La série littéraire auto-publiée : un emploi pour les auteurs ?

Volet 5

La page a déménagé. Pour lire l’article cliquez sur ce lien : La série littéraire auto-publiée : un emploi pour les auteurs ? 

 

GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

Cinquième volet d’un état des lieux et analyse de la situation et de la condition de l’auteur, de ses difficultés et de son devenir. Lire le volet 1, volet 2, volet 3 et volet 4

 

Une série spy avec Lacan !

Sotie le 7 juin au prix incroyable de 0,89EUR
Sotie le 7 juin au prix incroyable de 0,89EUR Disponible dès maintenant

En France, pays de la « cartésie », on ne fait jamais les choses comme tout le monde. Tout est matière à exception, la psychanalyse n’y a pas échappé !

J’ai découvert Jacques Lacan grâce à mon psychanalyste et j’avoue que j’aime le personnage et ses théories psychanalytiques. La psychanalyse n’est pas une science, encore moins une religion. Il ne s’agit donc pas d’y croire, encore moins de prouver son fondement. Il s’agit de s’y aventurer et de croire (un peu quand même !) qu’il y a possibilité pour chaque individu de s’améliorer.

À Paris, je rencontre peu de gens qui ont fait ou font une psychanalyse ou suivent toute forme de thérapie analytique. Si je compare avec New York, je pourrais dire que dans cette ville, je ne connais pas une seule personne qui n’ait pas son psychanalyste attitré.

Pourtant, il y a des curieuses et des curieux, qui aimeraient savoir ce qu’il se passe derrière la porte d’un cabinet de psy, sans pour autant avoir envie d’entamer une psychanalyse. Alors voilà, j’ai inventé les personnages de Judith et d’Hervé Mangin, psychanalyste formé à l’école de Lacan, pour vous introduire avec discrétion dans l’intimité d’une séance.

C’est ainsi que m’est venue l’idée d’écrire Lacan et la boîte de mouchoirs.

Sotie le 7 juin au prix incroyable de 0,89EUR
Sotie le 7 juin au prix incroyable de 0,89EUR

Une occasion rêvée, chers curieuses et curieux, de suivre une psychanalyse de chez vous ! Entrez sans être vus, prenez un fauteuil le 7 et 8 juin, achetez et lisez Lacan et la boîte de mouchoirs pour la somme de 0,89 EUR. La séance est bon marché ! 😉

Humour, dérision et psychologie humaine assurés.

Je ne l’ai pas prémédité, mais à entendre les premiers retours des bloggers cette semaine et l’intérêt prononcé que suscite le titre sur les réseaux sociaux, j’annonce avec cette première nouvelle une série avec Lacan. Je publierai une « séance » par mois.

Ne ratez pas la promotion de ce weekend à 0,89 EUR partout en Europe et à 0.99 $ aux États-Unis.

Profitez-en. Parlez-en autour de vous et partagez votre lecture sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille est précieux pour l’auteur indépendant que je suis.

Je vous souhaite un excellente semaine. Rendez-vous le 7 juin.

Sortie vendredi 7 juin @0,89EUR
Sortie vendredi 7 juin @0,89EUR
Mes ebooks sur Amazon
Mes publications sur Amazon
GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian
GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 4 juin 2013.

Auteurs, réveillez-vous ! Des solutions avant que ReLIRE ne vous dépouille

Chris Simon est l’auteure de quatre livres numériques dont trois auto-publiés. 

Mes ebooks sur Amazon
Mes ebooks sur Amazon

Auteurs réveillez-vous ! 

Ouvrez les yeux sur le numérique et devenez Indés pour sauver vos biens !

Relisez :

Réfractaires, oui, mais pas vaincus ! car l’histoire permet des vues plus larges sur les événements.

Et signez la pétition contre la loi ici : LIRE or not ReLIRE

 

Livre numérique dans une liseuse
Livre numérique dans une liseuse

C’est dingue, aberrant et une violation de la loi de la part de l’état Français. Une loi votée le 21 mars 2013 et  intitulée ReLIRE (Registre des livres indisponibles en réédition électronique), très bien expliquée dans le billet de S.I.Lex. Ce Registre est une liste de 60 000 livres indisponibles (avec des erreurs) et oblige les auteurs de ces indisponibles à se manifester dans les six mois c’est-à-dire avant le 21 septembre 2013, faute de quoi leurs livres indisponibles seront exploités d’office par un tiers. Le registre est géré par la BNF.

Si vous connaissez des auteurs, des ayants droits, même d’un seul livre, faites circuler l’information en les renvoyant sur les sites de références en fin de ce billet.

Il est impératif que les auteurs soient informés, se mobilisent et trouvent des solutions individuelles et collectives. Il y en a. Lisez l’excellent billet de François Bon et rejoignez le site de lesindisponibles.fr, une coopérative qui se propose de numériser les indisponibles sur la demande des auteurs pour que ceux-ci gardent la gestion de leurs oeuvres et reçoivent donc la rémunération qui découlerait d’une exploitation numérique. En effet, d’après le Registre l’auteur a jusqu’au 21 septembre 2013 pour prouver qu’il est l’auteur du(des) titre(s) qu’il réclame et deux ans pour l’exploiter, spécifie ce même Registre, faute de quoi les oeuvres réclamées retomberaient automatiquement dans ReLire.

La légende de Little Eagle
La légende de Little Eagle

La vraie solution contre une telle spoliation est de prendre en charge l’exploitation de vos oeuvres indisponibles. Des auteurs se sont déjà lancés tels que Florian Rochat, Serge Brussolo ou Gilbert Gallerne qui déclare dans un entretien sur Ecran Total :

Il va falloir faire un tri dans tout cela, et je pense que cela passera par une prise de conscience des auteurs reconnus qui disposent de titres oubliés. Je pense notamment à tous ces auteurs du Fleuve Noir, à tous ces gens qui fournissaient les collections policières ou de science-fiction dans les années 1970 à 1990 et dont la plupart des ouvrages sont aujourd’hui introuvables. On commence à voir cela aux États-Unis, et dans une moindre mesure en France, où l’on a encore quelques années de retard, mais cela va venir. Que des gens comme Brussolo commencent à y venir est un très bon signe.

Gilbert Gallerne réedite ses indisponibles sur Kindle
Gilbert Gallerne réedite ses indisponibles sur Kindle

Faites comme ces auteurs. Défendez vos droits en mettant les mains dans le cambouis et ne laissez pas une loi vous voler des années de travail et de dévouement. Vous pouvez les rejoindre en exploitant vous-mêmes vos oeuvres sur les plateformes numériques comme Amazon, Kobo et iBookStore, ou contacter la coopérative lesindisponibles.fr,  rejoindre Le droit du serf, collectif de réflexion et d’action qui propose de lutter contre cette loi et trouver de l’aide pour l’auto-publication auprès de ce blog.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter. Si vous connaissez d’autres organismes en mesure d’aider les auteurs d’oeuvres indisponibles, intervenez dans les commentaires.

Auteurs réveillez-vous ! 

Signez la pétition contre la loi ici : ReLIRE or not ReLIRE

Pour mieux comprendre cette loi et comment la contrer lisez :

S.I.Lex : De la loi sur les indisponibles au registre ReLIRE : la blessure, l’insulte et la réaction en marche

IDBOOX : Découvrir ReLire ou mourir ?

Actualitté/Billet de François Bon : Auteurs, contre l’État voleur, réclamez vos droits !

Le droit du serf sur La loi sur les indisponibles : Entretien avec Yal Ayerdhal

Page officielle du registre ReLIRE pour rechercher vos titres.

GOINGmobo, the magazine of the Mobile Bohemian

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 26 mars 2013.

Pourquoi en numérique ? Entretien avec Mohamed Mouras, auteur/blogueur

Aujourd’hui, j’accueille Mohamed Mouras, un blogueur depuis 2009 qui avoue volontiers qu’il aurait dû commencer le blogging bien plus tôt.

Mohamed Mouras n’écrit pas de fictions (pour l’instant), mais il vient de sortir un livre très ciblé au titre très « marketable » de Comment Vendre Son Livre Sans Faire Le Tapin. Un sujet, je pense, qui va vous intéresser. En effet, vendre ses ebooks reste la phase la plus difficile quand on est auteur.

J’ai rencontré Mohamed via Facebook. J’ai tout de suite apprécié sa générosité, son sens du partage, son énergie et une certaine efficacité, non dénuée d’humour, qui m’est familière. Mais place aux questions auquelles il a choisies de répondre.

Blogueur depuis 2009
Blogueur depuis 2009

Mohamed Mouras  répond au cinq questions

1.

Comment es-tu arrivé dans le numérique ?

Par la porte… comme tout le monde, j’imagine 🙂 Tout d’abord un grand merci pour ton invitation Chris. Je suis heureux d’être là J

Plus sérieusement, je suis à la base un blogueur et mes deux blogs principaux sont SemeUnActe.com (dédié au développement pro et perso) et SimpleDad.fr (dédié à la paternité).

J’ai commencé à bloguer en 2010 sur les conseils de ma femme. C’est une blogueuse littéraire depuis 2008. D’ailleurs, elle aime lire sur iPad, n’hésitez pas à faire un tour sur son blog LesLecturesDeLiyah.com et à lui toucher un mot de votre livre.

2.

Sur quelles plateformes les livres sur lesquels tu as travaillés sont distribués ?

Quelque part fin 2011, j’ai sorti mon premier livre, mais c’est vraiment en octobre 2012 que j’ai vraiment décidé de m’impliquer à fond dans la plateforme Kindle.

Pourquoi cette plateforme ? Comme tout le monde je pense : la simplicité et la rapidité de publication font qu’absolument aucune autre plateforme ne peut tenir la comparaison. D’ailleurs c’est la plus rentable et de loin !

J’ai récemment « essayé » de regarder pour publier sur iBooks, j’ai arrêté au bout de 20 minutes avec un mal de crâne. En clair, c’est du Apple. Ils veulent tout faire à leur sauce et rien qu’à leur sauce. Ça arrange bien Amazon qui pendant ce temps ne voit aucun vrai compétiteur se profiler. Ça n’arrange pas les auteurs indépendants, car être trop dépendant d’un seul acteur fait qu’on peut se retrouver du jour au lendemain blacklisté (avec tous les désagréments que cela suppose).

3.

Combien de temps passes-tu par jour à la promotion de ton dernier livre ? Cela empiète-t-il sur ton temps d’écriture ?

En ce moment ? Beaucoup trop si tu veux mon avis :-). Je viens de sortir un livre intitulé Comment Vendre Son Livre Sans Faire Le Tapin. Je suis très content de sa sortie puisqu’il est rentré en 19e position après seulement 16 heures d’existence.

En vente sur Amazon
En vente sur Amazon

Le problème c’est que c’est beaucoup de travail que de le maintenir dans le TOP20 et oui très clairement cela empiète sur mon temps d’écriture.

Qu’on ne se méprenne pas. Je suis très content de la sortie de mes deux derniers livres, tous deux dans le TOP30 mais c’est une chose que les indépendants ne voient pas forcément. Il y a une grosse somme de travail derrière un lancement de livre. Le point final de votre livre n’est que le début. C’est là que les choses sérieuses commencent.

Écrire un livre, c’est simple et c’est fun. Le vendre, ça, c’est plus compliqué ! D’où justement l’écriture de ce dernier livre qui à la base était une sorte de « post-it » personnel. Je l’ai partagé, car je voyais la possibilité d’aider beaucoup de monde et d’être remercié pécuniairement. Le temps me dira si j’avais raison !

En vente sur Amazon
En vente sur Amazon

4.

As-tu des conseils particuliers pour les auto-publiés ?

Oui ! Trois.

1. Écrivez ! Plus vous écrivez et plus vous occupez d’espace dans la bibliothèque virtuelle d’Amazon (ou d’un autre).

2. Un livre publié est un livre que vous voulez vendre, n’en ayez pas honte ! Je vois beaucoup d’indépendants qui se drapent dans « la pureté de leur art ». S’ils voulaient réellement rester « purs », ils se seraient contentés d’écrire leur livre, pas de le publier. Sortir un livre veut dire qu’on accepte de jouer le jeu de l’offre, de la demande et de la compétition (pas forcément de la rivalité d’ailleurs).

3. Le mot « marketing » est un mot obscène pour beaucoup. Pourtant, il permettrait à nombre d’auteurs d’apprendre que leurs livres n’est pas mauvais, c’est leur manière de le vendre qui est mauvaise (s’ils ont déjà une manière d’ailleurs… et non avoir une page facebook n’est pas une stratégie marketing).

5.

Comment vois-tu l’avenir de l’édition numérique ?

 En rouge et noir… OK je sors 🙂

Il y a un débat : le livre numérique va-t-il connaitre la même destinée qu’aux États-Unis ou allons-nous conserver notre exception culturelle et les livres numériques ne décolleront jamais en France.

Si vous participez au débat, c’est que vous n’avez rien lu de ce que j’ai répondu plus haut. La France a « absorbé » la totalité des révolutions américaines depuis plus de 20 ans. Si vous doutez de cette dernière révolution, eh bien révisez votre histoire.

Bref, le livre numérique n’en est qu’à ses débuts oui c’est un fait. Mais il fut un jour où tout le monde s’est demandé ce qu’était ce « MP3 »… aujourd’hui nos enfants se demandent ce qu’est un « CD ». Et mes deux enfants se demanderont certainement ce qu’est le « papier ».

Plus sérieusement, je ne peux pas dire à quelle échéance le papier sera inférieur au numérique, mais il n’y a pas à en douter une seule seconde. Ensuite est-ce que le livre papier disparaitra ? Je ne crois pas, mais je pense qu’il deviendra un objet de collection.

Plus intéressant je pense est de se demander : qui des trois géants va tirer son épingle du jeu ? Amazon, Google ou Apple ? Ou est-ce qu’un autre acteur entrera dans la course et bouleversera le tout. Rappelez-vous qu’Amazon Kindle, c’est 2007 aux USA et 2011 en France, tout est dit, je pense !

Merci Chris pour cette opportunité de m’exprimer sur un sujet qui me tient à cœur  🙂

En vente sur Amazon
En vente sur Amazon

A propos de l’auteur : Mohamed MOURAS est auteur de six livres que vous pouvez retrouver ici sur Amazon. Vous pouvez télécharger gratuitement son premier livre sur son blog principal SemeUnActe.com/livre-gratuit. Ses sujets de prédilection le leadership, l’efficacité et la motivation. N’hésitez pas à le contacter pour des conseils, il aboie beaucoup, mais mord peu 🙂

En vente sur Amazon
En vente sur Amazon


Lire les entretiens précédents d’auteurs auto-publiés :

Entretien avec Isabelle Bouvier

Entretien avec Charlie Bregman

Entretien avec Agnès Martin-Lugand

Entretiens croisés avec Laurent Bettoni

Entretien avec Emily Hill

Entretien avec Fabienne Betting

Entretien avec Florian Rochat

Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteur 


GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos  © Mohamed Mouras

1ère mise en ligne et dernière modification le 15  mars 2013

Pourquoi en numérique ? Entretien avec Charlie Bregman, auteur

J’ai rencontré Charlie Bregman via Facebook. À travers nos échanges j’ai ressenti chez lui une certaine joie et légèreté. Charlie Bregman signe et publie avec Vivement l’amour ! son premier ebook auto-publié. Le roman raconte, avec humour, l’histoire d’un jeune adolescent qui tombe amoureux dingue de l’adolescente qu’il ne lui faudrait pas.

Charlie Bregman se présente ainsi :

Je suis né en 1974 et je vis en Haute-Savoie. Je pourrais dire que j’ai été élevé parmi les vaches et nourri à la raclette, mais ça ferait un peu cliché. La vérité est légèrement différente et n’a absolument aucun intérêt. J’ai toujours aimé lire et j’écris depuis l’âge de 13 ans. En 2006, j’ouvre un blog et me lance dans une aventure passionnante avec un dessinateur : un roman y prend forme, sous forme de feuilleton illustré. Il constituera l’ébauche de mon premier livre : Vivement l’amour.

D’autres textes sont en cours d’écriture mais pas encore assez aboutis. J’ai le défaut d’être à la fois très impatient et d’aimer prendre mon temps pour faire les choses correctement…

Je vous laisse découvrir cet auteur à la personnalité joyeuse : cocktail d’humour et de désir, de modestie et de sens de la dérision.

Ebook en vente sur Amazon
Ebook en vente sur Amazon

Charlie Bregman répond au cinq questions

1.

Pourquoi en numérique ?

En tant que parfait novice, j’ai commis l’erreur de publier mon roman d’abord en papier, puis ensuite en numérique. Comme le projet m’avait habité durant de nombreuses années, j’étais très impatient de le voir pleinement concrétisé sous forme de livre papier. J’ai donc décidé de ne tenter ma chance auprès d’une seule grande maison d’édition, et lorsqu’ils m’ont fait part de leur refus sous forme de lettre type, je me suis dit que rester libre et indépendant sur toute la ligne serait une aventure tout aussi grisante, ce que je peux confirmer aujourd’hui.

Par contre, faire connaître son livre reste un travail pour lequel je n’étais absolument pas préparé (et absolument pas conscient à quel point il déborde sur le reste des activités), et c’est tout naturellement que je me suis orienté vers la publication en numérique, afin de pouvoir toucher plus de lecteurs. Lorsque l’on constate que certains livres ne restent qu’un ou deux mois à peine en librairie avant de retourner direction le pilon, il est clair qu’un nouvel auteur n’a qu’une chance très infime de se faire une place au sein de cette société d’hyper-consommation. En numérique, un ouvrage publié n’est pas supprimé au bout de plusieurs semaines en cas de ventes insuffisantes.

Et puis, je pense que l’avenir de la lecture se trouve d’autant plus dans ce support, qu’avec la crise, cela permet d’acquérir des ouvrages à des coûts très compétitifs.

2.

Comment as-tu défini le prix de ton ebook ? Les raisons  ?

Lorsque l’on écrit un roman, on ne le fait pas en gardant à l’esprit des idées de rentabilité ou de retour financier. Certains ouvrages le permettent peut-être, mais pas le roman. On écrit parce que l’on aime écrire, et si le succès est toujours quelque chose que l’on espère, on sait très bien qu’il ne constitue qu’une rencontre chanceuse d’un auteur avec un lecteur, à un instant T. Donc, pour moi, l’objectif était avant tout de pouvoir diffuser le livre en me mettant à la place du lecteur. Personnellement, quand je vois que certains éditeurs commercialisent leur version numérique au même tarif que la version papier, c’est du foutage de gueule. La vraie révolution du numérique, c’est de pouvoir réduire les coûts tout en augmentant l’impact écologique : zéro intermédiaire, zéro transport, « zéro » pollution (hormis celle produite pour la fabrication des liseuses, tablettes et ordinateurs, mais qui n’est pas du ressort de l’auteur). C’est une démarche qui peut paraître très indépendantiste, mais lorsque l’on voit, chez les éditeurs papier, qu’un auteur ne touche que 8 à 10% de royalties sur le livre qu’il a écrit, et que tout le reste sert à nourrir les autres acteurs de la chaine du livre, il y a quand même quelque chose qui ne tourne pas rond.

J’ai décidé de publier mon livre (420 pages en version papier) à 4,99€. Prix psychologique inférieur à 5€, sur lequel il doit me rester environ 3,20€ avant prélèvement des impôts sur le revenu. Pour un ebook téléchargé, pour un même résultat, il me faudrait vendre plus de deux livres papier. Pour le lecteur, au tarif du livre papier à 19€, cela représente le pouvoir d’acheter quatre livres au lieu d’un seul.

Je suis prêt à parier que les passionnés de lecture les plus réticents envers le numérique changeront très rapidement d’avis une fois qu’ils auront essayé !

3.

As-tu fait la couverture de ton ebook  ? Comment ?

Pouvoir concevoir moi-même ma couverture a été un des atouts qui m’a encouragé à passer à l’auto-édition. Après des études d’architecture, sans avoir eu ni le talent ni la formation pour exercer en tant que graphiste, j’ai pourtant toujours gardé un plaisir immense à jouer avec le dessin pour exprimer des idées. Je voulais une couverture pleine de symbolique, où l’on puisse comprendre d’emblée les thèmes principaux du roman, qui sont l’amour, l’adolescence et la sexualité, avec le réveil hormonal comme véritable cause cachée de ce que l’on peut qualifier d’impatiences amoureuses.

Pour résumer le concept, les 13 fleurs symbolisent l’entrée dans l’adolescence, en faisant référence au terme de « teenager » des anglo-saxons, que l’on emploie pour les 13-19 ans et la petite « bestiole » rouge qui se fait la malle vers l’intérieur du livre vous invite à la suivre !

4.

Fais-tu de la vente directe ?

Oui, je commercialise moi-même mon ouvrage sur le site officiel Syblio, avec paiement sécurisé via Paypal pour la version papier. Pour la version numérique, j’ai préféré pouvoir bénéficier des journées de promotion gratuite du programme Kindle Direct Publishing d’Amazon, pour lesquelles une clause d’exclusivité est exigée.

5.

Combien de temps passes-tu par jour à la promotion de ton livre ?

Promouvoir un livre sérieusement demande beaucoup de temps (d’où la réelle légitimité des « bons » éditeurs, il faut le reconnaître). Jusqu’à maintenant, je n’avais pas suffisamment de temps pour le faire correctement. Depuis le début d’année, j’ai pris conscience de cette nécessité (le nombre de téléchargements du livre en était arrivé au point mort) et j’essaie de faire connaître mon livre un peu plus activement, même si cela se fait au détriment de mes heures de sommeil.

Cela porte ses fruits. 320 téléchargement ont été effectués lors de la dernière promotion gratuite, avec une reprise des ventes à l’issue de ces deux journées. Les raisons de ce « succès » relèvent malgré tout plus d’un coup de chance d’une réelle maîtrise des stratégies de marketing de ma part : cette promotion a été relayée par le site AUTO-ÉDITION qui a bénéficié d’une forte promotion de la part des auteurs indépendants au même moment (je les en remercie !)

Pour le reste, j’utilise les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Viadeo, sans toutefois savoir les maîtriser pleinement pour le moment.

Ebook en vente sur Amazon
Version papier  en vente

 

Lire les entretiens précédents d’auteurs auto-publiés :

Entretien avec Agnès Martin-Lugand

Entretiens croisés avec Laurent Bettoni

Entretien avec Emily Hill

Entretien avec Fabienne Betting

Entretien avec Florian Rochat

Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteur 


GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

 

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos  © Charlie Bregman

1ère mise en ligne et dernière modification le 25 février 2013

Comment devenir écrivain sans passer par la poste ?

Je rebondis sur une fabuleuse nouvelle, annoncée par Écran Total. Agnès Martin-Lugand a écrit un roman Les gens heureux lisent et boivent du café. Avec l’aide d’un autre auteur Laurent Bettoni, elle l’a retravaillé et auto-publié sur Amazon fin décembre. En une semaine, son livre se retrouve numéro un des ventes. Mais, qui, s’en est aperçu ? Quelques auteurs auto-publiés qui s’intéressent de près à ce qui se passe sur Amazon et sur les autres plate-formes de vente et les lecteurs.

3000 exemplaires en 3 semaines
70 commentaires

Agnès a fait deux/trois entretiens sur des blogs d’auteurs dont le mien dans Pourquoi en numérique ? Et une télé régionale FR3 Normandie. Ce sont donc les lecteurs qui ont tout fait ! Ils existent donc ces lecteurs numériques. Ce ne sont pas des fantômes. Ils lisent, ils sont curieux et se passent le mot sur les livres qu’ils aiment. Le roman existe donc par les lecteurs.

Ainsi de lecteur en lecteur, le roman a oscillé entre la première et la troisième place pendant moins de deux mois sur le top 100 littérature générale d’Amazon et gardé une première place dans le Top 100  littérature sentimentale pendant quatre semaines. Et tout ça sans l’aide d’aucun média. C’est ce qu’il y a de plus intéressant dans ce succès.

J’ai lu les deux premiers chapitres du livre (pas eu encore le temps d’en lire plus) et je comprends pourquoi un éditeur, Michel Lafon, l’a contactée. On adhère de suite au personnage, on a une empathie directe, instantanée avec l’héroïne. Voilà un éditeur qui ne boude pas le numérique, mais l’observe sur les plate-formes de distribution.

Les contes de fées arrivent finalement sur Amazon France. Le rêve américain Made in France enfin dans la réalité et non plus que dans les séries ! 😉  Agnès Martin-Lugand est sans doute la première auteure francophone à avoir dépassé les ventes de 50 Shades of Gray sur plusieurs semaines et à avoir signé, grâce à cette performance, un contrat avec un grand éditeur papier. Et tout ça sans les médias. Hey hello les « Grands » médias et sites qui parlent du numérique vous n’avez pas l’impression de rater quelque chose ?!  Êtes-vous vraiment indispensables dans un nouveau système ?

J’entends déjà dire, oui mais c’est de la littérature sentimentale donc commerciale, patati patatata… Je vous rassure toute la littérature, tous les genres, tous les formats romans, nouvelles et poésies existent en ebook via des auteurs indépendants ou des éditeurs « Pure Players ».  Une partie de la littérature d’aujourd’hui, et de demain sans doute, est en numérique.  Des livres moins chers et une foison de nouveaux auteurs vous sont proposés.

Pour Agnés, ce premier roman et une belle réussite et très encourageante pour les auteurs indés et les lecteurs ! Oui, les lecteurs jouent un rôle important dans cette histoire. Ils sont des personnages principaux. Ça me laisse rêveuse, en tant qu’auteure auto-publiée mais aussi en tant que lectrice en numérique.

Dépêchez-vous d’acheter Les gens heureux lisent et boivent du café, car il sera bientôt à 20 euros en version papier au lieu de 2,68 aujourd’hui sur Amazon !

4e de couverture
Le livre existe aussi en version papier

 Lire les entretiens précédents d’auteurs auto-publiés :


Entretien avec Agnès Martin-Lugand

Entretien avec Emily Hill

Entretien avec Fabienne Betting

Entretien avec Florian Rochat

Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteur 


GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos  © Agnès Martin-Lugand

1ère mise en ligne et dernière modification le 15 février 2013

MON PROCHAIN GROS TRUC, si j’ose dire.

Mon prochain gros truc est l’adaptation française de The Next Big Thing, un mème viral dans lequel les auteurs exposent leur prochain projet puis invitent d’autres auteurs à faire de même sur leurs blogs respectifs.

C’est à Jean-Basile Boutak, un des auteurs de Historietas (ebook auquel j’ai participé) chez Edicool que je dois d’avoir été « tagué ».

ebook en vente sur Edicool, Amazon.fr et itunes
ebook en vente sur Edicool, Amazon.fr et itunes

L’expression « gros truc » en français me fait sourire, mais je comprends pourquoi cela n’a pas été traduit par grand machin ou grosse chose. 😉

Je dois avouer que j’aurais sans doute passé mon tour si je ne venais pas de finir un premier jet de mon roman en cours. Je n’aime pas vraiment parler de mes projets – peur de perdre l’énergie et le désir qui me portent. Mais je me suis dit, pour une fois, sois à la hauteur de tes personnages, fais face à tes peurs.


1. Quel est le titre de votre prochain texte ?

Je ne vais pas le dire, je veux faire la surprise !

2. D’où vous vient l’idée principale ?

De mon premier roman Ma mère est une fiction  chez Publie.net, dans lequel j‘ai fait se croiser quatre histoires. J’ai été sollicitée et encouragée sur les réseaux sociaux par des lecteurs (et même un éditeur) à développer l’une d’entre elles en roman, je me suis dit qu’ils avaient peut-être raison et j’ai essayé.

En vente sur Publie.net, Amazon, Bookeen, iBookStore...
En vente sur Publie.net, Amazon, Bookeen, iBookStore…

3. À quel genre appartient-il ?

Je ne pose jamais la question du genre. À tort peut–être ? Je me concentre sur l’histoire, les personnages. Cependant, je sens ce roman au croisement du roman d’anticipation et de l’uchronie.

4. Si votre texte était adapté au cinéma, quels acteurs verriez-vous dans les rôles principaux ?

Cette question me parle pour deux raisons. 1. L’ histoire au départ était une nouvelle de quatre pages. Ma première idée, en la relisant, était d’en faire un scénario de long-métrage, car je voyais le film. 2. J’écris mes romans en utilisant les techniques du scénario. Il faut dire que c’est ma formation. Cependant, je n’ai pas envie pour l’instant de mettre des visages connus sur mes personnages alors que je le ferais si j’écrivais un scénario.

 5. Quel est le synopsis du texte en une phrase ?

Un voyage qui tourne mal, très mal et met en péril la vie du personnage principal. 😉

6. Allez-vous être publié par un éditeur ou en auto-édition ?

Je n’ai pas décidé, mais l’auto-édition numérique me convient très bien. J’ai déjà publiés deux livres.

7. Combien de temps avez-vous mis pour produire votre premier jet ?

Deux mois. Mais c’est maintenant que le travail le plus long commence.

8. À quel autre livre pouvez-vous le comparer ?

Aucun pour l’instant. Mais je n’ai pas lu tous les livres !

9. Qui ou quoi a inspiré l’écriture de votre livre ?

C’est une histoire que j’avais dans la tête depuis une douzaine d’année. Mais, je ne sais pas pourquoi, je n’arrivais pas à m’asseoir et à l’écrire. Et puis un jour au printemps 2011, j’ai enménagé dans un nouvel appartement et j’ai trouvé sous une latte du plancher qui bougeait, un billet d’1 dollar. Qui avait laissé ce billet ? Les propriétaires avaient-ils connaissance de cette cachette ? Ces questions en ont  apporté d’autres.  À quoi servent les traces ? Le souvenir ? La mémoire permet-elle de nous apprendre quelque chose sur nous-mêmes et sur la nature humaine ? J’ai remis le billet et repositionné la latte et j’ai écrit la première version.

10. Que pourriez-vous dire pour piquer l’intérêt de votre lecteur ?

Une des quatre parties de Ma mère est une fiction est ma matrice et permet une incursion dans le roman .

Pour prendre la suite, et se soumettre à cette pratique virale, j’invite Fabienne Riveyran, , Marlène Tissot, Claire Roig, Camille Philibert-Rosignol, Éric, Dubois, Laurent Bettoni, Olivier Moyano, Florian Rochat, Jean-Christophe Heckers, Adam Molariss. S’ils le veulent, bien sûr.

Bibliographies

A partir de 0,95
A partir de 0,89
  • GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

 

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos ©Publienet ©Chris Simon

1ère mise en ligne et dernière modification le 13 février 2013

Pourquoi en numérique ? Entretien avec Agnès Martin-Lugand, auteure

La page a déménagé. Cliquez sur le lien pour  lire l’article :  Pourquoi en Numérique ? Entretien avec Agnès Martin-Lugand, Auteure

 

3000 exemplaires en 3 semaines

 

 

 Lire les entretiens précédents d’auteurs auto-publiés :

Entretiens croisés avec Laurent Bettoni

Entretien avec Emily Hill

Entretien avec Fabienne Betting

Entretien avec Florian Rochat

Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteur 


GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

 

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos  © Agnès Martin-Lugand

1ère mise en ligne et dernière modification le 18 janvier 2013

 

Pourquoi en numérique ? Entretien avec Sylvie Lavoie, blogueuse

Je suis tombée sur le blog de Sylvie Lavoie, Je lis en numérique et j’adore, au fil de mes balades sur la toile, naviguant d’un lien l’autre, d’un réseau social l’autre. Le nom m’a de suite interpellé. J’en aime la simplicité et l’excès de la fin.

Je suis toujours à la recherche de nouvelles blogueuses/blogueurs qui lisent en numérique, d’une part pour leur proposer mes ebooks, d’autre part pour les inviter dans cette rubrique, créée pour accueillir toutes celles et tous ceux qui participent à la numérisation littéraire des esprits. 😉

J’aurais pu rencontrer Sylvie d’une autre manière, car je me suis rendue-compte, après coup, que nous appartenions au même club de lecture numérique ! Club qui lui a donné envie de créer ce blog. Sylvie dirige aussi une librairie virtuelle d’ebooks illustrés pour enfants.

Mystérieuse et franche, simple et byzantine, timide et passionnée, responsable et fantaisiste, Sylvie Lavoie est un personnage curieux et une personne curieuse. Elle ajoute donc à ses nombreuses activités, Je lis en numérique et j’adore, dans lequel elle partage, depuis mars 2011, ses lectures d’adulte, avec un grand appétit et plein d’enthousiasme. Ses goûts littéraires me semblent assez variés. Déjà partenaire avec Onlit, et StoryLab, elle aime la litttérature enfantine (en tant qu’auteure aussi) et la littérature générale. Sylvie s’intéresse particulièrement à la mise en perspective de la lecture et la pédagogie et de la technologie et la littérature :

Éducatrice en petite enfance, praticienne en santé naturelle et ayant toujours écrit ; du simple journal intime à la création de sites web, de livres pratiques sur les plantes médicinales, de livres pour enfants. Toujours à l’affût des nouvelles technologies qu’elle découvre, elle expérimente toutes les possibilités pour transmettre son expérience au service des créateurs du monde littéraire.

C’est ainsi qu’elle arrive au monde numérique.

Blog de lectures
Blog de lectures

Sylvie Lavoie répond à cinq questions

1.

Comment es-tu arrivée dans le numérique ?

J’y ai fait mon entrée sur deux paliers soit en tant que lectrice et en tant qu’auteure jeunesse.

Mon arrivée dans le numérique en tant que lectrice :

La première fois que j’ai lu un livre numérique, c’est en expérimentant un e-lecteur sur mon agenda électronique. J’ai tout de suite trouvé des avantages du livre papier malgré des restrictions sur cet appareil. L’écran n’était pas très large mais lorsqu’on lit, nous n’avons pas besoin de voir la page entière. Une fois cette habitude acquise, j’aimais bien faire descendre les pages avec mon pouce.
De plus, je pouvais adapter les polices d’écriture pour plus de confort de lecture en rapport avec ma vue.

Puis, je me suis procurée une tablette numérique que j’ai expérimentée pour la lecture et comme je voulais lire à l’extérieur, je suis passée à une liseuse à encre électronique qui s’ajuste à la lumière du jour.

Mon arrivée dans le numérique en tant qu’auteure jeunesse :

Depuis quelques années, j’écris des histoires pour la petite enfance. Je m’associe avec des illustrateurs pour réaliser des manuscrits illustrés. J’ai participé également à des projets comme Tandem jeunesse. Chaque projet finalisé, nous nous dirigeons vers les maisons d’édition en leur soumettant notre manuscrit. Malheureusement, cette démarche ne porte pas les fruits espérés. L’attente et la compétition me découragent.

C’est alors que je songe à proposer nos livres sous forme numérique en créant une librairie virtuelle pour enfants. Ce projet m’oblige à étudier les meilleurs formats pour visionner des illustrations numériques afin de les adapter aux différents supports multimédia. Je découvre une autre branche de la littérature jeunesse contemporaine.

Liseuses
Liseuses

2.

Pourquoi en numérique ?

Avec la liseuse, j’ai trouvé mon support idéal de lecture. J’ai recommencé à lire mes classiques, disponibles gratuitement partout sur le web. Je me suis abonnée à une bibliothèque virtuelle où de chez-moi j’emprunte mes  » e-books » régulièrement. Ouvrir ma liseuse c’est comme ouvrir une porte sur le Monde avec tous les livres à ma disposition. Quoiqu’il m’arrive encore de lire des  » livres papiers », je n’éprouve plus de différences proprement dites avec ma lecture virtuelle. Une fois installée dans l’histoire, on oublie le support qui nous le livre. Ceci dit, j’apprécie davantage le confort de ma liseuse.
 Elle est si légère dans mes mains.

3.

Lis-tu un genre particulier ?

Dans mon aventure avec les livres numériques, je suis privilégiée grâce aux contacts établis par le biais de mon blog. Des lectures en commun, des  » challenges » et des propositions de maisons d’éditions m’amènent à lire des genres différents. J’aime les découvrir ainsi que leurs auteurs.

On assiste avec le monde de l’édition numérique à plus de liberté pour les auteurs à publier leurs oeuvres. Il y en a vraiment pour tous les goûts et c’est à nous de chercher dans le vaste choix proposé sur le web.

Liseuse Kindle
Liseuse Kindle

4.

Qui sont tes clients ?

J’écris mes chroniques littéraires pour le plaisir. J’ai débuté mon blog avec cette idée en tête et c’est dans cet esprit qu’il se développe de jour en jour. S’y est greffé de belles rencontres et des propositions de partenariat avec des maisons d’édition numérique qui en échange d’une critique me font parvenir un livre. Il arrive aussi que des auteurs m’en fasse la demande ainsi que des visiteurs qui parfois  me suggèrent des titres.

5.

Quels sont tes souhaits sur l’évolution, le développement de l’édition numérique ?

Je souhaite que les livres numériques pour enfants soient mieux exploités par les parents et les intervenants de l’enfance. Que les créateurs jeunesse trouvent leur place dans ce marché et diminuent leurs réticences à franchir le pas. Ayant expérimenté maintes fois le visionnement d’e-books auprès des enfants, que ce soit sur un ordinateur ou une tablette électronique, je peux vous affirmer que la même magie d’entendre et de voir une histoire est toujours la même pour eux.
 De plus, les livres électroniques sont moins coûteux que les livres papier d’où la facilité à se créer une belle bibliothèque jeunesse touchant des thèmes pédagogiques des différents stades de développement de l’enfant.

Suivre Je lis en numérique et j’adore

Blog de lectures
Blog de lectures

 

Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteur 


GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

 

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos  ©SylvieLavoie ©Florian Rochat

1ère mise en ligne et dernière modification le 11 janvier 2013

Entretiens croisés entre Chris Simon et Laurent Bettoni_6. Nouveau statut pour l’écrivain ?

Cette rubrique est née d’une idée de Laurent Bettoni. Il m’a proposé ces entretiens croisés entre son blog Écran total et le mien. J’ai accepté aussitôt.

Nous produisons tous les deux des ebooks. Et si ma carrière d’éditée a pris son envol en numérique, j’ai publié longtemps sur la toile et en revues papier. De même que Laurent a publié chez des éditeurs avant de se lancer dans l’aventure de l’auto-publication numérique.

© @Louise_imagine & ©Laurent Bettoni
© @Louise_imagine & ©Laurent Bettoni

Nous échangerons autour de six questions. Chaque question sera publiée en alternance sur mon blog et sur celui de Laurent Bettoni Écran total. « Croisé » signifie que nous avons établi un véritable cross-over entre nos deux blogs ; les questions 1, 3 et 5 seront traitées sur Le baiser de la mouche, les questions 2, 4 et 6 sur Écran total.

Au-delà du plaisir que nous prenons tous deux à échanger et à partager sur le thème du livre et de l’autoédition numériques – un vrai plaisir littéraire – nous espérons susciter des réactions, des réflexions, des débats. Un engouement, qui sait…

Sans cloisonnement sans préjugé faisons place à la 6e et dernière question :

Lire la Question 6  surEcran Total

Lire les Q1, Q2, Q3, Q4, Q5

Bibliographies

Des ebooks de 0,00 à 4,00 Euros
Des ebooks de 0,00 à 4,00 Euros

Chris Simon :

Laurent Bettoni :

GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

 

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos © Louise_Imagine, © LaurentBettoni

1ère mise en ligne et dernière modification le 6 janvier 2013