#Lundiblogs fête ses deux mois

 Si vous découvrez le #lundiblogs cliquez ici et pour un historique
#lundiblogs  est un rendez-vous des blogueurs chaque lundi.

Comment ça marche ?

  • Tous les lundis et uniquement les lundis vous tweetez un de vos billets avec le hashtag #lundiblogs.

De la qualité des contenus dépend le succès de lundiblogs :

  • Tous les sujets sont permis : littérature, sciences, sciences humaines, techniques, prose, poèsie, photos, films, art plastique…
  • N’oubliez pas que vous demandez du temps aux internautes pour découvrir ou lire votre billet, alors respectez ce temps qu’ils vous donnent :
  • Pas de publicité, pas de lien de blog, pas de lien qui mène vers un autre lien et ainsi de suite, personne n’a le temps pour ça ! mais un lien d’un billet précis avec un sujet défini.
  • Si vous lisez un billet intéressant qui n’a pas le #lundiblogs invitez l’auteur du blog a participé aux lundiblogs.

Lundi blog est un système collaboratif, chaque abonné par sa participation fait la qualité et la réputation des lundiblogs.

Pour être lu et retwitté :

  • Soignez vos contenus.
  • Mettez une accroche de quelques mots pour donner envie de lire votre billet. Si vous n’avez rien écrit de nouveau billet pendant le weekend, vous pouvez tweeter un ancien billet qui vous semble toujours digne d’intérêt.

Pour une bonne utilisation de twitter :

  • Un tweet disparaît au bout d’une heure. Donc il n’est pas inutile de twitter trois fois par jour le même billet. À cet effet, je vous conseille de changer l’accroche car un même Twittos accrochera peut-être à la deuxième accroche de votre billet et le lira.
  • Retweetez les billets #lundiblogs que vous avez lus et que vous avez trouvés intéressants afin de partager de bons contenus avec vos followers.
  • Engagez un dialogue avec les blogueurs de ces billets qui vous ont plus, créez des liens, commentez directement sur leurs blogs si vous en avez le temps et l’envie.

Que permet #lundiblogs  :

  • Donner un succroit de visiblité à de nombreux blogueurs.
  • Une traçabilité des billets twittés et donc un accès plus facile. Car il suffit à tout twittos de faire une recherche #Lundiblogs pour voir la liste de tous les sujets twittés chaque lundi.
  • De remettre en circuit des billets toujours d’actuallité, mais qui ne circulaient plus. Par exemple si vous n’avez pas de nouveau billet à tweeter lundi prochain, vous pouvez twitter un ancien billet dont le contenu vous semble toujous d’actuallité ou intéressant.
  • Lire, commenter et retweeter les billets des autres blogueurs et communiquer avec eux.
  • Inviter les blogueurs que vous appréciez sur les réseaux  à suivre lundiblogs sur Twitter @lundiblogs et à participer.
  • Vous encourager à créer et à lire des contenus originaux.
  • Dynamiser la communauter des blogueurs.

Prochain rendez-vous et date d’anniversaire (2 mois d’existence) le lundi 21 avril 2014. Soyez nombreux à participer. Je rappelle que tous les auteurs et lecteurs de blogs sont invités, cependant j’aimerais rappeler ceci :

Pas de publicité, de promotion de livres ou de produits. Les  billets à but promotionnel ne seront pas retweetés par @lundiblogs et s’ils deviennent persistants, ils seront reportés comme spams. Désolée, mais lundiblogs refuse d’être un support publicitaire de plus dans le paysage des réseaux sociaux.

J’espère que ces lundis vous motiveront pour écrire de nouveaux billets riches en informations, en idées, en prose et en poésie. Créer un espace d’échange et de partage, dans lequel chacun peut venir puiser, est aussi la mission de ce rendez-vous hebdomadaire.

Chaque lundi, n’oubliez pas de mentionner le hashtag #LundiBlogs dans vos tweets.

Suivre lundiblogs sur Twitter @lundiblogs

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Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 16 avril 2014.

Photos – crédits : © Chris Simon – 2014

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Bilan : premier lundi des #Lundiblogs

 Si vous découvrez le #lundiblogs cliquez ici pour en savoir plus. 
#lundiblogs  pour son premier lundi (lundi 24 février 2014) a rassemblé une quarantaine de blogueurs, qui ont posté une cinquantaine de tweets et généré plus d’une centaine de retweets. Dans l’ensemble les billets étaient de bonne qualité. Ne jamais oublier que le contenu est important. Si vous voulez être lu, retweeté et voir votre billet faire le tour des réseaux sociaux, écrivez des billets avec du contenu : expériences, idées, infos détaillées, essai personnel ou connaissances particulières, réflexions sur un événement, un sujet…
 Vous étiez motivés, ça promet.
Retour sur le #lundiblogs
Un retour sur le #lundiblogs

Comment ça marche ?
Tous les lundis et uniquement les lundis vous tweetez un de vos billets avec le hashtag #lundiblogs. N’oubliez pas de mettre une accroche de quelques mots pour donner envie de lire le billet. Si vous n’avez rien écrit de nouveau pendant le weekend, vous pouvez tweeter un ancien billet qui vous semble toujours digne d’intérêt.

ça a bien fonctionné et de manière générale, chacun de vous a respecté les règles de base pour le bon fonctionnement du #lundiblog.

Pour que ça marche encore mieux :

  • Retweetez uniquement le lundi les tweets d’autres blogueurs qui possèdent le hashtag #Lundiblogs.
  • Réagissez à leurs billets, commentez-les directement sur les blogs.
  • Si vous n’avez pas de nouveau billet à tweeter, profitez-en pour lire, commenter ou retweeter les billets des autres participants.
  • Invitez vos amis à suivre lundiblogs sur Twitter @lundiblogs.

Prochain rendez-vous le lundi 3 mars 2014. Soyez nombreux à participer. Je rappelle que tous les auteurs et lecteurs de blogs sont invités, cependant j’aimerais faire une petite mise au point :

Pas de publicité, de promotion de livres ou de produits. Les  billets à but promotionnel ne seront pas retweetés par @lundiblogs et s’ils deviennent persistants, ils seront reportés comme spams. Désolée, mais lundiblogs refuse d’être un support publicitaire de plus dans le paysage des réseaux sociaux.

J’espère que ces lundis nous motiveront pour écrire de nouveaux billets riches en informations, en idées, en prose et en poésie. Créer un espace d’échanges et de partage, dans lequel chacun peut venir puiser, est la mission de ce rendez-vous hebdomadaire.

N’oubliez pas de mentionner le hashtag #LundiBlogs dans vos tweets.

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1ère mise en ligne et dernière modification le 25 Février 2014.

Photos – crédits : © Chris Simon – 2014

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Lancement du #Lundiblogs

Comme promis, voici ma proposition : #lundiblogs
Mais, qu’est-ce que c’est ?

À l’heure ou les médias plus anciens envahissent le web et matraquent les mêmes infos en boucle, à l’heure ou les réseaux sociaux commencent à devenir des panneaux publicitaires, je me dis qu’il est temps de nous unir en partageant et répandant nos propres informations, nos propres réflexions, nos propres idées. Certains échanges comme les vases communicants ou le web-association des auteurs existent déjà, soit, et partagent et échangent mensuellement autour d’un thème donné.

J’ai envie d’aller plus loin et d’inviter blogueurs et auteurs de tous horizons pour un rendez-vous hebdomadaire.

Ils ne vous aura peut-être pas échappé que je diffuse un Mag sur scoop.it, rassemblant des billets et articles autour de l’auto-publication, des indés, du marketing et de l’écriture. Ce Mag semble être nécessaire puisqu’il a bénéficié en moins d’un mois d’un large suivi et de nombreux re-scoop.

Au-delà de ce Mag des Indés, j’échange et retweete déjà de nombreux auteurs et blogueurs sur le net, mais je crois qu’on pourrait encore aller plus loin dans le partage et l’échange…

Nous sommes nombreux à bloguer sur des sujets très divers et beaucoup de blogueurs ne se connaissant pas ou peu. Il serait intéressant de se rencontrer plus ponctuellement et se donner toutes les chances de se connaître. Je propose donc afin d’élargir le plus possible notre visibilité et nos échanges de créer un mème qu’on appellera #Lundiblogs. Pourquoi le lundi ? Parce que le lundi matin de nombreuses personnes consultent le web pour s’informer et aussi parce qu’il existe déjà un mème anglophone du même nom #MondayBlogs crée par Rachel Thompson , un auteur de fiction, aussi consultant en marketing social et branding et dont je me suis inspirée. De bonnes raisons de choisir ce jour pour bien commencer la semaine.

Ainsi, d’un continent à l’autre, nous pourrons échanger non pas seulement dans une seule et unique langue. Francophone et francophile, anglophone et anglophile pourront se retrouver et créer des liens entre les communautés linguistiques.
Ce rendez-vous possède d’autres intérêts : celui de motiver chaque blogueur à écrire pendant le weekend et enrichir encore un peu plus la communauté web et la réflexion de chacun.

Danse de la liberté
#LundiBlogs journée d’échanges

Comment ça marche ?
Tous les lundis et uniquement les lundis vous tweetez un de vos billets avec le hashtag #lundiblogs. N’oubliez pas de mettre une accroche de quelques mots pour donner envie de lire le billet. Si vous n’avez rien écrit de nouveau pendant le weekend, vous pouvez tweeter un billet plus ancien qui vous semble toujours digne d’intérêt.

Le même jour, partagez les tweets d’autres blogueurs qui possèdent le hashtag #Lundiblogs.

Tweeter
Nombreux blogueurs sont familiers avec Twitter et savent rendre un tweet attrayant, mais d’autres sont peut-être moins expérimentés et ce sera pour eux une occasion de s’y exercer, de découvrir ou d’approfondir les fonctions de ce réseau.

Comment se connecter ?

  • En retweetant tous les billets qui vous intéressent ou pourraient intéresser vos followers bien sûr, mais aussi en lisant les billets des autres blogueurs.
  • Réagissez à leurs billets, commentez-les directement sur les blogs.
  • Tous les mardis, entrez dans la fenêtre de recherches de Twitter le hashtag #lundiblogs et vous verrez tous les billets qui ont été tweetés et retweetés. Grâce à cette liste de tweets, il vous sera facile de suivre les auteurs ou blogueurs de #lundiblogs et d’élargir vos horizons et vos followers éventuels à travers une vraie relation d’écriture et de lecture et grâce à du contenu.

Je vous propose le premier rendez-vous le lundi 24 février 2014. Soyeux nombreux à participer. Je rappelle que tous les auteurs de blogs sont invités.

Occupons le web, il nous appartient de le rendre intéressant ! Partagez ce billet.

J’espère que ces lundis nous motiveront pour écrire de nouveaux billets riches en informations, en idées, en prose et en poésie.

N’oubliez pas le hashtag #LundiBlogs. Tweetez un de vos billets le lundi 24 février 2014 et retweetez les billets des autres blogueurs qui portent la mention #lundiblogs.

Suivez lundiblogs sur le compte Twitter : @lundilogs

Des suggestions ou des questions, n’hésitez pas à les exprimer ici où à me contacter.

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1ère mise en ligne et dernière modification le 19 Février 2014.

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Pourquoi en numérique ? Un entretien avec David Gaughran

Read this post in English/Lire ce billet en anglais

J’ai découvert David Gaughran à travers son blog et son livre Passons au Numérique. Je venais de publier mon deuxième ebook et son livre est plus qu’une traduction, il fournit des adresses utiles, des tuyaux et des entretiens spécifiques au marché français. Rappelons qu’en 2011 l’auto-publication était balbutiante en France.  Aujourd’hui, David Gaughran tente le marché francophone avec une longue nouvelle (traduite de l’anglais If You Go Into The Woods) Si tu vas dans les bois qu’il distribue sur Amazon.fr, Kobo, iBookStore et Nook. Une occasion pour moi de l’inviter à s’exprimer sur son travail et sur l’auto-publication. Conseils, partage d’expériences et plus…

David Gaughran est irlandais et vit à Londres. Il est l’auteur de A Storm Hits Valparaiso et propriétaire de deux blogs Let’s Get Digital  et South Americana, un site sur l’histoire de l’Amérique du sud.  Il écrit régulièrement pour l’ Indie Reader et plusieurs de ses articles sont parus dans l’Huffington Post, The Sunday Times, l’Irish Times et l’Irish Examiner.

Seulement 0,89Eur
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David répond aux  5 questions

1.

Pourquoi l’auto-édition et non pas l’édition ?

C’est une question que beaucoup d’auteurs se posent, mais en ce moment, aux États-Unis et au Royaume-Uni la question se pose aussi dans l’autre sens : pourquoi choisir l’édition traditionnelle et non pas l’auto-publication ?

Les avantages de l’auto-publication sont de plus en plus évidents à mesure que les lecteurs passent au numérique.

Parmi ces avantages, citons les principaux :

* L’argent. Le montant des droits d’auteurs concédés par les éditeurs traditionnels est bas, c’en est presque criminel. Un écrivain peut gagner quatre fois plus (par livre vendu) en se publiant par ses propres moyens. Aussi, en passant par un éditeur, vous êtes payé plusieurs mois après que les livres ont été vendus, généralement deux fois par an. Avec Amazon (Apple et les autres revendeurs), je touche mon argent chaque mois, 60 jours après la vente. Cela facilite grandement la gestion de mes finances.

* Le contrôle. Personne n’est là pour me dire ce que je peux ou ne peux pas publier. Je publie ce dont j’ai envie, quand j’en ai envie. J’ai un contrôle total sur les aspects créatifs de ma production et sur la façon dont elle est présentée au public. Les auteurs travaillant avec des éditeurs traditionnels n’ont pas vraiment leur mot à dire sur des choses comme l’illustration de la couverture, et n’interviennent pas du tout dans la question cruciale visant à établir le prix du livre. Les lecteurs se plaignent souvent que les livres numériques des grandes maisons d’édition sont trop chers. Je suis d’accord avec eux, et comme j’ai le contrôle, je choisis de proposer mes livres à un tarif bien plus bas qu’eux.

* L’attention. Les éditeurs sortent des livres en grande quantité chaque année et ne peuvent consacrer qu’un temps et des ressources limités pour mettre chaque titre sur le marché. Naturellement, le plus gros de leur énergie sert à promouvoir les auteurs les plus connus. Les écrivains qui débutent ne bénéficient que d’une part très limitée des actions marketing. En choisissant l’auto-publication, je m’assure que chacun de mes livres obtient les soins et l’attention dont il a besoin pour toucher son public.

* La vitesse. Si vous signez un contrat d’édition traditionnelle aujourd’hui, vous risquez de devoir attendre jusqu’à deux ans (ou plus) avant de voir votre livre dans les rayonnages. Une fois que mon livre a été corrigé, je peux le mettre en ligne en l’espace de quelques jours seulement.

Pour être honnête, quand on choisit un éditeur traditionnel, le seul bénéfice réel c’est que l’on a accès aux librairies – mais j’ai réussi à le faire aussi par mes propres moyens. Et de toute façon, seuls les livres des auteurs les plus connus sont stockés en grande quantité dans les librairies physiques.

Même si votre objectif final consiste à décrocher un contrat d’édition traditionnelle, je suis fermement convaincu que le meilleur moyen d’y arriver passe par l’auto-publication – ainsi vous constituez votre lectorat dans un premier temps et vous pouvez ensuite contacter les éditeurs en étant en position de force.

Sur Amazon.fr
Sur Amazon.fr

2.

Comment as-tu défini le prix de ton ebook ? Les raisons ?

La définition des prix est très importante, et c’est l’un des avantages-clés de l’auto-publication – surtout dans les pays comme la France, où il existe des lois empêchant les entreprises comme Amazon de pratiquer des réductions sur les livres édités. Ces lois maintiennent le prix des livres à un niveau artificiellement élevé. Je comprends les raisons pour lesquelles on les a instaurées, mais si pour résoudre un problème, il faut faire en sorte que les livres soient chers, je dirais, avec tout le respect qu’il se doit, que cette solution crée un problème encore plus gros que celui qu’elle est censée résoudre. Comme l’explosion de la lecture l’a clairement démontré aux États-Unis, en proposant des livres à un tarif bas, la lecture se répand en masse. Pour la première fois depuis des générations, les lecteurs (passés au numérique) achètent plus de livres. Il faut s’en féliciter et encourager tout le monde à poursuivre dans cette voie – et le moyen le plus efficace de réaliser cela, c’est de fixer des tarifs bas.

Pour ce qui est de ma stratégie de tarification personnelle, je m’en occupe sans états d’âme. Il est important de ne pas confondre le « prix » et la « valeur » d’un objet – ce sont deux concepts radicalement différents qui sont souvent amalgamés. Vous pouvez lire Dickens, Dumas ou Vonnegut gratuitement dans n’importe quelle bibliothèque, et cela n’enlève rien de la valeur de leur œuvre.

Je fixe mes prix à un niveau où mes revenus sont maximisés. Je choisis mon tarif à travers diverses expérimentations. Le niveau idéal est différent pour chaque auteur, chaque genre, chaque livre. En ce moment, j’ai tendance à proposer mes romans à 4,99 $ aux États-Unis, mais le marché britannique étant moins mature, je fixe un prix légèrement inférieur (comme c’est le cas en France aussi).

Toutefois, je joue aussi avec mes prix – et j’organise des offres spéciales à durée limitée où je vends un de mes romans à 0,99 $ (le temps de quelques jours) afin de booster un peu certaines ventes. Cela fonctionne très bien. J’explique mon point de vue sur les prix de façon plus détaillée à cet endroit (en anglais).

le premier roman de David Gaughran
le premier roman de David Gaughran

  

3.

Tu as fait ta couverture ? Basée sur quels critères : illustration pro ou non ? Si tu as travaillé avec un illustrateur, comment ça s’est passé (collaboration, tarif…) ? Qui as-tu choisi pour faire ce travail et pourquoi ?

Les couvertures sont extrêmement importantes – et contrairement à ce que l’on pourrait penser, elles sont encore plus importantes pour les livres numériques que pour les livres papier. Mettez-vous dans la peau du lecteur moyen qui achète un livre numérique. Normalement, il ne voit les couvertures des livres numériques que sur un site comme Amazon, où elles sont réduites à des miniatures. C’est pour cette raison qu’elles doivent se faire remarquer. Le titre et le nom de l’auteur doivent être visibles. Il est généralement préférable de choisir une seule image clé.

Votre principal atout marketing, c’est ce que vous mettez dans votre produit. Cela veut dire que si vous voulez que votre livre ait une chance, il vous faut une correction, un formatage et une couverture de qualité (et une bonne histoire aussi, bien sûr).

Parfois, les gens s’imaginent à tort qu’un auteur auto-publié doit tout faire par lui-même – mais ce n’est pas vrai. La plupart des auteurs travaillent avec des concepteurs de couvertures et des correcteurs professionnels. C’est quelque chose de simple.

Certains s’inquiètent du prix que cela va leur coûter, mais ce n’est pas nécessairement exorbitant. Vous pouvez échanger des services avec différentes personnes ou demander de l’aide à votre réseau. C’est ma sœur qui conçoit mes couvertures. Certains auteurs échangent des services de révision ou de web design avec des artistes ou des correcteurs. Et si vous n’avez pas ce genre de talents dans votre famille ou si vous n’avez pas de compétence particulière à échanger, vous pouvez toujours trouver une autre solution. Par exemple, ce concepteur de couvertures anglais vend des couvertures préfabriquées pour seulement 30 euros.

Si vous voulez en savoir plus sur le processus de conception d’une couverture tel que nous le suivons avec ma sœur, lisez ceci (en anglais).

4.

Quelles sont les plateformes qui vendent le mieux ton livre ? Sais-tu pourquoi ?

Amazon, et ce pour une simple et bonne raison. Amazon ne pose aucun obstacle entre mes lecteurs et moi. Laissez-moi m’expliquer.

Les gens sont souvent étonnés quand ils découvrent cela, mais tous les espaces des librairies physiques où l’on recommande des livres – les présentoirs, les emplacements près des caisses, et même la liste des meilleures ventes –, tous ces espaces sont monnayés. Les éditeurs paient des suppléments pour promouvoir certains livres dans ces espaces (où l’on retrouve généralement toujours les mêmes noms). Naturellement, cette promotion mène à une belle augmentation des ventes, et les librairies sont grassement payées pour louer leur « espace commercial ».

En ligne, c’est le même scénario. Barnes & Noble, Kobo, Google et Apple vendent tous les espaces les plus en vue aux grandes maisons d’édition (qui s’en servent pour promouvoir leurs auteurs les plus connus). La seule exception est Amazon. Eux utilisent ces espaces pour recommander les livres que le client est le plus susceptible d’acheter, selon leurs calculs – et chaque personne y voit des livres différents. Ils ne se soucient pas de savoir qui a publié le livre, ou quel est son prix. Cette stratégie peut s’avérer coûteuse pour eux la première fois, mais cela leur permet d’instaurer un lien de confiance dans ce système de recommandation – parce que c’est une chose plus utile, parce que ce sont des livres que le client a envie de lire, et non pas des livres qu’un éditeur pense qu’il devrait lire.

Pour moi, c’est la raison première pour laquelle Amazon a le dessus sur ses concurrents, et c’est aussi pourquoi la plupart des auteurs auto-publiés se vendent bien mieux sur Amazon que nulle part ailleurs. J’explique cela plus en détail à cet endroit (en anglais).

5.

Fais-tu ta promotion ou as-tu un(e) RP (Relation Presse) ?

Pour être honnête, je pense qu’embaucher un RP, c’est de l’argent jeté par les fenêtres. Ils ont tendance à se concentrer sur les médias traditionnels – journaux, radio, télévision –, tous ces supports qui n’aident pas vraiment à vendre des livres numériques. Il leur arrive *parfois* d’avoir un impact sur les ventes papier – mais seulement si vous pouvez assurer une diffusion au niveau national, et même dans ce cas, c’est assez minime.

Je parle d’expérience ici. Sans l’aide d’aucun RP, j’ai été interviewé sur une radio nationale, dans de grands journaux (The Huffington Post, The Sunday Times), et l’impact sur les ventes a été restreint.

La seule chose qui permette vraiment de vendre des livres, c’est le bouche-à-oreille. Et pour simplifier ce concept nébuleux, cela se résume à une recommandation provenant d’une source considérée comme fiable. Toutefois, il existe des moyens de susciter le bouche-à-oreille, et de soutenir sa diffusion – et vous n’avez pas besoin d’un RP pour faire cela. En réalité, il est encore mieux dans ces cas-là de ne pas faire appel à un RP, car ces moyens sont tous liés aux réseaux sociaux. Ce genre d’interaction est plus efficace lorsque c’est quelque chose d’authentique – et cette authenticité ne peut venir que de vous. J’évoque tous ces aspects dans mon livre (et c’est impossible de le résumer ici), mais au bout du compte, aucun de ces moyens ne vous coûtera un seul centime.

Propos traduits par Lise Capitan

Sortie bientôt ici
Sortie bientôt ici

 

Lire les entretiens précédents d’auteurs auto-publiés :

Entretien avec Mohamed Mouras

Entretien avec Isabelle Bouvier

Entretien avec Charlie Bregman

Entretien avec Agnès Martin-Lugand

Entretiens croisés avec Laurent Bettoni

Entretien avec Emily Hill

Entretien avec Fabienne Betting

Entretien avec Florian Rochat

Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteur 


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Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos  © David Gaughran

1ère mise en ligne et dernière modification le 8 mai  2013

Why Going Digital? An interview with David Gaughran

Read this post in French/Lire ce billet en français

I discovered David Gaughran through his popular self-publishing guide Let’s Get Digital: How To Self-Publish, as in 2011 I was sarting to self-publish myself, I read a couple of books on the subject including his.

He is the author of the South American historical adventure A Storm Hits Valparaiso and the short stories If You Go Into The Woods. He runs the publishing blog Let’s Get Digital and the South American history site South Americana, has a regular column at Indie Reader, and his work has been featured in the Huffington Post, The Sunday Times, the Irish Times, and the Irish Examiner.

Buy it on Amazon Kindle
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David answers 5 questions

1.

Why self-publishing and not traditional publishing?

This is a question a lot of writers are asking themselves, but in the US and the UK these days, the question often gets reversed: why traditional publishing instead of self-publishing?

The advantages of self-publishing are becoming clearer with each reader that switches to digital. Chief among them are:

* Money. The royalty rates from traditional publishers are criminally low. An author can earn four times as much (per book sold) if they publish themselves. Also, with a publisher, you get paid several months after the books are sold, and usually only twice a year. With Amazon (and Apple and the other retailers), I get paid monthly, 60 days after the book is sold. It makes it much easier to manage your finances.

* Control. Nobody tells me what I can and can’t publish. I publish what I like, when I like. I have complete creative control over my output and how it is presented to the public. Authors with traditional publishers have little say over things like cover design and no say at all over crucial issues like pricing. Readers complain that ebooks from large publishers are overpriced. I agree, and because I’m in charge, I can price much lower than they do.

* Attention. Publishers release a huge amount of books every year and only have limited time and resources to market each title. Naturally, most of their energy goes towards promoting their biggest names. Authors starting out get very little marketing. By self-publishing, I can ensure that each of my books gets the necessary care and attention required to reach readers.

* Speed. If you sign with a traditional publisher today, it could be up to two years (or more) before that book hits the shelves. Once my book is back from the editor, I can have it online in a matter of days.

To be honest, the only real benefit of going with a traditional publisher is access to bookstores – but I’ve been able to do that on my own too. And anyway, again, only the big names will be stocked in good quantities by every bookstore.

Even if a traditional publishing deal is your ultimate goal, I firmly believe that the best path to that is via self-publishing – building your audience first and then approaching a publisher from a position of strength.

2.

How did you define the price of your ebook? Why?

Pricing is very important, and this is a key advantage of self-publishing – particularly in countries like France where there are laws restricting how much companies like Amazon can discount books from publishers. Those laws keep book prices artificially high. I understand why they were first brought in, but if the solution to any problem is to make books more expensive, then I respectfully submit that the solution creates a bigger problem than the one it intended to solve. As the boom in American reading has clearly shown, if you make books cheaper, reading greatly increases. For the first time in a generation, readers (who switch to digital) are buying more books. This should be celebrated, and encouraged – and cheaper prices is the most effective way to do that.

As for my own pricing strategy, I remove all emotion from it. It’s important not to confuse “price” and “value” – they are two radically different concepts that often get conflated. You can get Dickens, Dumas, or Vonnegut free from any library, but that hasn’t devalued their work.

I price at the level that will maximize my revenue. I ascertain that price through experimentation. That sweet spot will vary for each author, genre, and book. Right now I’m pricing most of my full length books at $4.99 in the US. However, the UK market is less mature, so I price a little cheaper there (and in France too).

However, I also play with price – and run limited-time offers at 99c (for just a couple of days) to give flagging sales a boost. It works very well. I explain my detailed thoughts on pricing here.

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3.

Have you made the cover yourself? Based on which criteria : is the illustration made by a pro? If you worked with an illustrator, how did it go (collaboration, rates…)? Who did you choose to do this work and why?

Covers are extremely important – despite what you might intuitively think, they are even more important for e-books than print books. Consider the average reader buying e-books. Normally, ebook covers are only visible on a site like Amazon where the cover is reduced to a tiny thumbnail. As such, it must stand out. The title and author name must be visible. A single striking image usually works best.

The most important marketing is that which you design into the product. This means that if you want your book to stand any chance, you need quality editing, formatting, and covers (and a good story of course).

Sometimes people are under the misconception that self-publishing means doing everything yourself – but this isn’t true. Most authors hire cover designers and editors. That process is simple.

Some people worry about the cost but it doesn’t have to be expensive. You can exchange services with people and call in favours. My cover designer is my sister. Other writers exchange copywriting skills or web design skills with artists or editors. Even if you don’t have talented members of the family or skills you can trade, there’s always a solution. For example, this English cover designer sells pre-made covers for just 30 Euro.

If you want to read more about the cover design process between me and my sister, read this.

4.

On which platforms does your book sell best? Do you know why?

Amazon, and the reason is simple. Amazon doesn’t place any obstacles in between me and readers. Let me explain.

It often surprises people to learn this, but all those spots in physical bookstores where books are recommended – the front table, beside the cash register, even the bestseller list – are bought and sold. Publishers pay extra money to promote certain books (usually the same names) in these spots. Naturally, this exposure causes a huge increase in sales, and bookstores make good money from selling this « real estate. »

Online, the same happens. Barnes & Noble, Kobo, Google and Apple all sell high-visibility spots to the large publishers (who reserve them for their biggest authors). The only exception is Amazon. They use these spots to recommend the books that they think you are most likely to purchase – and each person will see a different set of books. They don’t care who has published the book, or what price it is. This strategy might cost them revenue on that first sale, but it builds trust in the recommendations – because they are more useful, because they are the books that you want to read – rather than the ones a publisher thinks you should read.

For me, this is the primary reason why Amazon are winning against their competitors, and the main reason why most self-publishers sell much better on Amazon than anywhere else. I explain all this in more detail here.

Buy it
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5.

Do you handle the book promotion yourself, or do you have a PR?

I think a PR is a waste of money, to be honest. They tend to focus on traditional media – newspapers, radio, television – all things that aren’t very good at selling e-books. They *sometimes* have a small effect on print sales – but only if you have nationwide book distribution, and even then it can be minimal.

I’m speaking from experience here. Without the help of a PR, I’ve appeared on national radio, in major newspapers (The Huffington Post, The Sunday Times) and the effect on sales was minimal.

The only thing that has ever really sold books is word of mouth. And if you break down that nebulous concept, all it really means is a recommendation from a trusted source. However, there are ways of generating word of mouth, and helping it spread – and you don’t need a PR for any of it. In fact, it’s better in these situations not to use a PR because the solutions are social media based. Those interactions are most effective when they are authentic – and that authenticity can only come from you. I cover all this in detail in my book (and it’s impossible to squeeze in here), but virtually all of them don’t require you to spend any money.

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Make a reservtion. Coming soon

 

Read more interviews in English:

Interview with Lise Capitan

Interview with Emily Hill

Why going digital? is a series of interviews with Digital indie and Self-Published Authors (publishing in French), as well as professionals who work with them, helping them to create high quality books . 

If you want an interview, please read the form and choose 5 questions. Authors should look  here (Partie 1), non auhtors there (Partie 2)
If your French hasn’t been refreshed  since High School, don’t worry. Contact me, we’ll work out something.


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Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos  © David Gaughran

1ère mise en ligne et dernière modification le 8 mai  2013

La Bouche se maintient au Top20 d’Amazon Kindle

La Bouche, roman à 100 doigts,  a été lancé hier sur Amazon, mercredi 3 avril  2013, et aussitôt propulsé dans le TOP100 Amazon Kindle.

La bouche roman à 100 doigts
La bouche roman à 100 doigts

La Bouche ? Qu’est-ce que c’est ?

Un roman écrit par 10 auteurs. J’avais envie de réunir des auteurs autour d’un projet commun, un peu comme acteurs ou musiciens se réunissent pour faire des improvisations, mêlant ainsi plaisir et pratique de leur art et cela a donné La Bouche !

Les auteurs de La Bouche  : Isabelle Pariente-Butterlin, Anita Fernandez, Derek Munn, Marie de Quatrebarbes, Gilles Piazo, Maël Guesdon, Isabelle Sojfer, Ray Parnac, Christophe Grossi.

LA BOUCHE gratuit sur Amazon et

 Depuis 36 heures La Bouche se maintient dans le top 20  Kindle :

La Bouche au top100 Kindle classement général
La Bouche au top100 Kindle classement général

Et au top10 Amazon Kindle dans le classement littérature :

La Bouche au top10 Littérature
La Bouche au top10 Littérature

L’équipe de La Bouche vous invite à télécharger  le ebook gratuitement sur Kinlde, Kobo et iBookStore. Merci pour votre intérêt !

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1ère mise en ligne et dernière modification le 4  avril 2013

Pourquoi en numérique ? Entretien avec Isabelle Bouvier, auteure

J’ai croisé Isabelle Bouvier sur Twitter. Au bout de quelques échanges, je l’ai invitée dans Pourquoi en numérique ? En effet, Isabelle correspond tout à fait au profil de la rubrique, après avoir auto-publié son premier roman en 2012  sur Amazon Carnet de voyage d’un mort débutant, elle vient d’auto-publier son deuxième ebook, un recueil de nouvelles  Le Cimetière des éléphants . Isabelle Bouvier est rédactrice web en Free-Lance et rien ne la destinait à s’auto-publier. Je la laisse se présenter :

Je suis née en 1970, à Paris, je vis actuellement en Côtes d’armor. J’ai participé dans les années 2000 au «  carnet interdit », un groupe d’échanges d’auteurs dans lequel j’ai bénéficié de nombreux conseils via des ateliers d’écriture, puis mon premier livre a été publié chez un éditeur traditionnel. J’ai par la suite consacré du temps à ma vie professionnelle, et personnelle, et les textes de fiction se sont entassés sur un coin de mon ordinateur. A la fin de l’année dernière, après avoir testé la lecture de textes publiés en numérique, j’ai décidé d’auto-publier mes propres écrits en commençant par mon roman puis des nouvelles.  Ces publications ont surpris les lecteurs de mon blog politique-société Mon avis t’intéresse  qui ne savaient pas que j’écrivais des fictions sous un autre nom que Iboux, cette surprise m’a valu le soutien de plusieurs blogueurs que je remercie ici par la même occasion ( dont Anna, Nathalie, Elody, Matéo qui m’ont fait le plaisir d’être mon comité de lecture )

Je vous laisse découvrir Isabelle Bouvier à travers les questions qu’elle a choisies et un petit bonus de fin.

Roman en vente sur Amazon et sur Kobo
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Isabelle Bouvier répond au cinq questions

1.

Pourquoi l’auto-édition ?

Après une expérience décevante chez un petit éditeur, l’option auto-publication m’est apparue comme la seule façon de conserver mes droits d’auteurs, et de gérer la publication de mes livres de A à Z. Que ce soit la fixation des prix, le choix de la couverture, la mise en page, la promotion de mes livres, je décide en toute indépendance.

Conserver cette liberté, tout en donnant une chance à mes histoires d’être lues, avoir des commentaires de mes lecteurs, voilà mes objectifs dans cette nouvelle aventure. Une aventure parmi les pionniers de l’auto-édition en numérique, en espérant rester jusqu’au bout du voyage. 🙂

2.

Pourquoi en numérique ?

Pour sa simplicité de mise en route. J’ai été aidée pour la numérisation de mon roman, et de mes nouvelles par « les passeurs de savoirs » une agence de com’ costarmoricaine. Une garantie pour moi d’avoir une mise en page agréable pour le confort du lecteur, et en plus l’agence m’a concocté mes deux couvertures, très colorées, avec un aspect BD que j’aime beaucoup.

Avec le numérique, on espère toucher un grand nombre de lecteurs francophones, d’autant que ce type de circuit est en plein essor avec les ventes de liseuses et autres tablettes tactiles.

D’autre part, étant blogueuse professionnelle, cela semblait logique d’opter pour ce format qui démocratise l’écriture, mais aussi la lecture, grâce aux prix attractifs de certains ebooks.

Je garde à l’esprit que l’auto-publication en numérique donne avant tout une opportunité de faire connaître mes écrits mais cela nécessite un travail de promotion et d’activer son réseau social.

En vente sur Amazon
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3.

Comment as-tu fixé le prix de tes ebooks ?

Le prix de vente est de maximum 3 euros. Cela me paraît un prix honnête et attractif pour un recueil de 20 nouvelles, qui a été mis en page par un professionnel. Il faut à mon sens que le numérique soit abordable, si le prix est le même en version papier, ça n’a plus d’intérêt pour l’acheteur, si ce n’est un intérêt écologique.

4.

Sur quelles plateformes ?

 Amazon et Kobo, pour l’instant. Je réfléchis à l’idée de les diffuser chez Itunes, et de proposer une version papier via Createspace sur Amazon, ce qui me permettrait de rencontrer des lecteurs dans des salons ( et de l’offrir à mon père, ancien imprimeur, allergique à l’informatique en général !

5.

Comment organises-tu la promotion de tes livres ?

J’utilise Facebook, Twitter, mes propres blogs, J’ai eu des articles sur d’autres blogs ayant lu mes livres, et enfin une critique dans un magazine féminin local «  Katell Mag », et cette sympathique invitation ici ! J’essaie de trouver du temps pour la promotion de mes ebooks au milieu de mes autres activités dont l’écriture de mon prochain livre,  je ne suis encore qu’une novice en marketing littéraire, du coup je lis les conseils d’auteurs auto-édités avec beaucoup d’intêret !

Retrouvez l’auteur sur son blog : http://isabelle-bouvier.blogspot.fr/

Et sur Twitter : @iboux

en vente sur Kobo et Amazon
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Bonus

Qu’est-ce qui te satisfait le plus dans l’auto-édition ?

L’impression de prendre le destin de mes livres en main, sans avoir à  attendre le feu vert d’un éditeur qui aurait reçu mon manuscrit par la poste, ouvert l’enveloppe ( ce qui n’est pas toujours le cas, et là c’est très énervant ! ) puis apprécié le contenu. La patience n’est pas mon fort ! En auto-publiant, après avoir considéré mon livre comme abouti, je le transmets aux lecteurs, s’ils sont nombreux tant mieux, s’ils ne sont pas au rendez-vous, c’est que ce livre n’était pas LE livre, et que je dois donc me remettre au travail, avec encore plus d’obstination.

Je suis en même temps réaliste, un éditeur efficace possède un réseau que je n’ai pas pour faire connaître ses publications, il peut s’appuyer sur les librairies, les critiques littéraires, et pour les publications numériques, il peut s’appuyer sur l’ensemble des plate-formes qui existent. Je ne me leurre pas, j’ai auto-publié mon roman chez Kobo en octobre, Kobo qui annonce sur son Writing life un partenariat avec la Fnac, or à l’heure d’aujourd’hui mon livre n’y est toujours pas référencé malgré mes réclamations… Une bataille que j’abandonne, pour l’instant mon esprit étant fixé sur mon prochain roman et la promotion des livres déjà en ligne chez Amazon.

Je crois que le plus difficile dans l’auto-publication, spécialement numérique, est de s’accrocher à son désir d’être lu, mais dans tous les cas, le désir d’écrire restera, parce que c’est un plaisir pour moi d’inventer des histoires, de m’amuser de mes personnages. Être lue par un grand nombre de personnes, et soyons fou, vivre de sa plume en tant qu’auteur de fiction ce serait le summum, mais je crains de n’être pas la seule à caresser ce rêve, n’est-ce pas ?

En vente sur Amazon et Kobo
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Lire les entretiens précédents d’auteurs auto-publiés :

Entretien avec Charlie Bregman

Entretien avec Agnès Martin-Lugand

Entretiens croisés avec Laurent Bettoni

Entretien avec Emily Hill

Entretien avec Fabienne Betting

Entretien avec Florian Rochat

Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

Si vous désirez un entretien veuillez lire les démarches à suivre. Si vous êtes auteur ici , si vous n’êtes pas auteur 


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Photos  © Isabelle Bouvier

1ère mise en ligne et dernière modification le 14  mars 2013

Pourquoi en numérique ? Entretien avec Charlie Bregman, auteur

J’ai rencontré Charlie Bregman via Facebook. À travers nos échanges j’ai ressenti chez lui une certaine joie et légèreté. Charlie Bregman signe et publie avec Vivement l’amour ! son premier ebook auto-publié. Le roman raconte, avec humour, l’histoire d’un jeune adolescent qui tombe amoureux dingue de l’adolescente qu’il ne lui faudrait pas.

Charlie Bregman se présente ainsi :

Je suis né en 1974 et je vis en Haute-Savoie. Je pourrais dire que j’ai été élevé parmi les vaches et nourri à la raclette, mais ça ferait un peu cliché. La vérité est légèrement différente et n’a absolument aucun intérêt. J’ai toujours aimé lire et j’écris depuis l’âge de 13 ans. En 2006, j’ouvre un blog et me lance dans une aventure passionnante avec un dessinateur : un roman y prend forme, sous forme de feuilleton illustré. Il constituera l’ébauche de mon premier livre : Vivement l’amour.

D’autres textes sont en cours d’écriture mais pas encore assez aboutis. J’ai le défaut d’être à la fois très impatient et d’aimer prendre mon temps pour faire les choses correctement…

Je vous laisse découvrir cet auteur à la personnalité joyeuse : cocktail d’humour et de désir, de modestie et de sens de la dérision.

Ebook en vente sur Amazon
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Charlie Bregman répond au cinq questions

1.

Pourquoi en numérique ?

En tant que parfait novice, j’ai commis l’erreur de publier mon roman d’abord en papier, puis ensuite en numérique. Comme le projet m’avait habité durant de nombreuses années, j’étais très impatient de le voir pleinement concrétisé sous forme de livre papier. J’ai donc décidé de ne tenter ma chance auprès d’une seule grande maison d’édition, et lorsqu’ils m’ont fait part de leur refus sous forme de lettre type, je me suis dit que rester libre et indépendant sur toute la ligne serait une aventure tout aussi grisante, ce que je peux confirmer aujourd’hui.

Par contre, faire connaître son livre reste un travail pour lequel je n’étais absolument pas préparé (et absolument pas conscient à quel point il déborde sur le reste des activités), et c’est tout naturellement que je me suis orienté vers la publication en numérique, afin de pouvoir toucher plus de lecteurs. Lorsque l’on constate que certains livres ne restent qu’un ou deux mois à peine en librairie avant de retourner direction le pilon, il est clair qu’un nouvel auteur n’a qu’une chance très infime de se faire une place au sein de cette société d’hyper-consommation. En numérique, un ouvrage publié n’est pas supprimé au bout de plusieurs semaines en cas de ventes insuffisantes.

Et puis, je pense que l’avenir de la lecture se trouve d’autant plus dans ce support, qu’avec la crise, cela permet d’acquérir des ouvrages à des coûts très compétitifs.

2.

Comment as-tu défini le prix de ton ebook ? Les raisons  ?

Lorsque l’on écrit un roman, on ne le fait pas en gardant à l’esprit des idées de rentabilité ou de retour financier. Certains ouvrages le permettent peut-être, mais pas le roman. On écrit parce que l’on aime écrire, et si le succès est toujours quelque chose que l’on espère, on sait très bien qu’il ne constitue qu’une rencontre chanceuse d’un auteur avec un lecteur, à un instant T. Donc, pour moi, l’objectif était avant tout de pouvoir diffuser le livre en me mettant à la place du lecteur. Personnellement, quand je vois que certains éditeurs commercialisent leur version numérique au même tarif que la version papier, c’est du foutage de gueule. La vraie révolution du numérique, c’est de pouvoir réduire les coûts tout en augmentant l’impact écologique : zéro intermédiaire, zéro transport, « zéro » pollution (hormis celle produite pour la fabrication des liseuses, tablettes et ordinateurs, mais qui n’est pas du ressort de l’auteur). C’est une démarche qui peut paraître très indépendantiste, mais lorsque l’on voit, chez les éditeurs papier, qu’un auteur ne touche que 8 à 10% de royalties sur le livre qu’il a écrit, et que tout le reste sert à nourrir les autres acteurs de la chaine du livre, il y a quand même quelque chose qui ne tourne pas rond.

J’ai décidé de publier mon livre (420 pages en version papier) à 4,99€. Prix psychologique inférieur à 5€, sur lequel il doit me rester environ 3,20€ avant prélèvement des impôts sur le revenu. Pour un ebook téléchargé, pour un même résultat, il me faudrait vendre plus de deux livres papier. Pour le lecteur, au tarif du livre papier à 19€, cela représente le pouvoir d’acheter quatre livres au lieu d’un seul.

Je suis prêt à parier que les passionnés de lecture les plus réticents envers le numérique changeront très rapidement d’avis une fois qu’ils auront essayé !

3.

As-tu fait la couverture de ton ebook  ? Comment ?

Pouvoir concevoir moi-même ma couverture a été un des atouts qui m’a encouragé à passer à l’auto-édition. Après des études d’architecture, sans avoir eu ni le talent ni la formation pour exercer en tant que graphiste, j’ai pourtant toujours gardé un plaisir immense à jouer avec le dessin pour exprimer des idées. Je voulais une couverture pleine de symbolique, où l’on puisse comprendre d’emblée les thèmes principaux du roman, qui sont l’amour, l’adolescence et la sexualité, avec le réveil hormonal comme véritable cause cachée de ce que l’on peut qualifier d’impatiences amoureuses.

Pour résumer le concept, les 13 fleurs symbolisent l’entrée dans l’adolescence, en faisant référence au terme de « teenager » des anglo-saxons, que l’on emploie pour les 13-19 ans et la petite « bestiole » rouge qui se fait la malle vers l’intérieur du livre vous invite à la suivre !

4.

Fais-tu de la vente directe ?

Oui, je commercialise moi-même mon ouvrage sur le site officiel Syblio, avec paiement sécurisé via Paypal pour la version papier. Pour la version numérique, j’ai préféré pouvoir bénéficier des journées de promotion gratuite du programme Kindle Direct Publishing d’Amazon, pour lesquelles une clause d’exclusivité est exigée.

5.

Combien de temps passes-tu par jour à la promotion de ton livre ?

Promouvoir un livre sérieusement demande beaucoup de temps (d’où la réelle légitimité des « bons » éditeurs, il faut le reconnaître). Jusqu’à maintenant, je n’avais pas suffisamment de temps pour le faire correctement. Depuis le début d’année, j’ai pris conscience de cette nécessité (le nombre de téléchargements du livre en était arrivé au point mort) et j’essaie de faire connaître mon livre un peu plus activement, même si cela se fait au détriment de mes heures de sommeil.

Cela porte ses fruits. 320 téléchargement ont été effectués lors de la dernière promotion gratuite, avec une reprise des ventes à l’issue de ces deux journées. Les raisons de ce « succès » relèvent malgré tout plus d’un coup de chance d’une réelle maîtrise des stratégies de marketing de ma part : cette promotion a été relayée par le site AUTO-ÉDITION qui a bénéficié d’une forte promotion de la part des auteurs indépendants au même moment (je les en remercie !)

Pour le reste, j’utilise les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Viadeo, sans toutefois savoir les maîtriser pleinement pour le moment.

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Version papier  en vente

 

Lire les entretiens précédents d’auteurs auto-publiés :

Entretien avec Agnès Martin-Lugand

Entretiens croisés avec Laurent Bettoni

Entretien avec Emily Hill

Entretien avec Fabienne Betting

Entretien avec Florian Rochat

Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

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1ère mise en ligne et dernière modification le 25 février 2013

MON PROCHAIN GROS TRUC, si j’ose dire.

Mon prochain gros truc est l’adaptation française de The Next Big Thing, un mème viral dans lequel les auteurs exposent leur prochain projet puis invitent d’autres auteurs à faire de même sur leurs blogs respectifs.

C’est à Jean-Basile Boutak, un des auteurs de Historietas (ebook auquel j’ai participé) chez Edicool que je dois d’avoir été « tagué ».

ebook en vente sur Edicool, Amazon.fr et itunes
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L’expression « gros truc » en français me fait sourire, mais je comprends pourquoi cela n’a pas été traduit par grand machin ou grosse chose. 😉

Je dois avouer que j’aurais sans doute passé mon tour si je ne venais pas de finir un premier jet de mon roman en cours. Je n’aime pas vraiment parler de mes projets – peur de perdre l’énergie et le désir qui me portent. Mais je me suis dit, pour une fois, sois à la hauteur de tes personnages, fais face à tes peurs.


1. Quel est le titre de votre prochain texte ?

Je ne vais pas le dire, je veux faire la surprise !

2. D’où vous vient l’idée principale ?

De mon premier roman Ma mère est une fiction  chez Publie.net, dans lequel j‘ai fait se croiser quatre histoires. J’ai été sollicitée et encouragée sur les réseaux sociaux par des lecteurs (et même un éditeur) à développer l’une d’entre elles en roman, je me suis dit qu’ils avaient peut-être raison et j’ai essayé.

En vente sur Publie.net, Amazon, Bookeen, iBookStore...
En vente sur Publie.net, Amazon, Bookeen, iBookStore…

3. À quel genre appartient-il ?

Je ne pose jamais la question du genre. À tort peut–être ? Je me concentre sur l’histoire, les personnages. Cependant, je sens ce roman au croisement du roman d’anticipation et de l’uchronie.

4. Si votre texte était adapté au cinéma, quels acteurs verriez-vous dans les rôles principaux ?

Cette question me parle pour deux raisons. 1. L’ histoire au départ était une nouvelle de quatre pages. Ma première idée, en la relisant, était d’en faire un scénario de long-métrage, car je voyais le film. 2. J’écris mes romans en utilisant les techniques du scénario. Il faut dire que c’est ma formation. Cependant, je n’ai pas envie pour l’instant de mettre des visages connus sur mes personnages alors que je le ferais si j’écrivais un scénario.

 5. Quel est le synopsis du texte en une phrase ?

Un voyage qui tourne mal, très mal et met en péril la vie du personnage principal. 😉

6. Allez-vous être publié par un éditeur ou en auto-édition ?

Je n’ai pas décidé, mais l’auto-édition numérique me convient très bien. J’ai déjà publiés deux livres.

7. Combien de temps avez-vous mis pour produire votre premier jet ?

Deux mois. Mais c’est maintenant que le travail le plus long commence.

8. À quel autre livre pouvez-vous le comparer ?

Aucun pour l’instant. Mais je n’ai pas lu tous les livres !

9. Qui ou quoi a inspiré l’écriture de votre livre ?

C’est une histoire que j’avais dans la tête depuis une douzaine d’année. Mais, je ne sais pas pourquoi, je n’arrivais pas à m’asseoir et à l’écrire. Et puis un jour au printemps 2011, j’ai enménagé dans un nouvel appartement et j’ai trouvé sous une latte du plancher qui bougeait, un billet d’1 dollar. Qui avait laissé ce billet ? Les propriétaires avaient-ils connaissance de cette cachette ? Ces questions en ont  apporté d’autres.  À quoi servent les traces ? Le souvenir ? La mémoire permet-elle de nous apprendre quelque chose sur nous-mêmes et sur la nature humaine ? J’ai remis le billet et repositionné la latte et j’ai écrit la première version.

10. Que pourriez-vous dire pour piquer l’intérêt de votre lecteur ?

Une des quatre parties de Ma mère est une fiction est ma matrice et permet une incursion dans le roman .

Pour prendre la suite, et se soumettre à cette pratique virale, j’invite Fabienne Riveyran, , Marlène Tissot, Claire Roig, Camille Philibert-Rosignol, Éric, Dubois, Laurent Bettoni, Olivier Moyano, Florian Rochat, Jean-Christophe Heckers, Adam Molariss. S’ils le veulent, bien sûr.

Bibliographies

A partir de 0,95
A partir de 0,89
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1ère mise en ligne et dernière modification le 13 février 2013

Pourquoi en numérique ? Entretien avec Sylvie Lavoie, blogueuse

Je suis tombée sur le blog de Sylvie Lavoie, Je lis en numérique et j’adore, au fil de mes balades sur la toile, naviguant d’un lien l’autre, d’un réseau social l’autre. Le nom m’a de suite interpellé. J’en aime la simplicité et l’excès de la fin.

Je suis toujours à la recherche de nouvelles blogueuses/blogueurs qui lisent en numérique, d’une part pour leur proposer mes ebooks, d’autre part pour les inviter dans cette rubrique, créée pour accueillir toutes celles et tous ceux qui participent à la numérisation littéraire des esprits. 😉

J’aurais pu rencontrer Sylvie d’une autre manière, car je me suis rendue-compte, après coup, que nous appartenions au même club de lecture numérique ! Club qui lui a donné envie de créer ce blog. Sylvie dirige aussi une librairie virtuelle d’ebooks illustrés pour enfants.

Mystérieuse et franche, simple et byzantine, timide et passionnée, responsable et fantaisiste, Sylvie Lavoie est un personnage curieux et une personne curieuse. Elle ajoute donc à ses nombreuses activités, Je lis en numérique et j’adore, dans lequel elle partage, depuis mars 2011, ses lectures d’adulte, avec un grand appétit et plein d’enthousiasme. Ses goûts littéraires me semblent assez variés. Déjà partenaire avec Onlit, et StoryLab, elle aime la litttérature enfantine (en tant qu’auteure aussi) et la littérature générale. Sylvie s’intéresse particulièrement à la mise en perspective de la lecture et la pédagogie et de la technologie et la littérature :

Éducatrice en petite enfance, praticienne en santé naturelle et ayant toujours écrit ; du simple journal intime à la création de sites web, de livres pratiques sur les plantes médicinales, de livres pour enfants. Toujours à l’affût des nouvelles technologies qu’elle découvre, elle expérimente toutes les possibilités pour transmettre son expérience au service des créateurs du monde littéraire.

C’est ainsi qu’elle arrive au monde numérique.

Blog de lectures
Blog de lectures

Sylvie Lavoie répond à cinq questions

1.

Comment es-tu arrivée dans le numérique ?

J’y ai fait mon entrée sur deux paliers soit en tant que lectrice et en tant qu’auteure jeunesse.

Mon arrivée dans le numérique en tant que lectrice :

La première fois que j’ai lu un livre numérique, c’est en expérimentant un e-lecteur sur mon agenda électronique. J’ai tout de suite trouvé des avantages du livre papier malgré des restrictions sur cet appareil. L’écran n’était pas très large mais lorsqu’on lit, nous n’avons pas besoin de voir la page entière. Une fois cette habitude acquise, j’aimais bien faire descendre les pages avec mon pouce.
De plus, je pouvais adapter les polices d’écriture pour plus de confort de lecture en rapport avec ma vue.

Puis, je me suis procurée une tablette numérique que j’ai expérimentée pour la lecture et comme je voulais lire à l’extérieur, je suis passée à une liseuse à encre électronique qui s’ajuste à la lumière du jour.

Mon arrivée dans le numérique en tant qu’auteure jeunesse :

Depuis quelques années, j’écris des histoires pour la petite enfance. Je m’associe avec des illustrateurs pour réaliser des manuscrits illustrés. J’ai participé également à des projets comme Tandem jeunesse. Chaque projet finalisé, nous nous dirigeons vers les maisons d’édition en leur soumettant notre manuscrit. Malheureusement, cette démarche ne porte pas les fruits espérés. L’attente et la compétition me découragent.

C’est alors que je songe à proposer nos livres sous forme numérique en créant une librairie virtuelle pour enfants. Ce projet m’oblige à étudier les meilleurs formats pour visionner des illustrations numériques afin de les adapter aux différents supports multimédia. Je découvre une autre branche de la littérature jeunesse contemporaine.

Liseuses
Liseuses

2.

Pourquoi en numérique ?

Avec la liseuse, j’ai trouvé mon support idéal de lecture. J’ai recommencé à lire mes classiques, disponibles gratuitement partout sur le web. Je me suis abonnée à une bibliothèque virtuelle où de chez-moi j’emprunte mes  » e-books » régulièrement. Ouvrir ma liseuse c’est comme ouvrir une porte sur le Monde avec tous les livres à ma disposition. Quoiqu’il m’arrive encore de lire des  » livres papiers », je n’éprouve plus de différences proprement dites avec ma lecture virtuelle. Une fois installée dans l’histoire, on oublie le support qui nous le livre. Ceci dit, j’apprécie davantage le confort de ma liseuse.
 Elle est si légère dans mes mains.

3.

Lis-tu un genre particulier ?

Dans mon aventure avec les livres numériques, je suis privilégiée grâce aux contacts établis par le biais de mon blog. Des lectures en commun, des  » challenges » et des propositions de maisons d’éditions m’amènent à lire des genres différents. J’aime les découvrir ainsi que leurs auteurs.

On assiste avec le monde de l’édition numérique à plus de liberté pour les auteurs à publier leurs oeuvres. Il y en a vraiment pour tous les goûts et c’est à nous de chercher dans le vaste choix proposé sur le web.

Liseuse Kindle
Liseuse Kindle

4.

Qui sont tes clients ?

J’écris mes chroniques littéraires pour le plaisir. J’ai débuté mon blog avec cette idée en tête et c’est dans cet esprit qu’il se développe de jour en jour. S’y est greffé de belles rencontres et des propositions de partenariat avec des maisons d’édition numérique qui en échange d’une critique me font parvenir un livre. Il arrive aussi que des auteurs m’en fasse la demande ainsi que des visiteurs qui parfois  me suggèrent des titres.

5.

Quels sont tes souhaits sur l’évolution, le développement de l’édition numérique ?

Je souhaite que les livres numériques pour enfants soient mieux exploités par les parents et les intervenants de l’enfance. Que les créateurs jeunesse trouvent leur place dans ce marché et diminuent leurs réticences à franchir le pas. Ayant expérimenté maintes fois le visionnement d’e-books auprès des enfants, que ce soit sur un ordinateur ou une tablette électronique, je peux vous affirmer que la même magie d’entendre et de voir une histoire est toujours la même pour eux.
 De plus, les livres électroniques sont moins coûteux que les livres papier d’où la facilité à se créer une belle bibliothèque jeunesse touchant des thèmes pédagogiques des différents stades de développement de l’enfant.

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Blog de lectures
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Pourquoi en numérique ? est une série d’entretiens avec des auteurs autoédités en numérique, mais aussi d’autres acteurs qui font les corrections, le formatage, etc. et acceptent de travailler eux.

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1ère mise en ligne et dernière modification le 11 janvier 2013