Entretiens croisés entre Chris Simon et Laurent Bettoni_1.

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Chris Simon & Laurent Bettoni
Chris Simon & Laurent Bettoni

Bibliographies

Des ebooks de 0,00 à 4,00 Euros
Des ebooks de 0,00 à 4,00 Euros

Chris Simon :

Laurent Bettoni :

GOINGmobo, the Magazine of the Mobile Bohemian

 

Chris Simon _ Licence Creative Commons BY-NC

Photos © Louise_Imagine, © LaurentBettoni

1ère mise en ligne et dernière modification le 1er janvier 2013

18 réflexions sur “Entretiens croisés entre Chris Simon et Laurent Bettoni_1.

  1. Bonjour,
    Très bonne initiative pour lancer cette nouvelle année 2013.
    J’aide une auteure française à publier ses livres au format numérique sur les différentes plateformes disponibles.
    C’est une grande avancée pour une réelle ouverture, un accès à l’édition, une liberté de choix et d’actions.

    Avant l’ebook, les auteurs n’ayant pas la chance d’être médiatisés devaient la plupart du temps payer l’éditeur pour publier une première série (plus de 3000 euros). C’était le monde à l’envers, l’éditeur ne prenant ainsi aucun risque.
    Seuls quelques privilégiés pouvaient se dispenser de ces frais initiaux.

    Aujourd’hui, l’ebook permet au nombreux auteurs dans l’ombre (mais qui méritent d’être mis en lumière) de proposer leurs livres à tous, sur toute la planète, avec un seul intermédiaire, chose impensable il y a encore deux ans.
    L’intérêt du lecteur pour l’ebook grandit petit à petit.
    On trouve sur le marché des ebooks à prix serrés (moins de 5 euros), souvent auto-édités, et des ebooks très chers, trop chers (entre 10 et 15 euros), provenant des maisons d’édition.

    Verra t-on un jour le prix moyen chuter autour des 5 euros ? Pas évident.
    Si les grandes maisons d’édition proposaient leur ebooks à 5 euros, les ventes papier risqueraient d’en pâtir lourdement.
    En attendant, difficile au lecteur d’accepter un tarif de 15 euros alors que la version poche est à 8 euros.

    Par exemple, je verrais bien ce principe :
    Sortie du livre grand format à 20 euros et ebook à 10 euros.
    et lorsque la version poche sort à 10 euros, l’ebook passe à 5 euros.

    Enfin, cela ne concerne que les maisons d’édition…
    L’auteur auto-édité a une longueur d’avance sur les ebooks, avec une liberté sans pareils.

    Noël a permis de voir débouler de nombreuses tablettes sous les sapins. 2013 verra le marché des tablettes grandir encore plus grâce à des tarifs toujours plus bas, pour des produits de qualité et de marques (cf projets Acer et Asus à 99 euros).
    Ces tablettes, souvent au format 7″, sont le support idéal pour la lecture numérique, sans compter les nombreux smartphones 5″, l’outil tout-en-un. Aujourd’hui, on peut lire sur tous supports, tablettes Android, iPad, smarphones Android, iPhone, ordinateurs, liseuses (quel avenir pour les liseuses ???).

    Voilà, l’ebook décolle enfin pour le plus grand plaisir des lecteurs et des auteurs !

    Au plaisir d’échanger sur ce sujet :o)

    1. Merci pour cette première réaction de l’année 🙂
      Je partage votre avis sur les tarifs. Les éditeurs pratiquent des prix prohibitifs, car ils veulent sauvegarder le poche. Donc, en effet, avec un prix de l’ebook à 15 euros, le lecteur préfère encore acheter un poche.
      L’idéal serait qu’il préfère acheter un ebook autoédité à moins de 5 euros. Mais les auteurs autoédités ont encore mauvaise réputation en France, où les lobbies sont très puissants (SNE, presse…) et les conflits d’intérêts multiples.
      Rendez-vous demain, 2 janvier, pour la suite de l’entretien 🙂

      Laurent Bettoni

  2. Je n’ai jamais voulu me faire éditer à compte d’auteur et, devant les refus, je laissais mes manuscrits dans mon tiroir ; puis un petit éditeur a accepté de me publier à ses frais. Nouvelle déception : mise en page infâme, aucune publicité, livraisons tardives ou jamais arrivées, communication à sens unique, j’ai cassé le contrat.

    Et puis j’ai découvert Syllabaire et des éditeurs numériques, mais avec encore une liberté limitée je trouve, et enfin Amazon et ses pairs ! Ce fut une respiration nouvelle, une liberté extraordinaire, même s’il faut tout faire, notamment le marketing pas évident… Mis au moins, nous menons notre barque, nous ramons en suivant nos propres efforts, nous avançons toujours…

    Pour répondre à Jmebook, je ne crois pas que les éditeurs papiers perdraient vraiment à s’aligner sur nos prix à moins de 4 euros : le livre papier sera toujours complémentaire de l’e-book, il ne le remplacera jamais : lire un livre papier avant de s’endormir, par exemple, ne remplacera jamais une tablette moins commode dans ce cas. J’ai encore acheté un bouquin papier dernièrement afin d’avoir ce contact auquel je tiens, tout en appréciant aussi le livre numérique dans d’autres conditions.

    Ceci dit, le temps que les papiers se trompent sera autant de temps pour nous à faire notre chemin. En avant donc, et merci à Chris et Laurent pour leur heureuse initiative !

  3. J’aime beaucoup ce début d’entretien, je m’en vais lire la site sur Ecran Total.
    Auto-publiée, mais pas encore en numérique, cela ne saurait tarder 🙂 j’écris plus spécifiquement pour les enfants et j’avoue que même si j’aime beaucoup lire sur liseuse (même avant de dormir, elle remplace très bien son rôle de somnifère comme son cousin papier) je préfère lire un album papiers à mes enfants, où il est plus facile de montrer les dessins sans qu’ils doivent tour à tour se passer le livre pour regarder en détails les images. Je pense néanmoins que les tablettes (ou bientôt liseuses en couleurs, si cela n’existe déjà ??) doivent être bien utiles pour les enfants qui apprennent à lire, avec des fonctions telles que lecture à voix haute, bruitage intéressants, mot à mot, et autres jeux pour découvrir la lecture.

    1. Merci pour tes encouragements et de suivre l’entretien croisé. Excellente journée. Oui, je suis d’accord les tablettes peuvent être des outils pédagogiques pour l’apprentissage de la lecture, il suffit de créer les programmes !

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