Si vous découvrez le #lundiblogs cliquez ici et là pour un historique
#lundiblogs est un rendez-vous des blogueurs chaque lundi.
Comment ça marche ?
Tous les lundis et uniquement les lundis vous tweetez un de vos billets avec le hashtag #lundiblogs.
De la qualité des contenus dépend le succès de lundiblogs :
Tous les sujets sont permis : littérature, sciences, sciences humaines, techniques, prose, poèsie, photos, films, art plastique…
N’oubliez pas que vous demandez du temps aux internautes pour découvrir ou lire votre billet, alors respectez ce temps qu’ils vous donnent :
Pas de publicité, pas de lien de blog, pas de lien qui mène vers un autre lien et ainsi de suite, personne n’a le temps pour ça ! mais un lien d’un billet précis avec un sujet défini.
Si vous lisez un billet intéressant qui n’a pas le #lundiblogs invitez l’auteur du blog a participé aux lundiblogs.
Lundi blog est un système collaboratif, chaque abonné par sa participation fait la qualité et la réputation des lundiblogs.
Pour être lu et retwitté :
Soignez vos contenus.
Mettez une accroche de quelques mots pour donner envie de lire votre billet. Si vous n’avez rien écrit de nouveau billet pendant le weekend, vous pouvez tweeter un ancien billet qui vous semble toujours digne d’intérêt.
Pour une bonne utilisation de twitter :
Un tweet disparaît au bout d’une heure. Donc il n’est pas inutile de twitter trois fois par jour le même billet. À cet effet, je vous conseille de changer l’accroche car un même Twittos accrochera peut-être à la deuxième accroche de votre billet et le lira.
Retweetez les billets #lundiblogs que vous avez lus et que vous avez trouvés intéressants afin de partager de bons contenus avec vos followers.
Engagez un dialogue avec les blogueurs de ces billets qui vous ont plus, créez des liens, commentez directement sur leurs blogs si vous en avez le temps et l’envie.
Que permet #lundiblogs :
Donner un succroit de visiblité à de nombreux blogueurs.
Une traçabilité des billets twittés et donc un accès plus facile. Car il suffit à tout twittos de faire une recherche #Lundiblogs pour voir la liste de tous les sujets twittés chaque lundi.
De remettre en circuit des billets toujours d’actuallité, mais qui ne circulaient plus. Par exemple si vous n’avez pas de nouveau billet à tweeter lundi prochain, vous pouvez twitter un ancien billet dont le contenu vous semble toujous d’actuallité ou intéressant.
Lire, commenter et retweeter les billets des autres blogueurs et communiquer avec eux.
Inviter les blogueurs que vous appréciez sur les réseaux à suivre lundiblogs sur Twitter @lundiblogs et à participer.
Vous encourager à créer et à lire des contenus originaux.
Dynamiser la communauter des blogueurs.
Prochain rendez-vous et date d’anniversaire (2 mois d’existence) le lundi 21 avril 2014. Soyez nombreux à participer. Je rappelle que tous les auteurs et lecteurs de blogs sont invités, cependant j’aimerais rappeler ceci :
Pas de publicité, de promotion de livres ou de produits. Les billets à but promotionnel ne seront pas retweetés par @lundiblogs et s’ils deviennent persistants, ils seront reportés comme spams. Désolée, mais lundiblogs refuse d’être un support publicitaire de plus dans le paysage des réseaux sociaux.
J’espère que ces lundis vous motiveront pour écrire de nouveaux billets riches en informations, en idées, en prose et en poésie. Créer un espace d’échange et de partage, dans lequel chacun peut venir puiser, est aussi la mission de ce rendez-vous hebdomadaire.
Chaque lundi, n’oubliez pas de mentionner le hashtag #LundiBlogs dans vos tweets.
Si vous découvrez le #lundiblogs cliquez ici pour en savoir plus.
#lundiblogs pour son premier lundi (lundi 24 février 2014) a rassemblé une quarantaine de blogueurs, qui ont posté une cinquantaine de tweets et généré plus d’une centaine de retweets. Dans l’ensemble les billets étaient de bonne qualité. Ne jamais oublier que le contenu est important. Si vous voulez être lu, retweeté et voir votre billet faire le tour des réseaux sociaux, écrivez des billets avec du contenu : expériences, idées, infos détaillées, essai personnel ou connaissances particulières, réflexions sur un événement, un sujet…
Vous étiez motivés, ça promet.
Un retour sur le #lundiblogs
Comment ça marche ?
Tous les lundis et uniquement les lundis vous tweetez un de vos billets avec le hashtag #lundiblogs. N’oubliez pas de mettre une accroche de quelques mots pour donner envie de lire le billet. Si vous n’avez rien écrit de nouveau pendant le weekend, vous pouvez tweeter un ancien billet qui vous semble toujours digne d’intérêt.
ça a bien fonctionné et de manière générale, chacun de vous a respecté les règles de base pour le bon fonctionnement du #lundiblog.
Pour que ça marche encore mieux :
Retweetez uniquement le lundi les tweets d’autres blogueurs qui possèdent le hashtag #Lundiblogs.
Réagissez à leurs billets, commentez-les directement sur les blogs.
Si vous n’avez pas de nouveau billet à tweeter, profitez-en pour lire, commenter ou retweeter les billets des autres participants.
Invitez vos amis à suivre lundiblogs sur Twitter @lundiblogs.
Prochain rendez-vous le lundi 3 mars 2014. Soyez nombreux à participer. Je rappelle que tous les auteurs et lecteurs de blogs sont invités, cependant j’aimerais faire une petite mise au point :
Pas de publicité, de promotion de livres ou de produits. Les billets à but promotionnel ne seront pas retweetés par @lundiblogs et s’ils deviennent persistants, ils seront reportés comme spams. Désolée, mais lundiblogs refuse d’être un support publicitaire de plus dans le paysage des réseaux sociaux.
J’espère que ces lundis nous motiveront pour écrire de nouveaux billets riches en informations, en idées, en prose et en poésie. Créer un espace d’échanges et de partage, dans lequel chacun peut venir puiser, est la mission de ce rendez-vous hebdomadaire.
N’oubliez pas de mentionner le hashtag #LundiBlogs dans vos tweets.
À l’heure ou les médias plus anciens envahissent le web et matraquent les mêmes infos en boucle, à l’heure ou les réseaux sociaux commencent à devenir des panneaux publicitaires, je me dis qu’il est temps de nous unir en partageant et répandant nos propres informations, nos propres réflexions, nos propres idées. Certains échanges comme les vases communicants ou le web-association des auteurs existent déjà, soit, et partagent et échangent mensuellement autour d’un thème donné.
J’ai envie d’aller plus loin et d’inviter blogueurs et auteurs de tous horizons pour un rendez-vous hebdomadaire.
Ils ne vous aura peut-être pas échappé que je diffuse un Mag sur scoop.it, rassemblant des billets et articles autour de l’auto-publication, des indés, du marketing et de l’écriture. Ce Mag semble être nécessaire puisqu’il a bénéficié en moins d’un mois d’un large suivi et de nombreux re-scoop.
Au-delà de ce Mag des Indés, j’échange et retweete déjà de nombreux auteurs et blogueurs sur le net, mais je crois qu’on pourrait encore aller plus loin dans le partage et l’échange…
Nous sommes nombreux à bloguer sur des sujets très divers et beaucoup de blogueurs ne se connaissant pas ou peu. Il serait intéressant de se rencontrer plus ponctuellement et se donner toutes les chances de se connaître. Je propose donc afin d’élargir le plus possible notre visibilité et nos échanges de créer un mème qu’on appellera #Lundiblogs. Pourquoi le lundi ? Parce que le lundi matin de nombreuses personnes consultent le web pour s’informer et aussi parce qu’il existe déjà un mème anglophone du même nom #MondayBlogs crée par Rachel Thompson , un auteur de fiction, aussi consultant en marketing social et branding et dont je me suis inspirée. De bonnes raisons de choisir ce jour pour bien commencer la semaine.
Ainsi, d’un continent à l’autre, nous pourrons échanger non pas seulement dans une seule et unique langue. Francophone et francophile, anglophone et anglophile pourront se retrouver et créer des liens entre les communautés linguistiques.
Ce rendez-vous possède d’autres intérêts : celui de motiver chaque blogueur à écrire pendant le weekend et enrichir encore un peu plus la communauté web et la réflexion de chacun.
#LundiBlogs journée d’échanges
Comment ça marche ?
Tous les lundis et uniquement les lundis vous tweetez un de vos billets avec le hashtag #lundiblogs. N’oubliez pas de mettre une accroche de quelques mots pour donner envie de lire le billet. Si vous n’avez rien écrit de nouveau pendant le weekend, vous pouvez tweeter un billet plus ancien qui vous semble toujours digne d’intérêt.
Le même jour, partagez les tweets d’autres blogueurs qui possèdent le hashtag #Lundiblogs.
Tweeter
Nombreux blogueurs sont familiers avec Twitter et savent rendre un tweet attrayant, mais d’autres sont peut-être moins expérimentés et ce sera pour eux une occasion de s’y exercer, de découvrir ou d’approfondir les fonctions de ce réseau.
Comment se connecter ?
En retweetant tous les billets qui vous intéressent ou pourraient intéresser vos followers bien sûr, mais aussi en lisant les billets des autres blogueurs.
Réagissez à leurs billets, commentez-les directement sur les blogs.
Tous les mardis, entrez dans la fenêtre de recherches de Twitter le hashtag #lundiblogs et vous verrez tous les billets qui ont été tweetés et retweetés. Grâce à cette liste de tweets, il vous sera facile de suivre les auteurs ou blogueurs de #lundiblogs et d’élargir vos horizons et vos followers éventuels à travers une vraie relation d’écriture et de lecture et grâce à du contenu.
Je vous propose le premier rendez-vous le lundi 24 février 2014. Soyeux nombreux à participer. Je rappelle que tous les auteurs de blogs sont invités.
Occupons le web, il nous appartient de le rendre intéressant ! Partagez ce billet.
J’espère que ces lundis nous motiveront pour écrire de nouveaux billets riches en informations, en idées, en prose et en poésie.
N’oubliez pas le hashtag #LundiBlogs. Tweetez un de vos billets le lundi 24 février 2014 et retweetez les billets des autres blogueurs qui portent la mention #lundiblogs.
Suivez lundiblogs sur le compte Twitter : @lundilogs
Des suggestions ou des questions, n’hésitez pas à les exprimer ici où à me contacter.
Déjà deux entretiens d’auteurs, Florian Rochat en septembre et Fabienne Betting en octobre. Deux nouveaux entretiens planifiés pour le mois de novembre.
Un bilan très positif. Excellent taux de fréquentation et cela a permis aux auteurs d’échanger des infos, de se connaître et de découvrir leur livre respectif et je l’espère de vous donner envie de les découvrir et de lire leur livre.
L’ auto-édition en marche avec vous et pour vous !
En novembre, j’élargis la rubrique Pourquoi (lire le billet) et proposerai des entretiens avec des prestataires de services pour l’auto-édition numérique : traducteurs, formatage, correctrices/correcteurs, illustratrices/illustrateurs, attaché(e)s de presse, critiques/recensions (blogs et sites)… )
Déjà deux entretiens en préparation ! L’un avec un prestataire de formatage de livre numérique et l’autre avec une traductrice d’ebooks.
Les règles et les démarches à suivre possèdent quelques différences.
A. Avoir travaillé au minimum sur un livre numérique (ebook) de fiction d’un auteur auto-édité.
B. Si tu remplis la condition A, fournir les pièces suivantes :
1. Mini bio (300 mots) ou brève présentation de ta société.
2. Lien de ton blog ou site.
3. Photo, titre et nom de l’auteur du/des livres sur lesquels tu as travaillés, 1ère date de publication.
4. Liste des liens de vente (plateformes, librairies…)
5. Choisir 5 questions dans la liste Partie 2 (prestataires uniquement) et y répondre avec precision et conscision.
Me contacter par FB ou Twitter @Qrisimon et ensuite m’envoyer le tout par courriel privé les réponses avec les liens, photo de couvertures, bio ou présentation de la société et un courriel valide.
Les expériences les plus intéressantes seront retenues et les auteurs sélectionnés auront un entretien par courriel et un billet consacré à leur démarche et les prestations qu’ils proposent.
À bientôt donc sur Pourquoi en numérique ? L’ auto-édition en marche avec vous et pour vous.
Ça faisait très longtemps que je n’avais pas eu un téléchargement aussi faible sur iBookStore pour La Couleur de l’oeil de Dieu, 1 en une semaine, heureusement du côté d’Amazon, ça se maintient à 38/semaine ! 😉 Je comprends que chacun est très occupé par le retour à la-vie-moins-huit-heures de travail-qu’on-n’aime-pas-forcement et qu’il y à la rentrée de tout qui préoccupe tout le monde :
Rentrée des classes, rentrée à prix bas, rentrée du cinéma, rentrée des Roms, rentrée Littéraire, le salon de la rentrée, la rentrée de la rentrée et aussi Ma Rentrée numérique !
Je vais sortir en septembre mon deuxième ebook Le baiser de La mouche et j’ai commencé à prendre des contacts avec sites et blogs pour en faire la promotion.
Je l’ai déjà écrit, l’auto-édition n’est pas une maladie, et j’ajoute, encore moins une insulte ! Comme j’ai le sens de l’humour (parfois on n’a pas le choix, c’est la seule façon de prendre les choses qui arrivent 😉 ! ) et un optimisme viscéral ; j’ai décidé de créer une nouvelle rubrique sur mon blog : Pourquoi en numérique ? Rubrique qui m’a été inspirée par les nombreux blogs sur l’auto-édition de mes confrères anglophones.
Je cherche donc des auteurs auto-édités ou indépendants pour des entretiens. Faites circuler l’info.
Voici les règles et la démarche à suivre (Oui, même au Monopoly, il y a des règles du jeu).
A. Avoir auto-publié au minimum un livre numérique (ebook) de fiction et réalisé un minimum de ventes ou téléchargements.
B. Si tu remplis la condition A, fournir les pièces suivantes :
Mini bio (300 mots)
Lien de ton blog ou site
Photo de la couverture du livre, 1ère date de publication et une première évaluation, un premier bilan (ventes, retours lecteurs)
Liste des liens de vente de ton dernier livre (plateformes, librairies…)
Choisir 5 questions dans la liste et y répondre avec précision.
Me contacter par FB ou Twitter et ensuite m’envoyer le tout par courriel privé les réponses avec les liens, la photo de la couverture et un courriel valide.
Les expériences les plus intéressantes seront retenues et les auteurs sélectionnés auront un entretien par courriel et un billet consacré à leur démarche et leur(s) livre(s).
Je suis moi-même disponible pour tout entretien ou critique concernant mes livres et la sortie ebook de Le baiser de la mouche. Donc, n’hésitez pas à me contacter si vous avez un blog littéraire, une rubrique télé, magazine ou radio…
À bientôt donc sur Pourquoi en numérique ? Et bonnes ventes !
À force de surfer, googoliser, bookmarker, butiner d’une lecture l’autre, d’un réseau l’autre en français, j’ai repéré un nombre de mots et d’expressions bizarres que je me suis amusée à déchiffrer, répertorier et classifier. Un nouveau vocabulaire, de nouvelles expressions se mettent en place sans que personne ne semble s’étonner.
Qu’est-ce qu’un clavier cannibale ? Un bouquinovore ? Un poème sale ? Un digiborigène ? Un analogos ?
Les claviers cliquettent en continu… Créateurs d’éditions numériques, de sites, twitteuses et twitteurs, blogueuses et blogueurs inventent un nouveau vocabulaire pour habiter un nouvel espace et vivre un monde nouveau.
Le Bouquinovore
Les maisons d’éditions numériques contrairement à celles papier qui avaient une forte tendance à s’appeler par le nom de leur créateur : Gallimard, P.O.L, Flammarion… affichent des noms variés : Emue, Numeriklivres, ONLIT, publie.net, EdiCool…
Adjectif pour les éditions Emue, mais sans accent sur le premier E ce qui me fait penser à emu (prononcé imou) nom anglais d’émeu, un animal australien.
Pronom + verbe pour ONLIT (On lit) qui flirte avec l’anglais, car on peut penser à on (sur) et Lit abréviation de Literature en anglais, mais aussi participe passé du verbe to light (allumer).
Collage de mots pour Numeriklivres (numérique et livre) avec un changement d’orthographe sur le premier mot pour faire plus court.
Verbe conjugué pour publie.net tourné en adresse web ; et presque mot-valise pour EdiCool (mot édition tronqué auquel s’ajoute l’adjectif entier cool)
Les sites eux, affichent des locutions: Reflets du temps, La Cause littéraire ou encore le Tiers livre qui joue sur une expression préexistante : Tiers monde. Monde a été remplacé par livre, causant ainsi une familiarité et une référence cachée, pourtant évidente dans l’esprit de l’internaute.
Certains blogs pratiquent aussi la référence cachée :
auxbordsdesmondes d’Isabelle Pariente B. occupe avec « des mondes » nombreuses autres possibilités : des larmes, du lit, de l’eau… Dans le même esprit le blog : Au-delà du lac
Comme on fait son terrier, l’auteur Gilles Piazo a remplacé terrier par lit, cependant la locution en cache une autre, un proverbe : « Comme on fait son lit, on se couche » qui fait écho dans la tête du l’internaute lisant : Comme on fait son terrier. Il y a donc ici deux niveaux de référence cachée.
Le Digiborigène Nookeff va plus loin assumant que le lecteur connaît bien la question de référence et appelle son blog, Keff que tu racontes ?, remplaçant « qu’est-ce » par son prénom Keff.
D’autres introduisent le langage sms dans le titre de leur blog ainsi le blog QuandLM pour Quand elle aime et le portail pédagogique en multimédia IdMuse pour idée Muse.
Le site Culturewok va chercher côté cuisine et anglicisme pour parler littérature dans son bookwok. Le wok représentant l’ustensile de cuisine dans lequel tout se cuit laissant entendre que tout se lit chez Bookwok.
On trouve aussi des associations de mots inattendues, incongrues : Le clavier cannibale, blog de Madman Claro, poème sale blog de poésie ouvert et expérimental, face-écran de Daniel Bourrion. Deux de ces associations traduisent l’installation durable de la technologie dans notre quotidien.
Du latin même avec curiosa & caetera de l’auteur et éditeur Éric Poindron
Et pour finir mes préférés :
Les mots-valises, the portmanteau-words cher à Lewis Carroll ou du moins qui s’en rapprochent dans la démarche et la forme.
Ceci n’est pas un mot
Mot-valise ? Qu’est-ce que c’est ?
Ce sont des mots composés par télescopage qui regroupent la tête d’un mot et la queue d’un autre. L’amalgame se fait sur la base d’une homophonie partielle.
Exemple : calfeutrer, altération de calfater et feutre (à noter que ce mot-valise est entré dans le dictionnaire depuis longtemps)
You see it’s like a portmanteau—there are two meanings packed up into one word.’ …
Lewis Carroll
Les mots- valises ou approchant que j’ai glanés :
Numéritérature : altération de numérique et littérature, avec homophonie sur la voyelle i. Un t de littérature a sauté.
ActuaLitté : altération d’actualité et de littéraire, ici on garde exceptionnellement les deux têtes des mots avec une longue homophonie sur Litté. On admet la faute d’orthographe sur le mot actualité pour signifier que le site parle bien de l’actualité de la littérature !
Numéritératue 3.0 Magazine
Le bouquinovore : bouquin + vore. Pas parfait comme mot-valise mais joli mot, on retrouve bouquin en entier et vore, altération d’un mot comme carnivore ? Omnivore ?
Bouquineo (blog de la librairie du même nom) : bouquin + néo, pas parfait non plus comme mot-valise mais l’attache se fait sur une lettre commune le n.
Et le blog S.I. Lex au nom le plus mystérieux de tous au delà du premier sens visible est resté une énigme. Pourquoi ces lettres séparées par des points, ces majuscules et ces minuscules ? Quels mots représentent-ils ? J’ai envoyé un courriel à son auteur, Calimaq et voici ce qu’il a répondu :
S. I. Lex veut dire S=Sciences, I=Informations et Lex=droit. . Cela renvoyait à mon projet initial d’écrire Au croisement des sciences de l’information et du droit, ainsi qu’à mon statut particulier, car je suis à la fois (et autant l’un que l’autre juriste et bibliothécaire).
Mes recherches se sont limitées au domaine que je fréquente le plus, littérature et numérique.
Vous avez vous aussi peut-être accompli votre exploration lexicale et glaner mots-valises, associations, juxtaposition de mots, jeux de mots, expressions et locutions aux références cachées, implicites, etc,etc,etc. N’hésitez pas à les partager, échanger et compléter ma liste.
GOINGmobo, the magazine of the Mobile Bohemian
Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC
1ère mise en ligne et dernière modification le 28 juin 2012.
HABITER LA VITESSE DU TRAIN (1ère publication en français)
C’est à travers la revue Belge Diptyque, dans laquelle une de mes nouvelles venait d’être publiée, que j’ai rencontré pour la première fois François Bon. J’étais tombée sur un de ses commentaires sur la revue via Facebook. Comme le commentaire m’avait plu, j’ai cliqué sur son nom et l’ai demandé comme ami. C’était il y a deux ans, son profil Facebook comptabilisait 4235 amis. J’en avais seulement 98. À ma grande surprise, il a accepté.
Ainsi, à partir de juin 2010, j’ai commencé à suivre son activité sur Facebook et fréquenter ses sites : tiersLivres et publie net. François Bon est un pionnier en France du livre numérique avec un catalogue de plus de 300 e-books (plus de 600 en 2012).
En avril 2011, j’ai découvert qu’il organisait un atelier d’écriture singulier, un voyage en RER intitulé, La Traversée Littéraire à bord du RER C. Je lui ai demandé si je pouvais y participer et comment. Il m’a répondu aussitôt qu’il me suffisait d’envoyer une demande par courriel à une adresse SNCF. Deux jours plus tard je recevais une invitation à imprimer.
Invitation pour La traversée Littéraire
Samedi 2 avril 2011. Je me présente à 9h15 au Croque-Mie de la gare RER François Mitterand-Bibliothèque. Mathilde Laurent, la charmante responsable de la ligne C, me tend un carnet de moleskine, un stylo marqué des quatre lettres SNCF, un laisser-passer gratuit bon pour un aller-retour Versailles-Chantier et pour finir un mini pain aux raisins.
Grignotant mon pain aux raisins, je m’avance au comptoir du Croque-Mie et je commande un café. Oh, surprise, il est offert ! Toute cette générosité me met de bonne humeur malgré l’heure matinale.
J’observe mes compagnons de voyage tout en gobelotant mon café. Il y a plus de femmes que d’hommes. Des professeurs, des animateurs d’ateliers d’écriture, des écrivains pour la plupart.
C’est la première fois que je me retrouve dans cette gare. Trois femmes, des professeurs, habituées des ateliers d’écriture d’après leur conversation, saluent François Bon comme un vieux compagnon de route. François Bon est petit, plutôt rond, un visage lunaire qui s’illumine souvent d’un sourire gracieux et généreux sous des cheveux blancs dont les boucles semblent partir dans des directions opposées. Sa voix est douce comme celle d’un pédagogue. Son attitude montre une certaine bonté ; il porte bien son nom.
Un pigeon atterrit près de nous. Il lui manque trois doigts à la patte gauche. Je lui lance ma dernière bouchée de pain aux raisins. Il se jette dessus en boitant et la dévore. Je me décide à en demander un second et l’égrène pour le pigeon. Ne connaissant personne et ne me sentant ni l’énergie ni l’envie de me présenter aux autres (je ne suis pas du matin), je nourris le pigeon handicapé, observe mon entourage et enregistre sons, odeurs, mouvements et bribes de conversations.
Trois minis pains aux raisins plus tard, François Bon nous demande de former un cercle autour de lui et nous révèle les tenants et les aboutissants de cet atelier singulier.
Il nous présente le directeur de la ligne RER C, Pierre Cunéo, l’homme en jean est à l’origine du projet. Il a sollicité François Bon ainsi que Didier Michel de l’association S-Cube (plateau de Saclay) pour créer un projet d’écriture sur sa ligne. François Bon enchaîne, nous donne quelques clés : observer le monde par les fenêtres du 1er étage du premier wagon du RER C, qui a pour départ la station François-Mitterrand et pour terminus la gare Versailles-Chantiee. Inspiré par Espèces d’Espaces de Georges Perrec publié en 1973, François suggère les mots : habiter, emménager, l’Inhabitable, Écrire, ou une structure de phrase telle : que + Infinitif ou encore tenter de dresser une liste sur le thème de la ville aussi simplement que si on établissait une liste de courses.
RER C workshop in pictures/ l’atelier en images : click
C’est le départ ! Nous passons les tourniquets, montons sur la plateforme de la ligne C. Certains participants prennent des photos, d’autres gazouillent (twittent) ou facebouquent (facebookent) l’événement de leur smartphone. Je reste les mains dans les poches, concentrée et marche en tête du train. Ça me fait tout drôle de voyager en groupe. La dernière fois que ça m’est arrivée, j’avais 13 ans. J’allais en camp de marche, faire à pied la route des vignes en Alsace.
RER C workshop in pictures/ l’atelier en images Click
Le train entre en gare et nous montons tous au deuxième étage de la rame. Je m’assois sur le premier siège libre que je vois à ma droite, dans le sens de la marche. Je trouve l’assise raide et inconfortable. Comme la plupart des Parisiens, je ne prends jamais le RER sauf pour aller à l’aéroport. Une des participantes, la cinquantaine, s’assoie en face de moi. Toutes deux nous nous regardons, stylo et calepin en mains, prêtes. Il règne une atmosphère dissipée de départ en colonie de vacances- ceux qui n’ont pas encore trouvé un siège, ceux qui bavardent excités ou anxieux, les photographes vont et viennent dans l’allée cherchant un angle de vue sur l’intérieur ou l’extérieur ou un truc à prendre au vol… Le train démarre. Un à un, les regards se tournent sur le paysage qui doucement devient mobile.
Je regarde dehors, mais mon regard s’arrête sur la vitre, je contemple un moment le reflet de la main de ma voisine posée sur son calepin… J’écris : miroir de l’écriture
Le train maintenant traverse la périphérie industrielle, no man’s land de graffitis qui s’étend de la sortie de la gare au commencement de la banlieue.
Vitry-sur-Seine
attendre
attendre qu’une image se forme
attendre qu’un être humain surgisse
Un homme sorti de nulle part tend un micro et me demande ce que je viens d’écrire. J’énonce dans le micro les deux dernières phrases et me replonge aussi vite dans le paysage qui défile.
François Bon passe dans le couloir et s’exclame : « Vous pouvez travailler sur un détail comme les fenêtres. Est-ce que quelqu’un veut travailler sur les fenêtres ? »
François Bon, click
J’y songe, mais les fenêtres me semblent trop petites, vues de mon siège, et pas assez nombreuses. L’urbanisation du sud de la banlieue parisienne consiste en maisons individuelles et jardins privés plutôt qu’en cages à lapins empilées les unes sur les autres.
Nous passons la gare de Choisy-le-Roi et une décision s’impose à moi : suivre la vitesse du train. Pas de place pour l’écrit propret, l’arrangement des mots. Ce n’est pas un concours de fleuristes ou d’amateurs de nénuphars, mais un voyage pour attraper quelque chose, vue du train qui soit vrai. Une ambiance, un état, une vision qui ne peuvent être captés que de là où je me trouve, à la fois assise et en mouvement. Cette révélation me plonge dans une autre dimension.
butterfly trees bordent les rails
autour de pavillons les petits jardins fleurissent
À partir de la station Villeneuve-le-Roi, Habiter devient mon leitmotiv et je me vois engloutie dans un état émotionnel qui se révèle sur la page comme si la vitesse du train devenait la vitesse de mes artères, de ma pensée. Je ne suis plus dans le train, mais avec le train. Carcasses de camion, bureaux vides, grues, Matériaux de construction, ciment, haies sauvages, une femme, deux hommes, un enfant de deux ans et un Labrador retiennent mon attention.
Il m’apparaît soudain que ce vaste espace fragmenté, qui défile, est un endroit à vivre, à faire ses courses, à se coucher, à dormir, à se réveiller. La dimension humaine du lieu me rive à ma page. La nécessité pour l’être humain de trouver un toit, un lieu de vie est un incontournable de sa condition d’être humain.
Habiter
faire sa cabane
planter un clou dans le mur
accrocher son manteau
flotter avec les canards du lac
personne aux balcons, des barres de fenêtres, aux parkings complets
Habiter
planter sa parabole
être avec le monde chez soi
Le leitmotiv habiter s’impose un choix d’une évidence troublante. J’habite à Paris depuis deux ans et quatre déménagements. Je comprends soudain que le thème de cet atelier d’écriture est pour moi, non pas, un thème, mais une réalité. Je le vis depuis mon arrivée. Je viens tout juste d’emménager dans un nouvel appartement dans lequel je ne me sens pas encore tout à fait chez moi. Déjà un peu là, mais pas encore tout à fait ici.
Habiter
Construire, élever, faire des fondations, terrasser, planifier, urbaniser, architecturer, structurer, tracer, organiser, implanter, habitacle, conception, ergonomie
Ne pas oublier la nature
Ne pas oublier la nature humaine
terrain de tennis
J’écris et me sens en phase dans ce RER, oubliant complètement les autres participants, attrapant, ici et là, bribes et fragments dans le paysage toujours changeant.
Quand le train entre dans sa gare terminus : Versailles-Chantier, ma main s’arrête sur mon dernier mot : arrêter. Je ressens une grande joie et une immense fatigue. Je ferme mon cahier et descends du train le coeur léger.
RER C, Versailles-Chantier click
Sur le quai, la gare se découpe sur un ciel bleu vif, le soleil matinal nous chauffe les omoplates et brille sur nos vêtements, des oiseaux chantent, et chacun de nous se sent un peu plus pionnier, un peu plus écrivain qu’avant le départ. J’engage la conversation avec un homme d’une vingtaine d’année, auteur timide et qui manque encore d’assurance. François vient à notre rencontre, nous interroge. Nous nous présentons. Je lui dis que je suis nouvelliste et scénariste. Il me demande si j’ai un blog. Je réponds que non, je n’en ai pas.
Le train repart en direction de Paris. Chacun est remonté dans le wagon détendu et plus dissipé qu’à l’aller. Certains participants lisent ce qu’ils ont écrit. Vient mon tour et ça démarre mal ! Je lis deux phrases et réalise pour la première fois que si je peux écrire sans lunettes, je ne peux plus me relire sans. Complètement intimidée devant le wagon plein et dans l’incapacité de déchiffrer mes pages, je balbutie et panique. François s’empare de mon cahier et lit mon texte. Sauvée ! Je suis là, à côté de mes mots, je découvre mon texte en même temps que les autres participants, c’est un choc électrique. Je prends conscience de mon voyage.
François Bon reading/lisant
Habiter
son corps
son âme
occuper l’espace entre les pensées
arriver
trouver
être chez soi enfin
découvrir
tous les possibles
recommencer
un amas de caisses de bois et de cartons dans une benne
des camions et des générateurs
des draps qui sèchent
arriver, poser son bagage
faire son lit
sous le pommier fleuri en face de la gare Versailles-Chantier
pour repartir
un jour
jamais
peut-être
arriver
Ce retour vers Paris, à échanger nos textes, à découvrir ce que les autres ont vu du train, avec quels mots et quelles images ils l’ont exprimé, m’a ouvert de nouvelles voix, de nouvelles façons d’appréhender et d’expérimenter l’écriture. Je suis repartie de cet atelier avec une telle énergie que quelques jours plus tard, j’ouvrai un blog sur lequel je publiais ce compte rendu. Blog qui six mois plus tard a évolué sur WordPress.