Sortie de la séance 4 aujourd’hui. Vente éclair entre 9h et 11h à 0,89 EUR sur Amazon.fr et en Europe et à 0,99 $Amazon Canada et Amazon.com aux États-Unis.
Comme la séance 3, la séance 4 n’a pas été facile à écrire, mais pourtant toujours un vrai plaisir à faire. J’y ai passé du temps, questionnant les personnages, leurs motivations et aussi vos motivations. La série fonctionne et vous êtes de plus en plus nombreux à la suivre. Voir le billet de Dark Limelight.
Je ressens donc une certaine pression et en même temps l’envie d’étonner le lecteur, de l’emmener, là, il ne s’y attend pas. Question logistique, ça s’arrange, je passe moins de temps sur le formatage et la promo, grâce à vous et aux lecteurs blogueurs qui parlent de la série. Vous pouvez découvrir toutes les chroniques sur mon site officiel.
Un nouveau personnage fait son entrée : Maxime. J’ai aussi introduit dans l’ebook de la séance 4 une page conscrée à description des personnages et au synopsis de la série (cette modification sera aussi faite courant septembre dans les séances précédentes)
Je vous remercie lectrices et lecteurs de suivre Lacan et la boîte de mouchoirs, et je remercie aussi celles et ceux qui ont lu un des épisodes par curiosité. Merci de me faire confiance et j’espère que vous continuerez.
Promotion de lancement de le samedi 7 septembre dans une Vente éclair entre 9h et 11h à 0,89 EUR partout en Europe et à 0,99 $ au Canada et aux États-Unis.
La séance est bon marché ! 😉
Humour, dérision et psychologie humaine assurés.
Profitez-en. Parlez-en autour de vous et partagez votre lecture sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille est précieux pour l’auteur indépendant que je suis.
Tu peux faire ta propre psychanalyse, mais tu ne pourras jamais assister à la psychanalyse d’un autre, Lacan et la boîte de mouchoirs est ton unique chance !
Une occasion rêvée, chères curieuses et chers curieux, de suivre une psychanalyse de chez vous ! Entrez sans être vus, prenez un fauteuil.
Traumatisée par une relation amoureuse qui finit mal, Judith entreprend une psychanalyse avec un psy Lacanien, Hervé Mangin. Au cours de sa psychanalyse, elle est séduite par les théories de Lacan qu’elle découvre, la psychanalyse à la française et surtout par le psychanalyste ! Elle tente donc de le séduire, mais Hervé Mangin résiste.
Mécontente de cette résistance, elle va tenter tous les stratagèmes et même celui de séduire un de ses patients.
Un nouvel épisode tous les 7 du mois.
Synopsis Séance 3 :
Quand le psy, Hervé Mangin, part en vacances…
Promotion de lancement maintenant à 0,89 EUR partout en Europe et à 0,99 $ au Canada et aux États-Unis.
Profitez-en. Parlez-en autour de vous et partagez votre lecture sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille est précieux pour l’auteur indépendant que je suis.
Sortie le mercredi 7 août sur Amazon. VENTE ECLAIR au prix de 0,89Eur de 9h à 11h
Quand le psy, Hervé Mangin, part en vacances…
Je dois avouer que cette séance 3 a été plus difficile à écrire. J’y ai passé plus de temps, questionnant les personnages, leurs motivations et aussi vos motivations. Il était important d’intégrer le fait que la série fonctionne et que vous êtes de plus en plus nombreux à la suivre. Voir le billet de Dark Limelight. J’avais donc la pression et je me devais de ne pas vous décevoir. J’en ai bavé un peu, mais comme c’était pour vous… 😉
Je vous remercie lectrices et lecteurs de suivre la série, et je remercie aussi celles et ceux qui ont lu un des épisodes par curiosité. Merci de me faire confiance et j’espère que vous continuerez.
J’espère vous emmenez dans les trois prochains épisodes 4, 5 et 6, car vous allez, non seulement mieux connaître Judith et Hervé Mangin, mais découvrir à l’issue de ses trois séances un nouveau patient, Maxime.
Tu peux faire ta propre psychanalyse, mais tu ne pourras jamais assister à la psychanalyse d’un autre, Lacan et la boîte de mouchoirs est ton unique chance !
Promotion de lancement le mercredi 7 août dans une Vente éclair entre 9h et 11h à 0,89 EUR partout en Europe et à 0,99 $ au Canada et aux États-Unis.
La séance est bon marché ! 😉
Humour, dérision et psychologie humaine assurés.
Profitez-en. Parlez-en autour de vous et partagez votre lecture sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille est précieux pour l’auteur indépendant que je suis.
Sortie mercredi 7 août sur Amazon (tous pays)
Lacan et la boîte de mouchoirs, c’est :
Une série psy lacanienne avec deux personnages principaux :
– Hervé Mangin, le psychanalyste
– Judith, la patiente
De nombreux personnages secondaires qui apparaîtront au fil de des séances de la série.
Et l’esprit de Jacques Lacan.
Sortie le mercredi 7 août sur Amazon. Vente éclair au prix de 0,89 de 9h à 11h
Une occasion rêvée, chères curieuses et chers curieux, de suivre une psychanalyse de chez vous ! Entrez sans être vus, prenez un fauteuil.
Je vous souhaite une excellente semaine. Et rendez-vous le mercredi 7 août sur Amazon Kindle à partir de 9h !
Lacan et la boîte de mouchoirs est une série psy lacanienne non préméditée qui est née grâce et avec les réseaux sociaux. Une série de textes courts qui s’apparentent au format de la nouvelle.
Dans mon billet de juin, je me suis lancé un défi. Maintenant, c’est vous qui me lancez un défi en ayant répondu présents au premier épisode. En effet, grâce à vous, lectrices et lecteurs, Lacan et la boîte de mouchoirs se trouve dans le Top100 Amazon depuis le 7 juin dernier, jour de sa sortie. Je n’ai plus d’autre choix que de relever le défi.
La psychanalyse me passionne et les théories de Lacan tout autant. Néanmoins, je n’imaginais pas qu’elle vous intéresserait aussi. Votre enthousiasme et votre intérêt pour Lacan et la boîte de mouchoirs a été une belle surprise et j’espère que vous continuerez à suivre la série et que vous soutiendrez Judith dans son désir (révélé dans la Séance 2). Pendant un an, tous les 7 du mois je publierai une séance.
Une série psy lacanienne avec deux personnages principaux :
– Hervé Mangin, le psychanalyste
– Judith, la patiente
De nombreux personnages secondaires qui apparaîtront au fil de des séances de la série.
Et l’esprit de Jacques Lacan.
Lancement le 7 et 8 juillet au prix incroyable de 0,89EUR
Une occasion rêvée, chères curieuses et chers curieux, de suivre une psychanalyse de chez vous ! Entrez sans être vus, prenez un fauteuil.
Comme je l’ai dit dans l’entretien sur le Souffle Numérique :
Tu peux faire ta propre psychanalyse, mais tu ne pourras jamais assister à la psychanalyse d’un autre, Lacan et la boîte de mouchoirs est ton unique chance !
Promotion de lancement ce weekend 7 et 8 juillet à 0,89 EUR partout en Europe et à 0.99 $ au Canada et aux États-Unis.
La séance est bon marché ! 😉
Humour, dérision et psychologie humaine assurés.
Profitez-en. Parlez-en autour de vous et partagez votre lecture sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille est précieux pour l’auteur indépendant que je suis.
Je vous souhaite une excellente semaine. Et rendez-vous le dimanche 7 juillet sur Amazon Kindle.
Witold Gombrowicz w Vence. (Photo credit: Wikipedia)
Hier, déjeunant sous le porche, nous parlions avec une amie de Witold Gombrowicz. Alors que je pensais à ces succès numériques qui font cette année la Une des blogs, m’est revenu en mémoire un entretien filmé de Gombrowicz dans lequel il confiait :
Moi, je ne peux pas avoir de grandes prétentions parce que je suis un écrivain pour un public limité…
Et concluait par :
Il y a un art pour lequel on est payé et un autre pour lequel on paie. On paie avec sa santé, ses commodités et caetera et caetera
Samedi, il fait très chaud, l’humidité est à 88% sur Majors Path Road et toute la côte. Des restes de sardines grillées répandent dans la voiture leurs effluves d’ammoniac. Fenêtres ouvertes et climate à fond, nous filons à la décharge municipale avant de nous rendre à Son Jardin sur North Sea Mecox Road.
Une propriété arborée descendant jusqu’à l’étang Little Fresh Pond, trois serres d’une vingtaine de mètres de long, des fleurs jaillissant de partout, nous saluant élégantes et espiègles, des plantes et des légumes alignés pieds sortant des bâches noires, deux musiciens et un chanteur, des voisins et des gens du coin qui la connaissent depuis toujours.
Fleurette Guilloz aura 95 ans en octobre. Elle est assise détendue, jambes allongées, pieds posés sur une caisse, jambes tendues, casquette fuchsia sur la tête pour combattre la chaleur étouffante, chaleureusement entourée de sa nièce, Deborah Guilloz et de l’aide qui prend soin d’elle chaque jour.
Sur une longue table, des crackers, du fromage, des minis sandwiches d’une autre époque, fins et délicats comme des After Eight, du thé glacé et de la citronnade faite avec de vrais citrons.
Fleurs d’août
Deux enfants dansent devant les musiciens et tout autour de nous, des fleurs pleines d’une joie étrange : bégonias, Rudbeckia hirta, hibiscus rouge et blanc, marguerites, phlox, Buddleja davidii lilas ou arbres aux papillons, agérates, zinnias, cosmos, hortensias et hortensias paniculatas blancs, un jardin miniature de cactus et même un palmier, et encore d’autres fleurs dont je ne connais pas les noms :
Son jardin
Jardin des cactus
L’histoire commence à Nantes en 1881. Henri Martin, responsable en chef maritime pour la Compagnie Générale Trans-Atlantique doit de l’argent à son beau-frère, Monseigneur Joseph. Celui-ci le menace d’enfermer ses filles au couvent s’il ne lui rembourse pas ses dettes. Henri, qui ne peut pas payer mais veut sauver ses filles, a une idée : les envoyer en Amérique chez une de ses clientes d’Atlanta dans l’état de Géorgie qui souhaite apprendre le français et la cuisine française.
Marie et Camille, qui a une passion pour les fleurs, embarquent sur un paquebot Trans-Atlantique vers le nouveau monde. Après quelques années au service de cette américaine, les soeurs se marient. Camille épouse un commis-voyageur français qui l’emmènera à Baltimore et lui donnera un fils avant de disparaître. Pour survivre et élever son fils, Camille, qui a appris la couture de sa belle-mère, crée des robes pour la société bourgeoise de Baltimore et engrange suffisamment d’argent pour se rendre à New-York, ville de toutes les possibilités en ce début de 20e siècle.
Camille devient modiste et vit avec son fils dans un foyer pour immigrés sur la 14e rue. Elle y rencontre un français, Charles Guilloz. Il a étudié l’horticulture, a fait son service (trois ans à l’époque) en Indochine avant d’immigrer aux États-Unis où il pense réussir dans l’horticulture. Très vite il travaille pour une famille d’investisseurs en bourse qui lui confie leur nouvelle propriété dans une petite ville en bord de mer à 80 miles de la métropole : Southampton. Ils lui commandent un jardin à la française. Avec l’avènement du train, Southampton attirent les nouvelles fortunes de New-York qui y bâtissent des résidences balnéaires.
Camille Martin et Charles Guilloz se marient et déménagent avec le petit Henry à Southampton. Les propriétaires leur allouent un des bâtiments attenant à la propriété. Ils ont un premier enfant : Charles Junior.
Son Jardin
Depuis leur arrivée à Southampton Camille rêve d’acheter un terrain, un petit bout d’Amérique comme elle dit. Elle convainc son mari. En 1908, ils achètent deux hectares de terrain pour 153,00 dollars. Ils y construisent une maison. C’est la maison devant laquelle je me trouve aujourd’hui, écoutant cet orchestre qui célèbre le jardin de Fleurette Guilloz, assise devant la maison où elle est née en 1917. Fleurette ressemblait à une fleur à sa naissance, ainsi son père l’appela tout simplement petite fleur.
La maison derrière le palmier
C’est une maison de bois très simple, au revêtement de shingles peints, sans étage, avec trois cheminées dont une très large en brique qui laisse deviner un four à pain. De 1908 à aujourd’hui, cette famille d’origine française a fourni légumes et fleurs à toute une communauté. Nous sommes tous venus aujourd’hui pour célébrer ce siècle de générosité et de créativité. Toute la ville a été invitée via le journal local : The Southampton Press.
La maison finie, Camille et Charles Guilloz dédicacent une parcelle de leur terrain au jardinage. Ils cultivent légumes, bien sûr, mais aussi des fleurs, la passion de Camille. Pour nourrir la famille, ils élèvent aussi quelques animaux.
Fleurette nous regarde défiler dans Son jardin, admirer les pastèques, les courges, les choux, s’extasier devant les fleurs comme si nous étions une partie de son oeuvre et de l’oeuvre de sa mère et nous le sommes, car sans ce jardin magnifique sans le travail de Camille (morte en 1958) et Fleurette nous ne serions pas ici aujourd’hui. Nous sommes aujourd’hui une partie du jardin, nous avons tous, à un moment de notre vie, acheter un de leurs bouquets ou leurs légumes. Je me souviens être venue ici pour la première fois, il y a une dizaine d’années et je me souviens avoir été émerveillée par le lieu. Fleurette jardinait encore. Elle a jardiné jusqu’à l’âge de 87 ans.
Son Jardin aux légumes
Durant des années, Camille et Charles y plantent toute sorte de variétés d’arbres, de fleurs de légumes, importent et créent de nouvelles espèces et font la compétition. À celui qui aura le plus beau jardin ! Camille appelle sa parcelle Mon jardin et celle de son mari Son Jardin, nom qu’elle gardera en sa mémoire après la mort de celui-ci en 1926. Son jardin devient le nom de propriété et le business de fleurs qu’elle développe pour nourrir sa famille durant les dures années qui suivirent : la grande dépression, la deuxième guerre mondiale…
Le jardin devient la seule source de vie. Camille creuse, sarcle, bine, plante, sème avec sa fille. Cela lui permet de surpasser et conquérir l’adversité, le chagrin et offre nourriture et beauté à toute une communauté. Aux riches comme aux pauvres, les fleurs sont vendues ou offertes. La visite est gratuite, elle l’est encore aujourd’hui. Son jardin est ouvert à qui sait regarder, apprécier, admirer. Des papillons orange et noirs virevoltent au-dessus des arbres aux papillons. Le kilo de tomates ici est toujours à 1,00 dollar.
Bananier et arbre aux papillons
Pour Camille et Fleurette, Son jardin aura été à la fois espace du passé et espace du futur. Leur dévouement et leur passion pour le jardinage leur ont donné la force de transcender leur vie. De transformer la terre d’exil en pays de cocagne.
Dans un livre intitulé Trans-Atlantique, Gombrowicz, exilé lui-même, pose la question du choix qu’engendre l’exil. L’exil vous laisse dans cet étrange espace ou seul avec votre héritage culturel vous devez choisir de vivre autrement.
Voici ce qu’il en dit lui-même :
Que choisir ? La fidélité au passé… ou la liberté de se créer à volonté ? L’enfermer dans sa forme atavique… ou ouvrir la cage, le faire s’envoler et qu’il fasse ce qu’il voudra ! Qu’il se crée lui-même !
Nous achetons quelques légumes, remercions les proches, Fleurette fatiguée s’est déjà retirée. Il est temps de quitter Son Jardin. Je ne peux oublier ce que je viens de recevoir. Un siècle de créativité.
À la mort de sa mère, Fleurette découvrit un journal dans lequel celle-ci écrivait en
français et anglais selon les jours, en voici une seule phrase qui sera mon mot de fin :
To know how to live is the greatest art.
North Sea Mecox RoadGOINGmobo, the magazine of the Mobile Bohemian