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Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 2 septembre 2014.
Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 2 septembre 2014.
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1ère mise en ligne et dernière modification le 2 septembre 2014.
Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 7 août 2014.
Tous mes livres. En ventes sur Kobo, Amazon, KobobyFnac, Nook, immatériel…
Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 31 juillet 2014.
Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 7 juillet 2014.
Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 2 juin 2014.
1ère mise en ligne et dernière modification le 20 juin 2014
Photos ©Manou Fuentes
Pas encore lu la Séance 1 -SAISON 2 ? C’est sur Amazon Kindle sur Kobo, KobobyFnac etiBookStore
News sur la série
La Saison 1 est à l’honneur sur Kobo sur la page Pour les fans de séries
Petite chronique sur la série dans le Journal International de Médecine
Entretien d’embauche avec Hervé Mangin
Lire les billets précédents sur la SAISON 2
Pourquoi je continue la série Lacan et la boîte de Mouchoirs ?
La SAISON 2 arrive – série Lacan et la boîte de mouchoirs
Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 2 juin 2014.
Improviser chaque mois, une séance est un défi que je ne me lasse pas de relever. Parfois difficile à venir, parfois comme coulant de source, l’écriture de chaque séance est une véritable aventure littéraire. À la manière des feuilletonistes du 19e siècle, je livre chacune des séances sans savoir vraiment encore ce que j’écrirai dans la suivante. Bien sûr, j’ai un canevas, mais ce canevas n’est pas arrêté et j’espère au cours cette saison donner plus de libertés à mes personnages.
La série est une forme littéraire qui est une façon très efficace pour un auteur de faire ses gammes journalières. Les contraintes qu’elle impose par sa forme et ses nécessités permettent à l’auteur d’exercer son imagination, mais aussi de consolider les bases techniques de narration.
Un nouveau personnage fait son entrée : Chloé. Vous la découvrirez dès cette séance 2 dans laquelle vous retrouverez, bien sûr, les personnages que vous connaissez déjà : Judith et Maxime.
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Et n’hésitez pas, lectrices et lecteurs, à me faire part de vos remarques et suggestions sur la série.
Si vous n’avez pas encore lu la Saison 1 – L’intégrale, il n’est jamais trop tard. Super promo du 3 juin au 8 juin @ 2,99 au lieu de
4,99EurPromo disponible sur : Amazon Kindle, sur Kobo, KobobyFnac et iBookStore
Pour ceux qui ne connaissent pas la série, je signale une offre exceptionnelle sur MonBestSeller : Les Séances 1,2&3 – Saison 1 sont en streaming. L’occasion de lire et découvrir gratuitement les 3 premières séances de la Saison 1.
Je vous souhaite une excellente lecture, que vous commenciez la Séance 1 de la SAISON 2 ou que vous vous lanciez dans la SAISON 1.
Lire les billets précédents sur la SAISON 2
La SAISON 2 arrive – série Lacan et la boîte de mouchoirs
Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 2 juin 2014.
J’ai invité Alex Nicol, auteur de romans policier, à partager son expérience d’auteur sur mon blog. Un parcours mouvementé qui démontre qu’il n’y a pas une seule voie pour devenir auteur, publier et rencontrer son public. La priorité, c’est avant tout l’écriture.
Puisse cette expérience vous inspirer, vous aider à mieux comprendre l’auteur que vous êtes, vous guider dans les choix pas toujours faciles à faire.
Je remercie Alex Nicol d’avoir accepté cette invitation.
1.
Ecrire… le rêve et l’envie de beaucoup… Je me suis lancé dans la rédaction d’un texte il y a trente cinq ans, alors que je résidais à Madras en Inde du Sud. L’environnement paradisiaque, la culture des habitants, la qualité des relations m’avaient poussé à traduire ces ressentis en mots couchés sur le papier et déjà sous forme de roman policier. Je le sais aujourd’hui la qualité du produit était médiocre. Pourtant la gâchette du plaisir avait tiré sa première balle et le révolver ne devait plus cesser de tourner.
2.
Vingt cinq ans plus tard, après des nouvelles rédigées dans une revue d’association, le besoin de tenter à nouveau la rédaction d’un roman policier avait titillé mes neurones et c’était plein de cette naïveté et de cette fougue de ceux qui croient en leur étoile que je me suis lancé dans l’aventure. Mais l’expérience de la vie m’avait donné une compétence supplémentaire, cette sagesse qui croît sur les têtes chenues. Le succès fut au rendez-vous. Un éditeur acceptait de me publier. Ce premier ouvrage, qui poursuit son histoire aujourd’hui encore aura atteint les 10.000 exemplaires. D’autres textes suivront en même temps qu’une réflexion sur la fiabilité de mon éditeur me faisait prendre conscience de la nature de ce monde dont j’ignorais l’existence : l’édition était un marigot où tournoyaient des requins. Avec 6 à 10% de droits, l’auteur, qui était le moteur de l’édition (car pas d’auteur, pas de livres, donc pas d’éditeur) jouait le rôle du petit poisson que d’épouvantables carnassiers tentaient de déguster tout en lui laissant un peu de vie pour qu’il poursuive sa tâche.
3.
Une nouvelle expérience avec un autre éditeur s’avéra tout aussi catastrophique. C’est à partir de ce moment là que je commençais à envisager de travailler pour mon compte. Dans un premier temps, les contacts avec un certain nombre de confrères rencontrés sur les salons du livre qui produisaient intégralement leurs ouvrages, firent souffler un vent de liberté. C’était ça la solution : écrire, trouver un imprimeur, diffuser les livres et continuer à jouir de ce plaisir de l’écriture et des rencontres. La réalité, lorsqu’on la creuse un peu, est moins rayonnante. Mes collègues s’épuisaient à voyager de librairies en supermarchés pour obtenir que leurs bouquins soient pris en dépôt-vente et finalement consacraient beaucoup de temps, d’argent et d’énergie pour pas grand-chose.
4.
Les premières liseuses avaient alors fait leur apparition. Cette piste m’apparut très prometteuse : la diffusion se faisait par Internet, supprimait un certain nombre d’intermédiaires (fabriquant de papier, imprimeur, transporteur, stockeurs) et tous les frais qui étaient liés à ces professions avec en plus, élément non négligeable, une baisse sensible du produit pour le lecteur et une rémunération convenable de l’auteur. Dans un premier temps, auteur patriote, je me suis tourné vers la FNAC pour diffuser mes romans sur leur liseuse KOBO. Ce fut un véritable parcours du combattant. Sans éditeur derrière lequel s’adosser, cela devenait quasiment impossible d’obtenir le sésame. Je suis alors allé voir Amazon dont la redoutable efficacité pour mettre en ligne un roman à partir d’un document tapé sur un traitement de texte me confirmait que j’avais frappé à la bonne porte. En même temps, je me lançais sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc) pour m’y faire connaître. Plusieurs romans y furent ainsi lancés avec des résultats encourageants. Cela me permit d’intégrer la communauté des auteurs indépendants (« les Indés ») et d’y croiser sur la toile des collègues passionnés par leur activité (Chris Simon, Jacques Vandroux, Christelle Morize, Laurent Bettoni, Agnes Martin Lugand, pour ne citer qu’eux mais il y en a eu beaucoup d’autres). J’ai beaucoup apprécié cette communauté de gens qui ne se prenaient pas la tête et partageaient leur expérience et leur gentillesse.
5.
Puis est venu à nouveau le temps de la réflexion : je passais plus de temps à « vendre » mes romans qu’à écrire d’autres histoires et, faut-il l’avouer, le plaisir n’était pas le même. En cherchant sur internet, j’ai fini par trouver une maison d’édition dont les valeurs répondaient aux miennes. La maison Numériklivres, sous la houlette bicéphale de Jean François Gayrard et d’Anita Berchenko avait fait le choix du Numérique pur et rémunérait très correctement ses auteurs. Par ailleurs, avant que je puisse lui soumettre un manuscrit, Jean François m’avait demandé de rédiger un petit texte pour répondre à cette question : « pourquoi voulez vous publier en numérique ? ». La nature de ma réponse conditionnait mon entrée dans son écurie.
Dois-je le dire ? Si je continue de participer à la promotion de mes livres sur Facebook, et ceux-ci sont maintenant disponibles sur tous les types de support, j’ai retrouvé le temps et le plaisir de l’écriture.
6.
Naturellement cette expérience est très personnelle. Certain s’y retrouveront peut être ; d’autres continueront de préférer le travail solitaire de l’artisan qui peaufine intégralement son objet d’art.
Finalement, seul compte le résultat, ce trésor inestimable, pur produit de notre imagination, qui, le temps d’un regard sur une page ou une tablette, transportera le lecteur en des contrées que ses rêves les plus fous n’auraient pu imaginer.
Texte © Alex Nicol
Photos – © NumeriKLivres
1ère mise en ligne et dernière modification le 1er juin 2014