je dévore les livres et je suis souvent amenée à me déplacer. J’ai vu dans le numérique la solution à mes problèmes de transport de volumes lourds et/ou encombrants. Plus d’arguments sur France Culture 24h du livre
2.
Lis-tu un genre particulier ? Si non, comment choisis-tu les livres sur lesquels tu travailles ?
Je lis des romans, des nouvelles, du polar, de la poésie, des essais, principalement. Je ne sais pas apprécier les romans historiques, de Science-Fiction ou de Fantasy. Je choisis mes lectures selon mes envies du moment, un coup de coeur sur la couverture, une 4ème de couv qui allèche ou encore aux vues de l’actualité qui peut gravir autour d’un titre ou de son auteur.
Tablette
3.
À quel moment la bouqinovore a pris le clavier ? Y a-t-il eu un événement particulier?
J’ai commencé à tenir un blog à un moment de ma vie où j’avais un besoin de m’exprimer, alors que j’étais muselée dans ma vie personnelle et professionnelle. Le blog était le nouveau mode d’expression à la mode (c’était juste après les « pages perso » du début de l’internet en France). À l’époque, mon forfait était de 20h par mois et j’ai dû le changer pour un 50h par mois afin de pouvoir explorer les mises en pages, les différents langages du web, la gestion des photos… j’ai rapidement voulu faire une différence entre ce que je vivais chaque jour et mes lectures.
J’adore le bleu, je voulais parler des livres que j’avais dans ma bibliothèque, voilà comment est née Ma Bibliothèque Bleue.
4.
Au regard de toutes tes lectures es-tu impressionnée /intimidée par les écrits et les auteurs des livres que tu as dévorés ?
J’aime être surprise par une qualité d’écriture ou l’originalité d’un récit, par les mots qui savent faire s’emballer mon coeur, me donner la chair de poule, me mettre la larme à l’oeil … J’aime les rencontres avec les auteurs qui parlent passionnément de leur travail. J’ai été fortement intimidée par Henning Mankell. Lorsque je l’ai rencontré, malgré l’humilité qui le caractérise, j’avais beaucoup d’appréhension à l’aborder. J’ai bafouillé trois mots en anglais et j’ai eu beaucoup de mal à lui dire ô combien je suis fan de ses livres et en complète adoration devant son personnage Kurt Wallander. Mais c’est bien un cas isolé, car je n’ai éprouvé aucune retenue face à Marc Lévy par exemple.
Je n’écris que sur les livres que j’ai aimés, en partie ou dans l’ensemble. Le but de mon blog étant de donner envie de lire, je ne vois aucun intérêt de fustiger un titre que je n’ai pas apprécié. Si ce n’est pas à mon goût, c’est certainement au goût de quelqu’un d’autre … Tous les titres présents dans mon blog sont des livres que j’ai lus. C’est un principe chez moi. Je ne veux pas écrire mon avis comme un simple « copier coller » d’un site commercial.
Liseuse
5.
Comment vois-tu l’avenir de l’édition numérique ?
L’édition numérique doit passer le cap de la révolution pour s’installer pleinement dans les mentalités et/ou usages de lecture.
Et ton avenir ?
Après des collaborations sur les livres d’auteurs comme avec La vieille dame, le rien… et les autres de Karine Carville ; et des années de blogosphère, j’aimerais, aujourd’hui, travailler dans (la chaîne ?) le réseau du livre, mais je ne sais pas véritablement comment orienter mon action. J’ai un projet qui me tient à coeur et qui verra peut-être le jour en 2013. Ce sera peut-être l’étincelle …
6.
Quels sont tes souhaits sur l’évolution, le développement de l’édition numérique ?
Le développement de l’édition numérique doit permettre de passer outre la simple « copie » du livre papier. Elle doit proposer des versions « enrichies », des bonus au livre qui pourront pleinement justifier les tarifs qui sont pratiqués aujourd’hui.
Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc.
Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteurlà
Sur mon billet précédent, je vous annonçais la série über interactive AllSinnersSerie de Jeff Balek, projet de « Fiction transmédia et collaborative » en temps réel sur le réseau social Twitter.
Je me suis inscrite pour participer au projet en mon nom, je pensais y participer en tant que l’auteur Chris Simon, mais je ne sais pas comment ç’est arrivé, au deuxième jour deux personnages me sont apparus : un très jeune enfant accompagné de sa gouvernante américaine. C’est donc ensemble que nous avons traversé la tempête s’abattant sur Yumington entre le 28 novembre et le 2 décembre 2012. Je retrace dans ce billet mon experience et publie le texte qui en a résulté (dans lequel j’ai inséré mes intéractions avec d’autres Twitt’actrices/acteurs du projet).
En chiffres ma participation c’est : 80 tweets (dont la majorité sur le dernier jour), 4 intéractions, 3 retweets.
En terme d’expérience : je constate que j’ai mis du temps à démarrer, 1 tweet par jour dans les deux premiers jours, je n’ai pas lu toutes les consignes dès le début sur le site de AllSinnersSerie, ce qui fait que je n’ai pas eu toutes les informations en main dès le départ. Exemple : l’existence du Bar pour rencontrer les autres twitt’actrices et acteurs. J’ai navigué et me suis emparée de l’univers de Jeff Balek à l’intuition et chaotiquement, mais le contexte même du scénario n’était-il pas un chaos !?
Qu’est-ce que ça m’a apporté : j’écris rarement au kilomètre si je puis dire. Je réfléchis beaucoup avant d’écrire et mets sur le papier peu de phrases, ce qui explique mon lent démarrage sur AllSinners. Sur les derniers jours, j’ai écrit au kilomètre, je veux dire sans réfléchir pousser par chaque phrase. C’est un exercice que je pratique rarement. J’ai ressenti une impression de grande liberté et de spontanéité (mais n’allez pas en déduire qu’il n’y a aucune spontanéité dans mes écrits !) J’ai aussi établi une ponctuation adaptée au format twitter (140 signes maximum) afin de gagner des espaces (chaque tweet devant contenir : #AllsinnersSerie #TwitterFiction) et je publie le texte avec cette ponctuation qui me semble lisible. Et j’ai aussi rencontré de nouvelles têtes sur Twitter et ça c’est cool ! 😉
Qu’est-ce que j’aimerais voir améliorer : l’interaction avec les autres twitt’actrices/acteurs de manière à faire se rencontrer nos personnages dans les décors de Yumington, même tenter d’agir sur leurs trajectoires indivituelles. Il m’a paru difficile dans le projet tel quel de le faire. J’ai tenté de retweeter certains récits que je voyais passer, m’en inspirer parfois dans mon propre récit, interagir avec d’autres twitt’acteurs… Je dis bien j’ai tenté !
Bilan : Positif. J’ai trouvé cette forme d’écriture très addictive et proche de la performance. Le dernier jour j’ai fait deux fois 1h30 de suite de récit tweeté. Je me suis prise au jeu. J’ai apprécié l’urgence (5 jours), la necessité de répondre en intègrant les news de Yumington et surtout me retrouver dans l’univers d’un autre auteur. Je crois que le fait que tout se déroule en temps réel a été libérateur pour moi. C’est une autre forme d’écriture, il faut fournir, faire appelle à son imagination, écrire tout ce qui nous vient à l’esprit. C’est une technique d’écriture plus scénaristique que romanesque. Je ne rendrais certainement pas public un premier jet de scénario, mais ce texte dont je ne suis pas sûre de la légimité de le publier dans son entier puisque les tweets du récit n’ont pas été conçus pour une forme de permanence, je le montre ici et j’assume le récit abracadabrant de cette écriture effrenée ! Une deuxième forme de libération !
Série transmedia et collaborative ent temps réel
Jour 1 : 28 novembre 2012
Horreur ? L’écrivain n’aimait pas ce mot Il lui fit horreur et il l’effaça
Jour 2 : 29 novembre 2012
Elle ne sait pas quoi faire de ce colis daté de 1897 C’est lourd, encombrant, comme sa tête Aspiriiiiine!
Jour 3 : 30 novembre 2012
Episode 1
Impossible d’appeler YouPS De rendre le colis La route inondée ressemblait au Mekong Ouvrir Ne pas ouvrir
Elle appela son fils Espérait qu’il ne contenait rien de périssable Un enfant irresponsable devant la loi
-Je sais que ce n’est pas Noël Noël en novembre ! -Il est trop gros -Ouvre, c’est pour toi -J’en veux pas
-C’est pas pour toi Ouvre ! Il lui sourit et tira sur la ficelle qui céda vu son grand âge
Il tomba sur les fesses La boîte se désagrégea, nauséabonde Elle recula protégeant l’enfant -Ferme les yeux !
Dans ma série Pourquoi en numérique ? J’introduis aujourd’hui le premier entretien avec une prestataire d’e-books qui est ouverte à toute proposition de travail avec un auteur auto-publié. La traduction est une phase importante dans la vie d’un auteur. Avoir son oeuvre traduite dans une autre langue lui donne la possibilité de rencontrer de nouveaux lecteurs et d’ouvrir sa carrière sur de nouveaux marchés. À l’ère du numérique et de la globalisation, la traduction va devenir une évidence. Il n’y aura plus besoin d’avoir atteint les plus hauts records de ventes à l’échelle nationale ou reçu le prix Goncourt pour se lancer à la conquête des marchés étrangers. Il y a deux semaines, j’ai reçu un courriel de Lise Capitan. Elle m’a contacté très spontanément pour me proposer un entretien avec l’auteur Irlandais auto-publié, David Gaughran, pour qui elle a traduit Passons au numérique et une nouvelle. Bien sûr, cela m’a intéressé de suite, d’une part parce que j’ai lu Passons au numérique et j’espère accueillir David bientôt ici ; et d’autre part, parce que Lise Capitan est traductrice et propose ses services.
Lise Capitan traduit d el’anglais & l’espagnol au français
Diplômée en traduction et rédaction, Lise Capitan a commencé par travailler pour le jeu vidéo en 2001. Voilà trois ans qu’elle est à son compte et s’intéresse de plus près au milieu de l’édition.
Aujourd’hui, elle traduit, adapte, révise et rédige de l’anglais et l’espagnol vers le français. Ses domaines de spécialité sont le jeu vidéo et la littérature. Lise travaille actuellement sur une nouvelle de SF contemporaine, un roman victorien et une romance contemporaine (pour des maisons d’édition).
C’est avec une grande modestie et un esprit éclairé que Lise a accepté l’entretien. Nos échanges ont été simples, directs et chaleureux. Lise apparaît comme une personne à l’écoute, et qui prête une grande attention aux détails. Qualités essentielles pour la traduction !
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Five questions to know Lise Capitan
1.
Comment es-tu arrivée dans le numérique ?
Grâce à Twitter. Passionnée de littérature et de traduction, j’ai trouvé sur Twitter beaucoup de personnes très intéressantes à suivre. De fil en aiguille, j’ai réalisé qu’il existait toute une communauté autour des livres numériques. J’ai suivi leurs actualités, leurs débats, parfois animés. Il m’arrivait de ne pas très bien comprendre les raisons de cette animosité. Et puis un jour, j’ai sauté le pas : je me suis acheté une liseuse. À partir de cet instant, j’ai compris qu’on ne pouvait pas rester entièrement neutre sur le livre numérique. Au stade balbutiant où il se trouve, tout n’est pas complètement au point, et souvent il faut prendre parti : pour ou contre les DRM (Digital Rights Management), les pirates, les éditeurs…
2.
Pourquoi le numérique ?
Ce que j’aime dans l’édition numérique, c’est la notion d’ouverture. Depuis que je suis à mon compte, je m’intéresse à l’édition traditionnelle, mais j’ai toujours eu l’impression qu’il me manquait quelque chose pour entrer dans ce cercle, comme si les portes restaient fermées parce que je ne connaissais pas les bonnes personnes. Avec le numérique, c’est différent, le champ des possibles est plus vaste. Un jour, un twittos m’a gentiment indiqué qu’un auteur auto-publié irlandais cherchait à établir une liste de traducteurs prêts à travailler dans l’auto-publication. Je me suis manifestée, et en l’espace de quelques mails, je signais un contrat avec David Gaughran pour traduire son premier livre Passons au numérique. Après cette première collaboration réussie, il est en train de faire traduire ses autres livres (deux recueils de nouvelles et un roman historique).
Je propose des services de traduction, d’adaptation et de révision de l’anglais et l’espagnol vers le français. Je peux aussi rédiger des textes en français, et bêta-lire des ouvrages rédigés en français. Je travaille principalement dans le jeu vidéo (tous genres et toutes plateformes confondus) et les littératures dites populaires (SF, fantasy, feuilleton, romance).
4.
Rencontres-tu tes clients ou tout peut se faire via le net ? Comment travailles-tu avec ton client ? As-tu un mode de fonctionnement particulier ?
Dans mon métier, tout peut se faire uniquement par internet, ou presque. Il m’arrive de travailler avec certains clients sans avoir jamais entendu le son de leur voix, même au téléphone. J’essaie tant que je le peux d’aller à la rencontre de mes clients, qu’ils soient auteurs, éditeurs ou autre, mais ce n’est pas toujours possible. Dans tous les cas, quel que soit le mode de communication choisi, je mets un point d’honneur à privilégier une grande transparence tout en cultivant une certaine convivialité. D’après mon expérience, ce sont des petits plus qui peuvent vous donner l’avantage sur la concurrence. Aussi, en travaillant avec des auteurs auto-publiés, je m’implique un maximum dans la promotion du livre en essayant de faire jouer mon propre réseau et en guidant l’auteur vers les plateformes les plus intéressantes pour parler du livre.
5.
Quels sont tes souhaits sur l’évolution, le développement de l’édition numérique ?
Pour l’instant, le marché du livre numérique en France n’est peut-être pas énorme (encore que, j’ai entendu récemment que ça augmentait pas mal). Mais il va irrémédiablement s’agrandir. Ce que j’aimerais par-dessus tout, c’est qu’on cesse les débats stériles papier/numérique, comme si c’était le support qui était important. En fait, c’est la lecture qui est importante. Pas mal d’acteurs du numérique l’ont compris, et certains éditeurs papier aussi s’y mettent lentement. J’aimerais que les gens continuent à lire, quel que soit le support, et qu’ils en soient fiers.
Pour en savoir plus sur Lise ou la contacter visitez son BLOG. Pour la suivre sur Twitter : @lisecapitan ou sur FaceBook
Traduction de l’anglais et l’espagnol au français
Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc.
Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteurlà
La Bouche : projet littéraire que j’ai lancé en juin dernier. J’avais envie de rencontrer des auteurs et des lecteurs, mais surtout j’avais envie de les rencontrer autrement.
De même que je dédie un espace sur ce blog aux auteurs auto-publiés, de même j’ai envie ici de prendre un peu de temps et d’espace pour remercier tous les internautes curieux qui suivent La bouche depuis six semaines.
La bouche au moment où j’écris ce billet a atteint les 7024 visites. C’est énorme, et je ne pensais pas qu’autant de lecteurs nous suivraient dans cette exploration littéraire. C’est une des plus belles surprises de cet automne. Merci pour ce cadeau !
C’était un pari étrange. Tenter de lancer un cadavre exquis avec des contraintes et une consigne donnée ; et guider à chaque texte un auteur à la manière d’un territoire guidant un cours d’eau.
La Bouche, collectif et exploration littéraire
Point de départ : Une auteure arrive dans une ville qu’elle ne connait pas et se rend dans une maison d’édition pour récupérer un manuscrit qu’elle a envoyé, mais voilà le manuscrit rendu n’est pas complet, il manque la couverture… Lire La Bouche 1
Les mots avant d’avoir du sens sont des sons. Notre bouche, aidée d’autres organes, les produit. Comment à partir de ces sons, l’homme en est arrivé aux mots, puis aux phrases et à la littérature ? C’est-à- dire à pousser le langage, dont l’utilisation première semble être née d’une nécessité : communiquer pour trouver son chemin, demander à boire, à manger, à une autre fonction beaucoup plus inutile, mais peut-être tout aussi fondamentale.
La littérature possède-t-elle un organe privilégié comme le chant ? La littérature, définie souvent par référence aux auteurs passés ou présents : Shakespeare, Proust, Céline, Virginia Woolf, Toni Morrison selon les goûts des uns et des autres. La littérature inaccessible ou abordable selon les cultures. La littérature sacrée et immuable.
Pour la première fois, la littérature sort du domaine du papier, comme des siècles plus tôt le langage était sorti des bouches, et entre dans le domaine des mathématiques, du code. Si « l’écriture c’est faire passer de l’invisible au visible. » comme le rappelle Clarisse Herrenschmidt, comment cette alchimie se produit sur nos écrans ?
La bouche, projet balbutiant, n’est pas une tentative de réponse, mais une tentative d’exploration du phénomène numérique, dans lequel chaque auteur utilise son expérience, son imagination et ses compétences. Un projet dans lequel je voulais tester l’écriture, nos capacités à la faire évoluer, auteurs et lecteurs d’aujourd’hui, auteurs et lecteurs d’un jour ou d’une vie, tous témoins de ce passage des mots vers le code.
Que devient la narration ? La synchronicité et la synchronisation du récit ? Le temps et l’espace ?
Participez ! N’hésitez pas à commenter l’expérience, à partager votre lecture de la bouche, c’est une expérience collective qui souhaite mettre le lecteur au coeur de l’expérience.
Il nous faut ensemble, auteurs et lecteurs réinventer une littérature capable de donner un nouveau sens à ce monde et ne pas uniquement se contenter (même s’il ne faut pas s’en priver) de reproduire ou lire ce que nous savons qui marche et a marché.
Je remercie tous les lecteurs, les auteurs qui ont participé au projet et le site de La Cause Littéraire, qui sur un concept de quelques lignes, a embrassé l’aventure.
“Sévèrement” encouragée par votre intérêt et votre assiduité, je souhaite, bien sûr, renouveler l’expérience pour votre plaisir, celui des auteurs et le mien.
Déjà deux entretiens d’auteurs, Florian Rochat en septembre et Fabienne Betting en octobre. Deux nouveaux entretiens planifiés pour le mois de novembre.
Un bilan très positif. Excellent taux de fréquentation et cela a permis aux auteurs d’échanger des infos, de se connaître et de découvrir leur livre respectif et je l’espère de vous donner envie de les découvrir et de lire leur livre.
L’ auto-édition en marche avec vous et pour vous !
En novembre, j’élargis la rubrique Pourquoi (lire le billet) et proposerai des entretiens avec des prestataires de services pour l’auto-édition numérique : traducteurs, formatage, correctrices/correcteurs, illustratrices/illustrateurs, attaché(e)s de presse, critiques/recensions (blogs et sites)… )
Déjà deux entretiens en préparation ! L’un avec un prestataire de formatage de livre numérique et l’autre avec une traductrice d’ebooks.
Les règles et les démarches à suivre possèdent quelques différences.
A. Avoir travaillé au minimum sur un livre numérique (ebook) de fiction d’un auteur auto-édité.
B. Si tu remplis la condition A, fournir les pièces suivantes :
1. Mini bio (300 mots) ou brève présentation de ta société.
2. Lien de ton blog ou site.
3. Photo, titre et nom de l’auteur du/des livres sur lesquels tu as travaillés, 1ère date de publication.
4. Liste des liens de vente (plateformes, librairies…)
5. Choisir 5 questions dans la liste Partie 2 (prestataires uniquement) et y répondre avec precision et conscision.
Me contacter par FB ou Twitter @Qrisimon et ensuite m’envoyer le tout par courriel privé les réponses avec les liens, photo de couvertures, bio ou présentation de la société et un courriel valide.
Les expériences les plus intéressantes seront retenues et les auteurs sélectionnés auront un entretien par courriel et un billet consacré à leur démarche et les prestations qu’ils proposent.
À bientôt donc sur Pourquoi en numérique ? L’ auto-édition en marche avec vous et pour vous.
Ça faisait très longtemps que je n’avais pas eu un téléchargement aussi faible sur iBookStore pour La Couleur de l’oeil de Dieu, 1 en une semaine, heureusement du côté d’Amazon, ça se maintient à 38/semaine ! 😉 Je comprends que chacun est très occupé par le retour à la-vie-moins-huit-heures de travail-qu’on-n’aime-pas-forcement et qu’il y à la rentrée de tout qui préoccupe tout le monde :
Rentrée des classes, rentrée à prix bas, rentrée du cinéma, rentrée des Roms, rentrée Littéraire, le salon de la rentrée, la rentrée de la rentrée et aussi Ma Rentrée numérique !
Je vais sortir en septembre mon deuxième ebook Le baiser de La mouche et j’ai commencé à prendre des contacts avec sites et blogs pour en faire la promotion.
Je l’ai déjà écrit, l’auto-édition n’est pas une maladie, et j’ajoute, encore moins une insulte ! Comme j’ai le sens de l’humour (parfois on n’a pas le choix, c’est la seule façon de prendre les choses qui arrivent 😉 ! ) et un optimisme viscéral ; j’ai décidé de créer une nouvelle rubrique sur mon blog : Pourquoi en numérique ? Rubrique qui m’a été inspirée par les nombreux blogs sur l’auto-édition de mes confrères anglophones.
Je cherche donc des auteurs auto-édités ou indépendants pour des entretiens. Faites circuler l’info.
Voici les règles et la démarche à suivre (Oui, même au Monopoly, il y a des règles du jeu).
A. Avoir auto-publié au minimum un livre numérique (ebook) de fiction et réalisé un minimum de ventes ou téléchargements.
B. Si tu remplis la condition A, fournir les pièces suivantes :
Mini bio (300 mots)
Lien de ton blog ou site
Photo de la couverture du livre, 1ère date de publication et une première évaluation, un premier bilan (ventes, retours lecteurs)
Liste des liens de vente de ton dernier livre (plateformes, librairies…)
Choisir 5 questions dans la liste et y répondre avec précision.
Me contacter par FB ou Twitter et ensuite m’envoyer le tout par courriel privé les réponses avec les liens, la photo de la couverture et un courriel valide.
Les expériences les plus intéressantes seront retenues et les auteurs sélectionnés auront un entretien par courriel et un billet consacré à leur démarche et leur(s) livre(s).
Je suis moi-même disponible pour tout entretien ou critique concernant mes livres et la sortie ebook de Le baiser de la mouche. Donc, n’hésitez pas à me contacter si vous avez un blog littéraire, une rubrique télé, magazine ou radio…
À bientôt donc sur Pourquoi en numérique ? Et bonnes ventes !
J’ai découvert ce mot dans le magazine américain “Goingmobo”, qui m’a été envoyé via Twitter par son créateur, Jenz Johnson, se définissant lui-même comme un auteur mobo.
Fanny, cinépile et Facebookienne mobo
J’ai appris dans ce magazine que mobo vient de la contraction de “mobile bohemian”, une personne qui utilise son téléphone portable (comme le iPhone) dans un nombre varié de circonstances et à des fins multiples et diverses. Un mobo se rend à un entretien d’embauche ou une soirée avec l’aide de Google map, il décide de dîner avec des amis au restaurant à la dernière minute, d’un clic passe en revue les commentaires d’ex-clients des restaurants du quartier dans lequel il se trouve et, avec ses amis décide en quelques minutes du restaurant. Il n’est pas nécessairement jeune, même s’il est porté sur les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il peut être une femme ou un homme, appartient à des couches sociales diverses. Il n’est pas attaché à un bureau ou des horaires 9h-17h, il est mobile, agit et interagit sans frontières, échange informations, idées, adresses, films, musiques, prose et poésie… Avec des individus du monde entier, se connecte sur le monde et crée du lien social, des blogs, des magazines, des entreprises tout ça de son téléphone portable ou tablette.
Le mobo ne souffre pas de téléphoniiiiite aigüe. Vous ne l’entendez pas dans le bus ou le métro ou à la boulangerie blablater à hauts décibels. Il est discret, efficace, rapide, soucieux de ne pas perdre son temps et par conséquent respectueux de celui des autres. Il maîtrise l’outil et en tire le meilleur parti pour enrichir sa vie professionnelle, sociale, culturelle et amicale. Le mobo lit en numérique et écrit en numérique, il partage l’info, ses coups de coeur et ses bonnes adresses. Le mobo développe des compétences technologiques, de nouvelles pratiques et invente un art de vivre : l’hyper social. Le « bohémian » dans mobo se réfère au bohème : individu qui adoptait au 19e siècle en France à la fois un style de vie qui rejetait la domination bourgeoise et sa rationalité dans le cadre de la société industrielle au profit de la recherche d’un idéal artistique.
Quels sont les atouts et qualités d’un mobo d’après Jenz Johnson ?
– À l’aise avec la technologie
– Travaille dans des domaines d’activités dans lesquelles la vie sociale et culturelle est centrale
– Multi-tâches
– Curieux et instinctif
– Collabore et se connecte aux autres de partout où il se trouve
Le mobo se connecte de différentes manières : en mettant à jour son statut ou son blog régulièrement, en commentant le statut ou le blog d’un autre, en lisant les infos, en recherchant un film, en téléchargeant un livre, en complétant une info sur Wikipédia par exemple, en répondant à la question d’un internaute sur les forums auxquels il appartient, en postant une photo… Le mobo navigue vite, répond vite à ses courriels parce que le monde dans lequel il évolue est par définition un espace qui réduit le temps et la distance. Ces activités multiples lui permettent d’acquérir des qualités, des compétences, mais aussi d’avoir de nombreux avantages dans la société, toujours d’après Jenz Johnson :
– Suivre au jour le jour l’actualité, la météo et tous sujets qui l’intéressent
– Rester en contact direct avec amis, amant(e)s, femmes, maris, enfants, partenaires et associés
– Découvrir de nouveaux livres, films, restaurants, quartiers, musées et autres lieux culturels…
– Trouver son chemin dans n’importe quelle circonstance, qu’il voyage en transports publics ou privés
– Transporter sa bibliothèque (livres, musiques), écouter sa musique, ses radios à tout moment grâce aux écouteurs.
– Magasiner et comparer les prix avant de faire un achat.
– Correspondre d’où il se trouve et à tout moment avec les membres d’un de ses groupes ou forums favoris
Lucia, escrimeuse professionnelle mobo
Le mobo jouit d’une liberté de choix et d’une autonomie physique et géographique qui étaient impensables il y a quelques années. L’individu se nomadise, développe des compétences sociales, acquiert des avantages et un accès illimité à la société humaine, rien qu’avec son portable. Mais le mobo va plus loin, il transfère et transpose ses compétences dans son environnement immédiat, car il n’est pas un autiste, il partage et interagit aussi avec les gens autour de lui, certains diront, il le fait même mieux grâce aux pratiques et savoirs qu’il expérimente et développe sur son smartphone.
Alors, vous vous êtes reconnu !? Exprimez-le sur cette page et partagez.